Le Courrier Cinématographique (Feb 1919)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

10 el l’on vil cette chose assez bizarre, l'opérateur disant au public ce que le film représentait. Et cela était La Revue des troupes françaises en Italie. Les programmes comportent des films d’un intérêt assez médiocre, des comiques, trop de farces comme si le documenlaire ne pouvait être apprécié. Pourquoi se figurer que le soldat n’est sensible qu’à l’acrobatie ou au comique? Je suis persuadé, et c’est l'avis de tous les camarades, que l’instructif et le documentaire plaisent plus que tout. Puisque j'en suis au chapitre du film, comment se fait-il qu'il a fallu qu’un officier supérieur proteste hautement sur la moralité plus que douteuse d’un film intitulé Une histoire comme il y en a tant! pour que cette bande disparaisse du programme ? Cela paraît invraisemblable et pourtant cela n'est que trop vrai. Sous peu, je vous donnerai tous les détails précis à ce sujet. 1: Quant au matériel, n’en parlons pas! Des lanternes d'il v a quinze ans, des chalumeaux trop faibles, à peine 800 bougies, bref tout ce qu’il faut pour prouver à l'étranger qui fréquente les réunions que nous sommes très arriérés dans ce genre. ! Voilà, cher Monsieur, quelques notes qui, je l'espère, pourront vous être utiles pour l’histoire de la S. C. À. Je vous prie d’agréer l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Lieutenant TAVANO, 107€ d'infanterie, S. P. 90. On nous écrit Mirande, le 12 février 1919. Bien cher confrère, Laissez-moi vous remercier de la publication de mon palas au peuple de Castelsarrasin et, surtout, des corrections heureuses que vous V avez apportées, avant bâclé cette tartine, après une nuit blanche, moitié dans le chemin de fer aux vitres brisées par 10° au-dessous et moitié sur la table de marbre de l’imprimeur, le temps nous a manqué pour en corriger les épreuves et tel pondu, tel imprimé... Le succès. a été un record peu ordinaire. Ma propre exhibition poétique, toute modestie mise à part, fut un des clous de ma soirée d'ouverture. Et cependant j'ai repris celle affaire en pleine décadence avec 4.000 démobilisés de moins, ce qui n’a pas empêché, avec une salle de 500 places, de faire les environs du billet de mille de recette. Quant à moi, j'avais confiance en moi, habitué que je suis aux lancements el à la réussite presque toujours assurée, grâce à mes publicités hors d'usage — routine — aspect, d’ailleurs, sous lequel j'apprécie Le Courrier. ; e commerce sans publicité est une plante sans eau. Nous sommes bien d'accord. Merci d’avoir autorisé mon confrère à produire : C’est la victoire, sur sa scène, lout l'honneur est pour moi. Je vais, au surplus, lui écrire et lui adresser d’autres petites choses À dire. * Merci encore, mon cher confrère, et recevez mes meilleures sumpathies. Joseph LATOUR. = LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE VIEUX-NEUF ‘ surtoul À he SI rs De né de ceux comiques, j'ai éu l’idée, dernièrement, d’en cs k ne nue ù es quarantaine; puis J'ai offert mes services à plusieurs gran s en” Frappé de la stupidité de beaucoup de scénarios, maisons : toutes, sans exception, m'ont répondu de le voyer, qu'ils seront examinés avec la pus grande attention © parbleu ! Je choisis, parmi toutes ces aimables réponses, la plus charmante. Elle venait d’une grande Compagnie, on m'invi STE er SU : ; de tait à venir moi-même. Je fus très bien recu, Je parlal : , rlà « mettre en scène »mes propres sujets ou d’autres, on Pr : TER us Bref, je laïssais 17 cu A 70e RAS ; es Le délai fixé étant expiré, je m'en fus prendre € nouvelles de mes idées. Ce fut un employé quelconque du toul même des conditions possibles. crits.… me reçut, et quand je lui dis pourquoi je venais, il alla simplement chercher ma liasse, sur laquelle il y avail : Cet employé fut set visible pour moi ce jour-là... À : La Société X... m'écrivait : ( 5 vous voulez bien nous communiquer vos idées, nous somme Ê ;] ; méê J'envoie 8 scénarios. . On ets au Inexécutable ou déjà exécuté »… Deuxième éxpérience toujours acquéreurs, etc. répond bientôt : « Mille regrets, nous avons des livr delà de nos besoins. » Troisième essai : « Le Film Ÿ... m’ayant écrit : (Signatul® du Directeur) : « Je lirai volontiers vos scénarios, et s'ils M a | téressent, etc. » J’envoie 8 scénarios. On répond : « Je voi dirai, dans quelques jours, s’il nous est possible de les ex cuter. » Il y a six mois; j'attends toujours des nouvelles: n'ai même pas réclamé mes manuscrits. À quoi bon? Maintenant, comme tout le monde, j'ai envoyé des idé® cà à Z... Comme j'étais aimablement prévenu qu’ « en aucun etil les manuscrits ne sont rendus », j'en ai donc envoyé un P ; 0 ou” paquet qui n'est pas revenu. Il faut croire que cela peut î Jours servir. re DE Dans toutes ces maisons, il y a un « comité de lectu comme au Théâtre-Francais. Ledit Comité glane, et les ‘eurs en scène travaillent avec ces déchets. Dame! S'il fallait payer l’auteur, ou le consulter, 0n € finirait pas! La mise en scène monte facilement à 20: è D der 1110 50.000 francs; s’il faut encore donner 50 francs à | “ j pu à n’y arrive plus; il vaut mieux déformer son idée et . dt a (1) Cet article, que nous exhumons des dossiers poudretl Courricr, a élé écrit au noment de la déclaration de guerl® 1$ 1914, Y a-1-il quelque chose «de changé depuis celle époque ? ne ne serions pas fâchés de le savoir el nous ouvrons les C0 DT du Courrier aux auteurs qui voudiont bien nous le dire: c , e