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% Année N° 3. (Édition de guerre). Le N°: 30 centimes 18 Janvier 1919 0000000000000000000000000GEO
Le Courrier
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PENDANT QU'ON SE BATTAIT
(par un VIEUX PHOTOGRAPHE)
Nous avons reçu de M. Paul Féval Fils la lettre mandations puissantes, afin d'obtenir, loin des
Suivante :
Mon cher Le Fraper,
cou a jusle un an, jour pour jour, sous le titre « Propa€... neutralisée », j'écrivais dans votre Courrier : ra n Monsieur H..., sujet scandinave, vient d'acheter en | Usivité au Service Cinématographique de l'Armée, le mn film, La Puissance militaire de la France! , ( Flagrante à inconséquence de neutraliser ains!, aux mains “n neutre la propagande française et d'interdire le marché iux RArEurs français... + Je me de ce qu’il adviendrait de notre propan ce pays, déjà tiède, s’il plaisait à cet acheteur d'uiiae n exclusivité dans le seul sens restrictif, c’est-à-dire en Péchant la projection du film concédé?! » pe ien, je ne croyais pas être si parfait prophète. Ledit % n'a jamais été projelé là-bas; il est resté en carafe dans Poches du boche intermédiaire, M. H.…., qui, lui-même, Aujourd'hui catalogué sur les listes noires. à ë dire que « ledit amateur » avait manifesté un peu haut Mai s Publiquement son mécontentement de ne pouvoir faire Masse, pareillement, sur les bandes officielles de la
M arine.
Bande e iser $o
À vous. Paul FÉVAL fils.
Que M. Paul Féval ne s'étonne plus. Pendant a Se battait, en 1915, il y avait à Paris, un solHe € 2° classe qui, s'étant subitement découvert des
Pütudes ; insoupconnées, courait les antichambres des inistères, pour solliciter de tous côtés des recom
champs de bataille, un poste d'avenir et de tout repos.
Comme, à cette époque, on ne refusait rien à des gens puissamment recommandés, le 2° classe trouva le filon. Et ce fut ainsi que M. Pierre-Marcel Levi entra à la Section Photographique de l’ Armée.
Dans les tranchées du Ministère de l’Instruction Publique, l'avancement est rapide, que dis-je .vertigineux |
Après quatre mois de service, M. Levi était officier, avant la fin d’une année, il était Chevalier de la Légion d'honneur, au titre militaire, bien entendu, mais on n'avait pas attendu ce galon et cette décoration pour lui confier la direction, sans contrôle, de la
Section Photographique et Cinématographique de
guerre.
Ce Monsieur avait su habilement persuader à ses chefs, qui n’y entendaient goutte, que la fabrication et la vente des photographies et des films de la guerre était une affaire excellente dont l'Etat retirerait des bénéfices prestigieux.
Sur la foi de ces affirmations, on accorda à la Section Cinématographique une subvention de 400.000 francs par an et l'autonomie financière, c'est-à-dire la’ faculté. pour M. Pierre-Marcel Levi de faire du commerce avec les photos et les films de la guerre, et de les vendre comme il l’entendrait, touJours sans un contrôle professionnel qui aurait été on
dis da Hot