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6 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
SUR L'ÉCRAN
A la section Cinématogsraphique de l'Armée
Du nouveau, cette semaine! La Section Cinématographique vient enfin d’être profondément modifiée par M. Clemenceau. C’est à la demande de la Commission sénatoriale de l'Armée, qui avait très vivement protesté contre la façon irrégulière dont avait été institué et géré le Service Cinématographique de l’ Armée, que la décision du Président du Conseil a été prise.
Nous dirons dans un prochain article les réflexions que nous inspire cette mesure, que nous réclamions depuis si longtemps, et à laquelle notre campagne ne fut pas étrangère.
Pour l'instant, nous constaterons simplement que satisfaction est donnée à nos réclamations, et qu’en nommant le commandant Chaix à la Direction d’un Service, où s’imposa si longtemps M. Pierre-Marcel Lévi, le Gouvernement a tout bonnement « mis à la porte » cette trop encombrante personnalité.
Et ce n’est pas notre Corporation qui protestera contre ce geste nécessaire.
Es Déclaration
M. Berny, secrétaire général de la Société des Auteurs de films, nous informe, en nous priant d’en faire part à nos lecteurs, qu’il n’a jamais écrit une ligne dans le journal Le Populaire de Paris.
Voilà qui est fait. …
Publicité lumineuse.
Ce genre de publicité est mort depuis 1914, et aujourd’hui plus que jamais, à cause de la menace des pirates de l'air; mais soyez certains qu'après la guerre il sortira de ses ténèbres plus étincelant que jamais.
Un de nos amis de province nous assure, en effet, qu’un groupement de plusieurs syndicats d'initiative de la région sud-ouest ont choisi trois emplacements sur des immeubles du boulevard pour y projeter des films vantant les beautés naturelles de leurs contrées respectives.
On dit encore que les présidents des syndicats ont pris cette résolution parce qu’en matière touristique rien ne vaut la publicité par images et que la confection d’un film coûte moins cher que dix mille catalogues illustrés en trois couleurs.
C’est aussi notre avis. s
Gabriel Tristan Franconi.
Un service a été célébré le vendredi 23 août 1918, en la chapelle des Bénédictines de Saint-Louis du Temple (20, rue Monsieur), pour le repos de l’âme du poète Gabriel-Tristan Franconi, sous-lieutenant au 272° régiment d'infanterie, décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre (8 citations) et de la Croix de Saint-Georges de Russie, mort glorieusement au bois de Sauvilliers (Somme) , le 23 juillet 1918, dans sa 31° année.
Simple avis.
Lire l’annonce de l'Agence Générale Cinématographique
sur la couverture du Courrier (verso . : . Nommons-nous.
C’est au Courrier que fait allusion Excelsior de BuenosAyres, lorsqu'il écrit : « Nous lisons dans une des dernières publications d’une revue cinématographique française, les abus commis en France par le service de propagande cinématographique. Nous croyons, à ce sujet, devoir signaler à nos collègues que nous n’avons pas encore compris, nous Îles étrangers, que le Gouvernement français ne mette pas ces films gratuitement à la disposition de nos loueurs, pour le plus grand bien de la mission qu’ils remplissent. »
Hélas! trois fois hélas!
L'opinion du public.
Et le public, croyez-le, commence à manifester ses regrets de la disparition de nos artistes français, de nos beaux décors naturels français, de notre esprit français, car il en est un au cinéma.
Un spectateur, dimanche, demandait au directeur d’un établissement haut coté pourquoi il ne composait plus ses pro” grammes qu'avec des films américains.
Et l’autre, pour ne pas avouer la disette d'œuvres fran” caises, de lui répondre :
—— Monsieur, c’est en l'honneur de nos vaillants alliés!
Il paraît que le spectateur s’en fut satisfait.
je
Un bomme raisonnable.
A la porte d’un cinéma du faubourg, pas très éloigné d’un grand dépôt de tramways, on lit : « Le seul établisse” ment qui n’ait point augmenté ses prix en raison des nou” velles indemnités de vie chère touchées par les ouvriers. »
Cela ne signifie pas que les autres collègues de ce direc” teur de cinéma ont majoré leurs fauteuils.
Je juge cela tout simplement comme une petite leçon de convenances aux épiciers sans scrupules.
Dites après cela que les directeurs de cinémas manquenl d’à propos!
ee A l'Hétel-de-Ville. ;
Un conseiller municipal, M. Ambroise Rendu, a demandé qu’on organisât une propagande intensive par le cinémat0” graphe concernant la consommation du poisson.
Certes, l'intention est louable. Malheureusement, il est p'0° bable qu’elle demeurera toujours à l’état d'intention, C2? M. Ambroise Rendu n’a pas rallié beaucoup de suffrages. ,
D'autre part, si tout le monde souffre de la vie chère, il ne s’est pas encore trouvé de scénariste français pour nou* donner un bon film d’actualité traitant de l’odieux mercanti lisme de nos commerçants détaillants.