Le Courrier Cinématographique (Feb 1919)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 5 F RE Nouvel Welle Aurore, en collaboration étroite avec le Sand romancier Gaston Leroux. ( Le schéma de l'œuvre m'a enthousiasmé, me | dit René Navarre, car j'y ai découvert autre chose } des aventures banales et toujours répétées que « Yoyons se dérouler périodiquement dans les ” 4 Fe épisodes. La Nouvelle Aurore est un drame €lcat et angoissant dans lequel le talent puissant ; à Gaston Leroux a pu s'élever une fois de plus no Juste mesure. On y relève une forte partie {« 6 et Joyeuse qui amène à point la détente (Q.. ‘Saire, au moment le plus terrifiant du lame, » L'œuvre littéraire est de haute envergure. Elle est D spécialement pour le Cinéma. Le texte du Man est écrit-au fur et à mesure que l’action se dé lou, : ; le Sur l'écran. Pas de coupures, par de raccords Sastreux. étte collaboration étroite de deux intelligences, * 10 âmes d'artistes, doit produire une œuvre ma* grande et forte, qui relèvera encore le niveau néma, et en même temps celui du film français. égale | ais, ajoute René Navarre, dont la mod: je "M talent, il faut attendre le jugement du public. tr Le LE confiance, car rien n'a été négligé pour obtea à résultats les plus satisfaisants. Tous les sacri4 argent ont été consentis. Quant à mes collaÀ ‘ns tous artistes de choix, ils se sont donnés D. cœur à l’œuvre commune. La Nouvelle Au3 re une des plus belles gloires du film. » pk ai trouvé en M. E. Violet, le metteur en scène, coll, intelligent, le plus actif et le plus précieux des dr, 'ateurs. Une grosse part du succès lui revienŸ ainsi qu’à mes deux opérateurs, que j’associe à € réussite et dont je tiens à citer les noms. Ce sont ne, Coteret etRollin. Leur photo est admirable. |. choisir les sites les plus pittoresques, les coins Plus jolis, et en tirer le maximum d'effet. » à Comme je demande à Navarre s'il ne craint pas + ‘ésenter un nouveau film à épisodes après tant les, 1] me répond : cteur ne crois pas que ces épisodes effraient les didans $, car ils plairont au public. L'action se passe k : milieux les plus variés, dans des paysages évêne Ts nouveaux, des décors splendides et réels. Les Rèren ‘5 s enchaînent admirablement, mais ils difha] à chaque épisode, tenant toujours le public en el à : : ne pour arriver vraiment, non pas au sempiternel ( (à D... et unique clou dit ( sensationnel », souvent raté, mais à des scènes sincèrement émpoignantes. » « Mes interprètes? tous excellents : Mmes Suzanne Linker, Rachel Devyris, Henriquez de l'Opéra, et deux jeunes artistes qui seront, je crois, deux révélations, une jeune première, Mile Jacqueline Arly, et Lise Musette. « MM. Davert, Caméré, et quelques autres qui ont fait de leurs rôles des compositions étonnantes. «(« Je vous assure que nous exécutons chaque jour « de véritables tours de force, et que le public, en « applaudissant La Nouvelle Aurore ne se dou(tera pas des ruses d’apache qu'il nous a fallu em« ployer pour obtenir la villa rêvée, le château con«« voité, le site désiré et qu'il faut conquérir. « J'ajoute que le roman de Gaston Leroux sera « publié dans Le Matin, à la place d’honneur, « c’est-à-dire au rez-de-chaussée, où les milliers de « lecteurs du grand journal pourront suivre toutes « les péripéties du film qu'ils verront ensuite se « dérouler sur l'écran. « La Nouvelle Aurore sortira le 25 avril. Elle « fera honneur à son auteur, écrivain de talent dont « la réputation est bien établie, et honneur aussi au (« cinématographe qui doit, après les brillantes vic« toires de nos armées, conquérir à son tour ses let(tres de haute noblesse. » = = 2 A KR ARR À = R Et cette dernière parole à peine prononcée, René Navarre disparut... Il ne me reste plus qu’à poser le point final au bas de cet article, premier bulletin mis par Le Courrier dans l’urne du succès, vote de confiance et de sympathie. Bravo, ami Navarre. Je vous prédis un nouveau triomphe. J'espère que mes lecteurs se souviendront de la Nouvelle Aurore. Qu'ils se pénètrent bien qu'un film, marqué du trèfle à quatre feuilles portebonheur de votre blason, est toujours applaudi du public. CHARLES LE FRAPER.