Le Courrier Cinématographique (Jan 1919)

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12 | LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUR L'ÉCRAN Vers le Progrès Un merveilleux effort pour exalter la science et l’art succède aux agitations de la guerre. L’inassouvi du cœur et de l'intelligence nous pousse toujours plus fortement dans la lutte féconde des entreprises. Dans ce développément des. affaires, nos abonnés et nos lecteurs prennent leurs places. Nos amis trouveront chez nous des conséils avisés pôur rédiger leurs acte de société et leurs contrats, pour solutionner au mieux leurs affaires et leurs procès. Es La Croix. L'Officiel nous apporte, avec l’élogieuse citation ci-dessous, la promotion du sous-lieutenant Charles Delac dans l’ordre de la Légion d'honneur : Charles Delac, parti le 2 août 1914, comme caporal d'infanterie, pendant un an à l’armée de Lorraine (Fliray, Signal de Xon). Deux ans avec l'armée d'Orient, nommé sergent, buis. sous-lieutenant. Croix de guerre avec citation qui dit entre autres : « Sur les premières lignes, en Serbie, en Macédoine, à Monastir, a loujours marché avec tous nos détachements avancés, -se réservant les missions les plus dangereuses; ‘modèle de conscience, de dévouement, de courage et de modestie. » : À la constitution du Cabinet Clemenceau, appelé par M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat à l'Administration de la Guerre, comme chef-adjoint de son Cabinet; nommé Chevalier de la Légion d'honneur. Toutes nos affectueuses sympathies et nos compliments au nouveau légionnaire. Résurrection. Notre confrère M. R: Freytag, récemment démobilisé, rentrera sous peu à Paris. Il consacrera tout son temps à la résurrection, qu’il espère prochaine, de son journal CinéCommercial. Ainsi que le veut son titre, Ciné-Commercial sera avant tout un journal d’affaires spécialement consacré aux industries cinématographiques et photographiques. Il réservera une large place à la projection fixe et s’efforcera d’éviter le retour sur le marché français des nombreux appareils et produits made in Germany qui l’encombraient avant la guerre. Entre autres surprises qu’il réserve à ses abonnés, Ciné-Commercial prépare un grand concours photo-cinématographique. Comme avant guerre, ses bureaux seront 17, rue de l’Aqueduc, Paris-Xe, Avis aux mobilisés. Dans le but de rendre à la Cinématographie Française les collaborateurs qui lui font défaut, les scénaristes, metteurs en scène et opérateurs de prises de vues, dont la situation militaire permet une demande de mise en sursis, sont priés de faire parvenir de suite tous les renseignements utiles à la Société.des. Auteurs de Films, 16, faub. Saint-Denis, le Comité devant: avoir une entrevue prochaine avec le Ministre compétent. * ds Ceux qui rentrent. Parmi ceux de nos amis que la démobilisation libère, citons, cette semaine : M. Jean Mariani, un des vieux du cé. | M; Jean Mariani est fort connu. Il fut opérateur au temps de la paix, directeur ensuite. M. JEAN MARIANI. C'est un proféssionnel de première valeur qui compte de nombreuses sympathies dans la corporation. Il nous est agréable de saluer son retour et d'enregistrer une belle énergie de plus dont notre industrie s'enrichit du fait du retour de M. Jean Mariani, qui a fait, comme les meilleurs, glorieu sement son devoir aux armées. = Le capitaine Jean Fleurat, du 316° d'infanterie, un cinématographiste de dernière heure (M. Jean Fleurat venait, en effet, d'entrer à la Compagnie Générale du Cinématographe lorsque la guerre éclata , est également sur le point de rentrer dans la vie civile. Fait prisonnier le 20 septembre 1914, pendant la bataille de la Marne, il arrive en droite ligne des casemates boches où, pendant quatre années, il attendit la victoire de nos armes avec une foi inébranlable en l’avenir. Le capitaine Jean Fleurat est aussi venu au Courrier nous faire part de ses projets, nous apporter le témoignage de ses -mpathies. Nous le retrouverons parmi nous. En sa personne, l’industrie du film fait une bonne recrue, car il nous apporte l’appoint d’une activité toujours en éveil et d’une intellectualité des plus élevées. Le Courrier lui souhaite la bienvenue. À bientôt, mon capitaine.