Le Courrier Cinématographique (Feb 1919)

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4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE là S. C. À., ne pouvait être en odeur de sainteté auprès de ce service. La raison? Il payait trop bien et trop cher des films détestables de propagande — films que le simple bon sens aurait dû faire mettre gratuitement à sa disposition. — Il avait encore l’outrecuidante prétention de les vouloir bons pour être projetés en pays neutres, malgré l’inavouable mauvais vouloir de « la Section », mauvais vouloir qui se traduisait par l'envoi, avec quarante-cinq jours ou deux mois de retard, de bandes striées, effluvées, en mauvais état. Or, notez bien ceci, on avait imposé à l’acheteur un abonnement pour deux copies, payables d’avance, alors qu’une seule lui suffisait. Loin d’être un Suédois allemaniste, M. H... est un sincère ami de la France; il l’a bien prouvé durant tout le cours des hostilités en perdant de l’argent pour soutenir ses convictions ‘et à notre seul profit. D'ailleurs, pourrait-il en être autrement, puisqu'il est le gendre d’un officier de l’armée française? Non seulement M. H... servit la propagande de notre pays, en Suède, avec une ténacité remarquable, mais encore, mieux inspiré que nos bureaucrates, il ne cessa de leur envoyer des rappoïts pour les inciter à donner à leur production un tour plus approprié à la mentalité des neutres qu'il s'agissait de nous rendre favorables. Voici quelques extraits de ces rapports : Aktiebolag et Filmagenturen Paris, le 31 janvier 1918. Stockholm 137, faubourg Saint-Denis (X°. . Londres; Paris, Copenhague A M. Pierre-Marcel, chef du Service Cinématographique de l’Armée. Le grand film la Puissance Militaire de la France a d’abord été montré en une séance privée à l’Impérial de Stockholm, le 6 décembre 1917, devant les Ambassadeurs de Grande-Bretagne et de France. Y assistaient deux ministres, M. A. Lindman, ancien président du Conseil, les membres des _légations alliées et amies, les consuls, des officiers, des écrivains, des artistes, des médecins, de gros négociants. Sa séance eût un indiscutable et brillant succès. Plus tard, le public montra un grand intérêt pour ce film qui lui donna l'impression de l'énergie française... La Skandinavisk Film-Central m’écrit : 10 janvier 1918. Tous les films de guerre français que nous vous avons achetés et vous achèterons, vont être exploités dans les villes et grands villages de Suède tant que les copies seront en état de passer. Quelques Annales sont intéressantes, mais la plupart ne le sont guère, je vous l'avoue dans l’intérêt de la cause... Le rapporteur constate ensuite, avec une bonne grâce résignée, que son traité avec la Maison de la Presse l’oblige à prendre ces deux copies, au prix de un franc le mètre payé d'avance tous les rossignols qui ne sauraient chanter ailleurs. Mais écoutez cette révélation : Pendant que lPAngleterre, l’Amérique et la France défendent l’exploitation des films vierges ou impressionnés, l'Allemagne facilite le commerce des films IMaliens. En effet, STE SE RON TR PE TE ER A nr PRE LR l'Italie a obtenu libre passage à travers l'Allemagne os films, à la condition que l'acheteur Suédois ou Scandinu prenne un métrage égal de films allemands! Sur les instigations répétées de M. Holmberg, aux efforts de qui la Section opposait sa décourageante inertie, M. Pier Marcel aurait dû rénover ses pratiques routinières, intercale! entre ses vues de tranchées, de canons et de baignades — 100 jours les mêmes — des documents montrant la vie français* des paysages, les travaux d’art, les nouvelles invéntions, € p des tableaux ne touchant pas à la guerre, comme le faisaiél les Américains. TRE Û : ê Mais, à ces sagaces et utiles observations, savez-vous © que répondait M. Pierre-Marcel Lévi? — Si vous n'êtes pas content, rompez votre traité! Îl ne nous paraît pas possible que M. Klobukowsky, di teur de la propagande française, soit au courant de ces ! tastiques écarts de son subordonné. rec” DU En agissant ainsi, M. Pierre-Marcel a été à l’encontreé de sa mission, s’est moqué des neutres et de son devoir. Ave un missionnaire de ce calibre de notre côté, c’est miracle * nous avons pu conserver des sympathies de par le monde. : LS ur el En cette affaire suédoise, l’ami de la France était L étranger, son ennemi un Français. Pauz FEVAL fils. 77 Comptoir du Na H, BLÉRIOT: |; CONSTRUCTEUR £ 187, Rue du Temple, 187 PARIS Téléphone : ARCHIVES 24-79 ; è Fournisseur des plus Importantes Exploitation SRE POSTES COMPLETS POUR EXPLOITANTS ACCESSOIRES, PIÈCES DÉTACHÉES Lo) En Magasin, toujours du Matériel neuf et d'occasion Stock important de Films en solde VENTE ÉCHANGE ACHAT DEMANDEZ LISTE si Ne traitez aucune affaire avant de consulter le Comptoir du Cinématoéraphe où vous 1rouverez certainement fout ce dont vous aurez besoin. FR PCRUs RSE D ÿ L Ù l L | |