Le Courrier Cinématographique (Feb 1919)

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4 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE d'impossibilités, parce qu’il faudra en corser l’intérêt avec des « clous » qui occasionneront de fortes dépenses, etc., etc. e Je le répète, il ne suffit pas qu’un romancier, connaissant bien le public et en ayant la faveur, «se mette » au cinéma pour qu'il y obtienne aussitôt du succès. Abordant un art différent il doit d’abord en conhaître, c’est-à-dire en étudier pratiquement les moyens d'expression, le « métier ». Imaginez un pianiste voulant devenir un violoniste : sa science musicale lui servira, certes, et beaucoup, avec ce nouvel instrument, mais combien de travail il devra s’imposer pour y acquérir de la virtuosité! Une histoire se conte à l'écran suivant les mêmes principes psychologiques que sur le papier, ou sur la scène, mais elle s’y exprime avec des moyens absolument différents. Et, par d'importants côtés, le groupement, l'éclairage, l'opposition de tons, etc., le cinéma se rattache à l’art pictural.… Quant aux qualifications d’un metteur en scène elles sont innombrables et même contradictoires. Il doit être un lettré, un auteur dramatique pour suivre l'action et l'intensifier, un acteur, pour «indiquer », un dessinateur, un peintre, un photographe, un décorateür, un costumier, un expert en art ancien et moderne et en ameublement... Il doit connaître à fond les usages mondains — non seulement ceux de France, mais ceux de l’étranger — et aussi les modes, françaises et internationales, masculines et féminines, le monde du sport et celui des affaires, où se passent beaucoup de scénarios. Il doit être autoritaire et diplomate comme manager d'artistes, extrêmement ordonné, capable de se lever tôt et de supporter les pires fatigues.…. etc., etc. Cette compétence encyclopédique vous fait penser à Michel Ange? à Léonard de Vinci? Ne vous emballez point! Il faut croire qu’elle 2’est pas d'une si grande valeur puisqu’un metteur en scène est généralement moins bien rétribué que ses principaux interprètes. J. JosEPH-RENAUD. POINTES SÈCHES | | ER || Sénateur de la Guadeloupe, M. Henry Bérenger n'es (a du tout de ces pères-conscrits dont il est facile, — sin9f bon ton, — de railler l’indolence assagie. C’est un ol d'action, je l’écris sans jeu de mots. Lettré sans vanité inop” porlune, disert sans vain fracas, il fut tour à tour, mais ci un égal-bonheur, homme politique et journaliste, écrivain # | | conférencier. Homme politique, comme député d'abord, comm {eur ensuite, son labeur fut énorme. Pendant la guerre: ! # monifa un des-membres les plus utilement actifs de la Cons mission sénatoriale de l’armée, et M. Clemenceau, à ce de ’eut pas de collaborateur plus assidu. Depuis, il fut cho pour assurer la réglementation en France de l'importation ® pétroles et des carburants. Tâche délicate dont on peul "4 ROUE 4 Æ : eufe aujourd hui qu'elle touche à sa fin, qu’il se tira avec hont Fe e j0 Heni) e séndr Malgré ce bagage qui n’est pas mince, c’est plutôt l raliste que le public connaît et aime sous le nom de M. Bérenger. C’est que, depuis de fort longues années, M. Fa Bérenger combat sur la brèche à découvert. Il fut de tou les grandes batailles républicaines et s'y dépensa avec El é'onnante et multiple vigueur. N'était-il pas directeur , rédacteur en chef en même temps, de l'Action, du Siècle, j Voltaire? La conduite de trois grands journaux suffsail sine à son activilé. ne. Depuis 1914, il a pratiqué dans son plus large esprit: “ ja He RES ÿ D , (2 politique d'union sacrée que trop de ceux qui l'avaient É. : fil née trahirent avec éclat. Il ne vit plus qu'un seul P4 de servir, celui de la France, et tous les jours, dans son Ke de Paris-Midi, il la servit avec autant d'éclat que de pal” tisme. Cela lui valut d’ailleurs d’être copieusement mod” puis injurié par celle presse spéciale où s'illustre M. Bis J'imagine qu’il fut sensible à cet honneur. N'est pas qu! 4 j l'ennemi de ces gens qui, devant tout à leur patrie, sont 1 prêls pourtant à la renier. #4 DT ! RARE) Son silence actuel s'explique assez par_les fonctions el sale cielles qu'il assume. Mais ceux-là même qui se réjouls” ii pour lui qu’elles lui fussent conférées le regrettent aujou" pour eux-mêmes. DE HE … ct vd Car jamais personne n’est tout à fait content. Ainsl ? ZAC: Ce Te es dl) | À monde... (1) Le Courrier du Parlement.