Le Courrier Cinématographique (Feb 1919)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Notes d’une Spectatrice Elle aimait trop le bal … C’est ce qui la fera vivre. Puisque la Danse est le traitement du jour appl'qué à tous les tempéraments. La Danse est de plus en plus à la mode. De hautes sommités esthétiques, hygiéniques… médicales s'en préoccupent à qui mieux mieux. C'est fou de penser le nombre de gens qui préconisent la danse comme moven d'améliorer une race que-d'aucuns — comme les Allemands de 1914 —— prétendaient être dégénérée. On le leur fit bien voir !.… Mais, pour en revenir à nos menuets, pavanes et passepieds, si nous en croyons les spécialistes de cet art plastique, la danse — que j'avais cru un exercice de sauts en cadence — redonnera le respect du corps humain, perdu par la décadence actuelle du spectacle. Elle — toujours elle —— aura ‘une part très grande dans l'éducation du public et con'ribuera a former — hors des livres et des abstractions d’esthètes — une notion de beauté, naturelle, simple, actuelle. Moi — le moi est haïssable, on l'a dit avant nous — je n'y vois pour ma part aucun inconvénient! Mais l'important, je crois, serait de nous montrer d’autres figures de danses que celles qui bénéficient momentanément d’une mode... cruelle, comme toutes les modes, d’ailleurs. Il n'est pas de films anglo-franco-italo-américains qui ne nous les montrent, ces danses. Si c’est ça la danse du jour. non, merci! pas pour moi... el j'en connais plus d’une auxquelles Victor Hugo, le Père ‘et le Grand-Père, comme le nommait son disciple Mendès, ne pourra faire le reproche de trop aimer le bal... car, si c’est de danses qu’elles doïvent périr, ce ne sera certes pas de ces rag-times, {ous issus de langos et autres matchiches vicillottes dé nos grandes sœurs. Tout de même, quand on songe que c’est ainsi que le cinéma représentera à nos pelits-neveux — plus tard, dans le futur — les mères-grands que nous seront alors, eh bien, permellez-moi de regretter que la danse du jour ne soit pas la gavotte ou même la gaillarde. Outre le style, ces danses anciennes avaient l'avantage d’avoir de la tenue. Ce dont les modernes apparaissent fort peu pourvues… on me le concédera à LuicrA REZZoONICo pb. T. PROJECTIONNISTES! Il y a PASTILLES ET PASTILLFS mais il n’y a que les nouveaux BILOCS U NION pour une BELLE PROJECTION %# FIXITÉ ÉCONOMIE DURÉE Franco les 10 Blocs 15 francs UNION CINÉMA DE FRANCE 34, Rue CharlesBaudelaire, PARIS Téléph. : ROQUETTE 41-14 VENTE ACHAT LOCATION DE MATÉRIEL: Cette mesure vient d’être supprimée! Pourquoi? N'est-ct VA Comptoir du Cinématographe H. BLÉRIOT: CONSTRUCTEUR 187, Rue du Temple, 187 PARIS Téléphone : ARCHIVES 24-79 En e Fournisseur des plus Importantes Exploitations BELAE 3 POSTES COMPLETS POUR EXPLOITANTS / NN | ACCESSOIRES, PIÈCES DÉTACHÉES | Lo) En Magasin, toujours du Matériel neuf et d'occasion Stock important de Films en solde VENTE ÉCHANGE ACHAT DEMANDEZ LISTE si Ne traitez aucune affaire avant de consulter le Comptoir du Cinématoéraphe où vous trou= verez certainement fouf ce dont vous aurez besoin: A és, M iQ Et PRES NE Re Pere OS Tribune de nos Lecteur’ On nous écrit : Aux Armées, le 11-2-19: Monsieur Ch. Le Fraper, directeu} j du Courrier Cinématographique, Cher Monsieur, : ” Me voici depuis quelque temps avec les armées français en Îtalie et j'ai voulu me rendre compte du fonclionnen de la S. C. À., car il n’est jamais trop tard pour releve' pr erreurs de cette administration. Je vous donne donc quelques renseignements recueillis qui pourront vous se J'ai vu quelques programmes! Ils sont tout simple, « moches » pour employer l'expression vulgaire, maïs précl (ê à tel point qu'un général a même déclaré aux opérateur < « J'aime le cinéma, je ne manque aucune de vos représ® lalions, mais vos programmes sont franchement mauvais: 1e Îl fut un temps où chaque programme était critiqué PE je opérateurs qui devaient dire leur opinion et celle du Pt pis une preuve que la S. C. À. se rendait compte que se pro grammes clochaïent et qu’a-t-elle fait pour y remédier ?.…, a Un fait saillant vous donnera une idée de la parfaite dés à ganisation du service. Le 29 janvier, un film était prés, aux soldats. Film sans titre, ni sous-titre, aucune indicali! 4