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Le Courrier Cinématographique (November 1918)

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18 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE LES Soirées Cinématographiques Parisiennes CINÉMA SAINT-PAUL Un bon point pour l'orchestre de Saint-Paul. Les orchestres bien composés ne sont pas si nombreux et le devoir du crtique est de les signaler où ils se trouvent. Les musiciens du Cinéma Saint-Paul sont des artistes et contribuent à la renommée de l'établissement. Pour un ciné de quartier, le programme est fort bien compris. ci, la clientèle est plus difhcile à contenter que sur les boulevards, elle en veut pour son argent. Nous avons : documentaire, Saint-Paul-Journal, actualités de guerre, un Charlot (évidemment), l’inévitable épisode (7°) du Mystère de la . Double-Croix et une comédie américaine: vous le voyez, c’est copieux. $ Que dire du 7° épisode du Mystère de la Double-Croix? Comme tous ses prédécesseurs, son apparition sur l'écran fut accueilli par un ah! prolongé de satisfaction. Décidément, le ‘ spectateur aime le genre, il en demande, pourquoi ne pas lui donner satisfaction? Et puis, Miss Mollie King est si jolie! Vingt et un, la comédie américaine, a été appréciée comme il convenait par une salle fort bien disposée. L'imbroglio causé par une erreur d'identité est agrémenté d’une histoire d'amour des plus gracieuses. Les scènes sent:mentales se croisent avec des séances de boxe et c'est très bien. Bryan! Washburn, sympathique et juvénile, supporte sans fatigue le double rôle de Mutferton et Jimmy Care. Allons, l'habile direction du Cinéma Saint-Paul connaît son public et elle sait bien ce qu’il lui faut. En continuant ainsi, on ne peut que lui promettre de fructueuses recettes pour toute la saison. Mais pourquoi le bonisseur, à l'extérieur, s’obstine-t-il à annoncer LA 7° épisode du Mystère de la Double-Croix ?.… F. CAMoIN. S,2000000500000000020000000000000200000 3 Vous avez tous retenu ce titre : $ 5 La Maison de la Haïne À ON DOCOMENT La question du pourcentage a déjà fait couler beaucoup d’encré et prononcer de nombreux discours. Elle a aussi donné naissance à plusieurs formules d'application. Des projets de contrat ont même été rédigés. C’est un de ceux-ci que nous publierons à titre documentaire. fl fut présenté par M. Charles Pathé au cours d’une réunion de futurs adhérents au cartel. ACTE DE SOCIÉTÉ Des Editeurs et Loueurs de FILMS CINEMATOGRAPHIQUES Passé devant Me ., Notaire à PARIS EXPOSE DES MOTIFS L'exploitation des films par la location, bien qu’elle ai été relativement fructuéuse en ces derniers temps, deviendra très difficile après la guerre, par suite de la constitution des groupements américains très importants, auxquels une production intensive permet de faire une sélection de sujets dont le prix de revient, totalement amorti par l'exploitation aux Etats-Unis, en Angleterre et dans les Colonies anglaises leur permettra, dès la fin des hostilités, de faire la conquête du marché français dans des conditions extrêmement pénibles pour les Editeurs français. A ces groupements américains, viendront se joindre les grandes firmes italiennes, le trust actuellement en forma” tion en Allemagne et les jeunes Sociétés scandinaves dont la production commence à se répandre dans le monde entier: Il faudra alors compter avec une multitude de commis sionnaires, lesquels, moyennant quelques milliers de francs: obtiendront le droit d'exploitation en France et qui, même sans réaliser de bénéfice, prendront une part importante de la clientèle de première et seconde visions. Les Maisonÿ d'éditions françaises actuelles verront leurs recettes diminueér, sans compensation d’aucune sorte, c’est-à-dire San diminution appréciable de la valeur des négatifs amortis et des frais généraux à supporter pour l’entretien des orgañisations de location. Enfin, il n’est pas douteux que l'introduction en France ae négatifs déjà amortis, en totalité ou en partie, dans leu” pays d’origine, est de nature à porter un coup funeste à Ja production française, si celle-ci n’est pas protégée, par une barr ère puissante, au moyen de mesures énergiques, obligeant les exploitants à encourager la production nationale par l'introduction d’un pourcentage déterminé de films fran çais, dans leurs programmes hebdomadaires. Ce sont toutes ces raisons et surtout la dernière qui ont déterminé les soussignés à réunir leurs intérêts en commu en fondant une Association Cinématographique, laquelle aura en outre pour effet de garantir les exhibiteurs contre les prétentions exagérées de certains producteurs qui, €! mettant leurs premières visites aux enchères, imposent des conditions ruineuses aux exploitants des grandes villes.