Le Courrier Cinématographique (August 1918)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Reconstruire, Réorganiser Ces mots reviendront longtemps encore sous ma plume. Il le faut, dans l'intérêt de l’industrie qui nous est chère, comme pour la beauté de la maison dont la façade est passablement écaillée sous l’action des pluies et des coups de soleil successifs. D'autre part, je n’ai point caché mes sympathies pour la Société des Nations et j'ai écrit ici même que chaque corporation devrait bien organiser sa petite société à soi. C’est la pierre angulaire de l'édifice commercial et industriel à reconstruire. Question essentielle qui retient l’attention des cinématographistes de tous les pays. Je n’en veux aujourd’hui pour simple preuve que les nombreux articles publiés par nos confrères anglais. Ceux-ci, par tempérament, ne se perdent pas dans des nuées de chimères. Gens pratiques, ils cherchent la solution pratique aux problèmes les plus délicats, à ces problèmes que notre fantaisie qualifie trop souvent de quantités négligeables. Or, voici ce que je lis. dans le dernier numéro du Lantern Weeckly : « Dans son discours, à Blackpool, M. G.-H. Roberts, Ministre du Travail, a recommandé au commerce, dans un but de reconstruction, l’adaptation des principes du fameux rapport Whitley sur les relations industrielles. La grande pensée qui s’en dégage est la création dans chaque branche de l’activité nationale, d’une sorte de « Conseil de l'Ordre » composé d’un nombre égal d'employeurs et d’employés, auxquels toutes les difficultés professionnelles seraient dorénavant soumises, à fin d’arbitrage. Le principe est excellent, et tout homme intelligent y souscrira. Quelle objection fondamentale pourrait-on formuler? « Certes, en égard à la cinématographie, quelques difficultés d'application apparaîtront, mais elles ne sont pas insurmontables. « On dira par exemple, que les employés de nos services commerciaux et nos artistes dramatiques ne sont pas groupés en syndicats et que, dans ces conditions, on se trouvera plus fréquemment en présence de cas individuels que de cas collectifs. D’autre part, on déclarera que jusqu’à présent, nous n'avons pas eu de conflits sérieux avec ces dévoués collaborateurs. « Mais, ajoute notre confrère, qui dit, qu’après la guerre, nous n’en aurons pas? , « Prévoir est la sagesse même, prévoir fait partie du plan de réorganisation nécessaire. Et il termine en disant : .-« Il n’en résulte pas moins que, pour l'instant, les principes du rapport Whitley peuvent servir utilement à supprimer le frottement entre loueurs, éditeurs et directeurs. », Voilà ce qu’on pense en Angleterre. On comprendra par ce rapide aperçu que chez nos voisins le courant en faveur de l’union étroite ‘entre les représentants des diverses branches de l’industrie est sérieux et que le souci de l’intérêt général prime tous les autres. En France, on ne le constate presque pas. Et je demande pourquoi ? Serait-ce donc une telle révolution, le jour où les éditeurs, LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE les loueurs, les directeurs, et réciproquement, ne décideraient plus au sein de leurs assemblées particulières l'application de nouvelles mesures sans une consultation préalable de tous les groupes intéressés ? Non, n'est-ce pas? Seulement, vous m’objecterez que cela ne s’est jamais fait, que c'est très difficile, qu’un tel et un tel ne marcheront pas, etc., etc. Encore la tyrannie de l’odieuse routine! Essayez, faites un effort; il n’y a aucun exemple, dans l'histoire du commerce, que l'effort ait Jamais été stérile. L. DRUHOT. — cé One lettre M. Joseph Lamy, Second Floor, 130 West 46th, New York City, vient d'adresser, en date du 5 juillet 1916, à notre confrère du journal Le Film, à Paris, la lettre suivante qu’il nous communique en nous priant de l’insérer aux fins de certaines remises au point. Monsieur, C’est avec une grande surprise que j'ai lu votre article sut page 19, dans votre revue du 11 février, mentionnant mof nom. Pour mettre à point certains détails, veuillez noter que 1€ suis membre de l'Association Générale des Alsaciens-Lorrains d'Amérique, incorporée sous le patronage du Gouvernemenl français, et dont M. Poincaré et M. Wilson sont Présidents d'Honneur. Comme tel, j'ai droit à la protection de la Francé étant registré au Consulat français d'ici. Je n'ai pas eu de difficultés avec aucun Gouvernement, el je ne pense pas en avoir. La situation des Alsaciens-Lorrains, nés de parents fran çais, a été bien définie par commun accord entre le Gouverne” ment français et celui des Etats-Unis, grâce aux efforts de M.S.-E. Jusserand, Ambassadeur de la République françaist à Washington et M. Daniel Blumenthal, Président de notre Association. Donc, je peux non seulement maintenir des relations com” merciales avec mes clients en France, mais mes nombreu* amis dans le monde cinématographique à Paris peuvent cor respondre avec moi librement. J'espère que, dans votre revue, vous voudrez bien rectifiel l'erreur et donner publication à la présente, dont j'envoté copie aux autres revues cinématographiques de Paris. Recevez, Monsieur, mes salutations distinguées. Joseph Lamy. CT TRE AM EEE DER MR ANR ER LEE LÉ ANR ME EE LEE LME NE LEE LE LA Le succès appartient à la maison qui développé sa publicité pour développer ses affaires et no" à la maison qui attend le développement de ses affaires pour développer sa publicité. COR TNT AMAR MERE AU LEE DER NE DFE LYS NE LYS LTÉE UNE LUS LE SA