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LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 11 DR PR re Pr A er tr RIRE
Une action stupide! Et puis, ces vagabonds-auteurs, échappés e la littérature, si on les consultait, il faudrait peut-être en0e leur accorder une petite redevance sur la vente!
Puisque les grandes maisons s’enrichissent avec les billets U 50 francs qu'ils ne donnent pas aux auteurs, que les “Meurs se montrent, qu'ils s'unissent !
ll y aurait une solution, à laquelle je pense sans relâche “us que j’ai été berné par les exploiteurs cités.
€ songe à fonder une Société qui n’éditerait que des films lämatiques ou comiques, imaginés par des auteurs possépat l'instinct scénique particulier au Cinéma. Ces œuvres “liendraient toutes une action évoluant, une action ayant ä Intérêt soutenu. (Les scénarios les plus longs, lancés à préni à grande réclame, ne sont qu’une suite d'événements, M n'ont d’ailleurs aucune raison de cesser!)
‘3 ans cette Société, mutuelle (je vous développerai cette
4 3 la suite) , les auteurs toucheraïent le mess De
13 es œuvres habilement choisies et mises SUPsCÈGE intel:
ment, avec le concours de l’auteur, trouveraient le meil
M Le auprès des loueurs si-souvent déçus, pressés qu'ils
€ choisir. La marque de la Société leur serait une Sarantie,
È Un Système fort simple de réception des livrets éviterait M plagiat,
Le Cinéma est certainement appelé à progresser encore; mais si l’on veut qu'il intéresse, il faut renouveler l'intérêt des œuvres d'imagination. Or, il semble que, comme pour le théâtre, tous les efforts se portent vers le faste de la mise en scène C’est toujours intéressant; mais, comme vous le disiez, les malheurs de la « femme du marin » ou du « gardechasse » se ressemblent trop; le dramatique est trop gros; le comique, qui n’est pas comique du tout, consiste à défoncer des étalages avec un véhicule quelconque... Enfin, les adaptations au cinéma de pièces littéraires demanderaient à être traitées avec tact… Ce sont ces derniers essais qui écartent du cinéma le public un peu cultivé... Quand on veut mettre un personnage célèbre à la scène, il faudrait un peu se pénétrer de la psychologie de ce personnage, et ne pas exagérer, ne pas charger trop. Chaque société ne devrait-elle pas avoir un homme à qui demander conseil pour la mise en scène de tel ou tel sujet. Il y a tant de choses choquantes!
Carl FOLTz. EE ee ee >
Le succès appartient à la maison qui développe sa publicité pour développer ses affaires et non à la maison qui attend le développement de ses affaires pour développer sa publicité.
Les gens pratiques, pratiquent les anñonces,
Le Créateur de
“FANTOMAS”
Interprétera
le Rôle de
ALAS