Le Courrier Cinématographique (November 1918)

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4 ! Le CouURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE TR — ———————— ————————————— —— ——————"—————————…— — — ———…—…—…—…—…—…—…".…"—". —…—"…”—"…" _———]]—]-—]————— —— 2m sans son agression stupide, elle y fut certainement parvenue. 6 Eh bien, grâce à l’« Educateur universel », nous serons désormais à l’abri d’un semblable asservissement. Par lui, on connaîtra à quelles misères nous entraînait notre profonde ignorance du marché mondial; par lui, nous apprendrons comment, en sachant reprendre sur la mer la place que nous occupions jadis, en trafiquant avec le monde entier, sous le couvert du pavillon tricolore, la prospérité économique peut venir couronner la glorieuse victoire de nos armes sur les champs de bataille. Dans une prochaine causerie, j’exposerai comment, par L'Educateur universel, pourra être assurée la définitive prépondérance française. Paul FÉvVAL fils. Notes d’une Spectatrice LES TOUTOUS AU CINÉMA Chacun a sa manie, vous, c’est pour les toilettes, les meubles, les chapeaux, les fourrures, que vous allez au cinéma... Moi, c’est pour les toutous…. — Pourquoi? Cette question! parce que je les aime... — .. el parce que je trouve que c’est encore eux qui jouent avec le plus de sincérité et d'art. — Eux, au moins, ils sont ( nature », et puisque c’est là la difhiculté du grand art, ils v atteignent sans se fouler la patte. ; . , . — Ce que j'aime en eux, c’est qu'ils ont beau être cabots, ils ne sont pas du tout cabotins. Ça nous change des autres. — Ah! nous » venons! L'art de metteur en scène! Justement, c’est là où je voulais en venir. Si les toutous nous émeuvent tant au cinéma, c’est qu'ils sont admirablement dressés et le mérite en.revient au metteur en scène. — Complètement d'accord — et non à l’auteur, dont le seul travail aura pu être d'indiquer que Boby, Miska, Kroumir ou Cyrano doivent exécuter mille et mille facéties réjouissantes. — Le tout est de les régler! et c'est affaire au metteur en scène. — Æi de les exécuter! et c’est affaire au bon « cagoïnce ». Ce n’est pas d’un mince travail, crovez-moi sur parole, je sais de quelles peines et de quels morceaux de sucre — par ces temps de restrictions! — j'ai pu obienir que mon Cyranez fasse le beau et donne la patte! He . , . 0 . . . . . 0 + . , . . — Alors, quand je vois cela au cinéma, ça me transporte. C’est bien simple, je n’y vais que pour eux... Ce n'esl pas pour le scénario ni pour le jeu des acteurs, c’est pour. — Et! à propos! vous ne savez pas? Il paraît que je suis prise à partie dans un journal de théâtre au sujet du droit d'auteur que je réclamais pour le couturier, le tapissier, les artistes, les. — C'est bon, laquine, je vous vois venir. Vous allez aussi en réclamer pour eux. : Après les cabots, les toutous!.…. LuiciA REzZzoNIco D. T. UN MYSTÈRE La Cinématographie Française est née. la veille de la Victoire. Faut-il penser que cette éclosion prématurée lui portera la guigne, et qu’elle aura des démélés pénibles avec le Ministère du Ravitaillement, par suite de la débauche de papier qu’elle nécessite? Peu importe! De Reusse, son aimable directeur, n’en est pas là Que peut-il craindre? C’est un vieux journaliste qui en a vu bien d’autres au cours de sa carrière, et puis, n'est-il. pas flanqué, étayé de son inséparable allié Louchet, le Napoléon des fermiers de publicité? Or, Louchet est un costaud. Il a déjà fait toucher les épaules à pas mal de’financiers. Il est bien capable de tirer trois numéros de ce luxueux nmWgazine, qu’il sacrifie aux fantaisies de son excellent ami de Reusse. N'a-t-il pas déjà réalisé un tour de force aussi brillant pour le prodigieux Ciné-Magazine qui. que... L'essentiel, n'est-ce pas, pour l'instant, c'est d’en f'cher plein les yeux au vain peuple de Cinémapolis. Dame! Quand on est le plus beau, le plus lourd, le plus chic, le plus moderne, le mieux imprimé, le seul, l'unique, l'indispensable, etc. etc. F ; Mais pourquoi de Reusse s'est-il prêté à cette singu lière opération? Pourquoi ce déguisement? : En somme, la Cinématographie Française, c’est Hebdo Film sous une autre couverture, sous une couverture qui n'est même pas inédite, car il me semble bien en avoir vu de semblables, il y a quelque temps, dans une grande maison d'édition qui en reliait ses scénarios. Est-ce simplement un changement de titre? Celui d’Hebdo insuffisait-il à ses destinées glorieuses? Alors, pourquoi jouer la comédie du lancement d'un nouveau journal? Pourquoi ne pas annoncer tout simplement : Nous changeons de titre, c’est un simple « virement ». ‘ Est-ce une petite démonstration pour nous étonner. Je ne peux l’admettre. L'ami de Reusse connaît trop son métier, et nous connaît trop bien... ; Je ne serais pas fâché d’avoir l'explication de ce mystére qui me semble absolument impénétrable. Notons encore qu’il ne doit pas s'agir d’une affuire comnterciale. Après avoir annoncé à sés lecteurs que l'abonnement serait coté 50 francs, l'administration de : la Cinématographie Française ajoute que le journal