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8° Année N° 40. (Édition de guerre).
Le N°: 30 centimes
Le Courrier
ralets etats
CINÉMATOGRAPHIQUE
CRETE 0e EE
ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
ABONNEMENTS : FRANCE nan 1" ah Vo M ETS ÉTRANGER Un an. 4 £. % à
Directeur : CH. LE FRAPER
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L'AVENIR DE NOTRE
INDUSTRIE
UN GRAVE TOURNANT
de la
CINÉMATOGRAPHIE FRANCAISE
LA QUESTION DU POURCENTAGE
Le 27 septembre, devant les représentants de Messieurs les Directeurs, Éditeurs et Loueurs et de la Presse quotidienne et corporative, M. Charles Pathé a fait l’exposé de son rapport sur le
pourcentage à appliquer à l’exploitation des films.
. Vendredi dernier, 27 septembre, en la Salle de la
OCiété des Chemins de fer, 27, rue de l’Entrepôt, M. Charles Pathé a réuni ses collègues de la Chambre Syndicale pour discuter avec eux de la Proposition qu'il voulait leur faire au sujet de la Situation de la Cinématographie française.
Les membres de la presse corporative et quotidienne avaient été spécialement convoqués à cette Téunion.
Au bureau étaient présents :
MM. Jules Demaria, président, Charles Pathé, Président d'honneur, MM. Brézillon, Kastor, “ Benoit-Lévy, Lordier, de Morlhon, Ollivier et L. Meignen.
Au début de la séance, M. Demaria, ouvre la série ES discours par un éloge très applaudi de l’œuvre de M. Charles Pathé.
; _M. Charles Pathé, donne au Commandant Olli
Vier le soin de lire la proposition suivante que nous donnons in-extenso ci-contre :
Projet d’Association présenté par M. Charles Pathé
Messieurs,
Je crois devoir déclarer, tout d’abord, que j'étais loin de m'attendre à me trouver en présence d’une aussi nombreuse assistance. J'ai été surpris par le libellé de la convocation qui a pu faire supposer à chacun de vous que je me proposais de présenter un projet concret et définitif des moyens ÿ employer pour défendre ou rénover l'Industrie Cinématographique nationale.
C’est à M. Nozière que revient le mérite d’avoir provoqué cette première réunion qui ne peut pas être décisive; tout au plus pourra-t-elle nous donner une idée des difficultés auxquelles les éditeurs, loueurs et auteurs sont appelés à se heurter. ;
Dans ma pensée, la situation particulièrement grave sur laquelle je vais attirer votre attention ne devait être exposée qu’à quelques représentants de l'Industrie Cinématographique réunis en petit comité.
Mais, de ce que notre aimable Président, M. Demaria, a