Le Courrier Cinématographique (December 1918)

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8 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUR L'ÉCRAN La Cinématographie en Alsace. Comme suite à la demande faite par la Chambre Syndicale Française de la Cinématographie au Service Cinématographique de l'Armée, au sujet de la situation de notre industrie en Alsace, son Président a recu la lettre dont extrait ci-dessous, du Conseiller d'Etat, Commissaire de la République à Colmar. Il est inutile d'insister auprès des maisons de location pour qu'elles se mettent en mesure de donner satisfaction complète aux désirs exprimés par M. le Commissaire de la République. Le: Président de la Chambre Syndicale rappelle à ses collègues qu’il est à leur disposition pour toutes les démarches relatives aux transactions avec l'Alsace et la Lorraine. D'ici quelques jours, il donnera communication, dans une réunion spéciale, des renseignements fournis à cet égard par la S. C. À. Je me préoccupe de faire reprendre, dans les cinémas de Haute-Alsace, les représentations interrompues. Je compte, à cet effet, prier les Directeurs de se mettre en relation avec des maisons de location frangaises. Je vous demandé, en conséquence : 1° De vouloir bien me donner la liste des maisons de location; 2° De vouloir bien insister auprès de ces Maisons pour que les programmes fournis comprennent au moins un tiers de sujets militaires, et contiennent particulièrement des sujets patrioliques. Au Nouveau Cirque. Toujours du nouveau, telle est la devise de M. Charles Debray, le sympathique directeur. Cette semaine, nous avons eu le plaisir d'entendre M. Pélissier, le célèbre artiste comique parisien, dans ses nouvelles créations; Benevol, le plus fort spirite actuellement connu dans ses démonstrations les plus déconcertantes; Bergeret dans ses imitations toutes d’actualités; Salvator et son cirque miniature; la jolie antipodiste Lakitta, les célèbres clowns Bijou et Goliath, Cholot, le roi des écuyers, dans une scène à cheval des plus comiques, enfin plus de vingt attractions toutes de premier ordre. La représentation a lieu tous les soirs et en matinée les jeudis, samedis et dimanches. J Au collet. On nous avise que la bande noire qui, depuis plus de deux mois, mettait en coupe réglée les loueurs de films, est enfin sous les verroux. C'’ést grâce à un hasard heureux qu’elle put être prise sur le fait, au Comptoir-Ciné-Location Gaumont, où l’une des plus habiles tireuses au film se proposait d'opérer. La justice tient en ce moment le chef de la bande. On a découvert aussi le recéleur chez lequel de fructueuses perquisitions ont permis de retrouver pas mal de films disparus mys térieusement. Un certain nombre d’arrestations ont été faites; d’autres, sont imminentes. Bientôt, tout ce joli monde sera hors d'état de nuire. se. Petites Nouvelles. M. Marcel Fusero, le fils de l’imprimeur-gérant du Progrès de Sétif, un de nos plus aimables confrères, est actuellement en traitement à l'hôpital où il achève de guérir une grave blessure reçue lors de l’offensive du 18 juillet. L'Agence Générale Cinématographique, succursale d’AIlger, 14, rue de Mogador, possède un nouveau directeur. C’est M. A. Milliéry qui présidera maintenant à ses destinées. M. Ugo Ancillotti, 8, avenue de Sceaux à Versailles, a vendu et cédé à la Société Damagnez et Cie, 141, boulevard Montparnasse, à Paris, le cinéma qu’il exploitait à Puteaux, 35, rue Eichem-Berger. . Le 20 décembre prochain, l'Olympia-Casino de Nice, transformé en music-hall, ouvrira ses portes, sous la direction de M. Juliano. Un salon. de thé, installé avec beaucoup de goût, et attenant à la salle, sera mis à la disposition des spectateurs. Mile Delsemme, venue de Bruxelles, était à Paris cette semaine. Elle nous a fait, au Courrier, le plaisir d’une aimable visite de la part de la maison Hackin qu’elle représente. Mile Halley, l’aimable directrice du Film Français, est entrée dans une maison de location parisienne comme directrice commerciale. La matinée donnée par la Ligue Maritime Française, au Tiocadéro, au bénéfice de ses œuvres, dimanche dernier 1: décembre, a remporté un succès considérable. Notre ami Léon Brézillon, Président du Syndicat Français des Directeurs de cinémas, vient de demander au Ministre de la Guerre, au nom des divers groupements de l’industrie du film, la mise en sursis illimité de tous nos collègues mobilisés. Espérons que sa demande sera agréée. Cette initiative est de toute opportunité. Le Président Wilson est en route pour l’Europe. Son arrivée en France sera précédée de celle du vapeur Orizaba qui transporte, dit-on, des journalistes et 120 opérateurs de prise de vues chargés de filmer les diverses phases du voyage du Président des Etats-Unis. Notre excellent ami, Sylvain Brémond, qui fut pendant quatre années mobilisé au 7° bataillon territorial de chasseurs à pied, comme sous-officier, est rendu à la vie civile. Sa classe vient d’être démobilisée. M. Brémond nous en a fait part luimême en nous rendant visite. Nous sommes heureux de saluer notre ami à son retour et de lui exprimer toute notre sympathie.