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18 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Mise au point
Notre excellent collaborateur, Le Vieux Photographe, justemént ému des révélations de M. Holmberg que Paul Féval a publiées dans son précédent article Le Vrai coupable, nous écrit la lettre suivante que nos lecteurs liront avec le plus grand intérêt, ainsi que la réponse de Paul Féval.
Il ne subsistera ensuite aucun doute dans léur esprit sur la bonne foi et la parfaite loyauté du Vieux Photographe et de Paul Féval.
Lettre du Vicux Photographe
Mon cher Le Fraper,
Vous vous rappellerez sans doute qu’en décembre dernier vous m'avez communiqué une lettre dans laquelle M. Paul Féval précisait que la Section Photographique de l’ Armée avait vendu le film La Puissance militaire de la France à un boche déguisé, soi-disant suédois, actuellement catalogué sur les listes noires. M. Féval ajoutait que ledit film n'avait jamais élé projelé en Suède et qu'il était resté en carafe dans les poches du boche intermédiaire.
Etant donné que je m'étais fait une spécialité au Courrier de m'occuper des fai!s el gestes de la S. C. A., vous m'avez envoyé cette lettre en me priant d'écrire un article sur ce sujet. J'ai tiré de vos renseignements les conclusions qui s’imposaient el mon papier a paru le 17 janvier, sous le titre Pendant qu’on se battait.
Or, je fus infiniment surpris, lorsque je vis M. Paul Féval faire amende honorable. Parlant d'une réhabilitation nécessare, il se rétractait en infligeant ainsi, à mon précédent article, un formel démenti qui me rend, en l'espèce, un tantinet ridicule.
Notez que je ne fais pas un crime à M. Féval de reconnaître ses erreurs. Cela dénote, au contraire, du courage et de la bonne foi.
Mais je persiste à croire que cette rectification aurait pu et dû se faire dans Le Courrier en dégageant aux veux de nos lecteurs celui de nos collaborateurs qui n’a commis d’autre ‘aute que celle de se faire l'écho d’une information provenant, “ar votre intermédiaire, d’une source qui ne pouvait être suspeclée.
Je regrette aussi que l’article de M. Féval ne nous dise pas, d’une façon assez précise, quelles furent les personnes qui, en le renseignant, nous metlent lui et moi en si fâcheuse posture, car nous ne pouvons même pas faire remonter à leur origine les imputations inexactes que sa lettre contenait.
Aussi vous serais-je obligé, mon cher Le Fraper, si vous trouviez un moyen de mettre en lumière, aux veux du public, la pureté de mes intentions, soit en faisant le nécessaire avec M. Féval, soït en publiant ce qui précède dans un prochain numéro. î
Crovez-mot, bien cordialement, votre
VIEUX PHOTOGRAPHE.
Réponse de Paul Féval 14-2-19.
Monsieur Le Fraper, 28, boul. St-Denis, Paris.
Mon cher ami,
Vous avez bien veulu me communiquer une letlre du, Vieux Photographe. Dans cette lettre, tout en reconnaissil le droit que je puis avoir d’avouer une erreur, il regrelle " s'être laissé aller à commenter les renseignements que je vou fournissais dans mu missive de fin décembre dernier : demande que je lui fournisse le nom de mon correspondaï ‘ À ceci, je réponds :
Ma lettre permit à votre collaborateur de développe une thèse qui nous est chère. Cette thèse, il aurait pu là soutenl sans s’appuver sur une apparente raison, car il le fil dé maintes fois avec une grande maîlrise. :
J'aurais pu moi-même argumenter sur mes quelques lignes Pourquoi le Vieux Photographe demande-t-il le nom de pue informateur ? Indicateur ne daigne, curieux de percer s0ñ ano nvmat ne veux être; ego sum. Ma signature est seule en Cu non la sienne. la
Ce qu'il écrivit à la suite de ma lettre ne visa que, S. P. C. À. et confirmait ses précédentes affirmations. Jo personnellement pour objectif, en incriminant un étranger ; démasquer le chef de la même section. Mon but a éé amp Le ment alte'nt. J'ai pu faire sortir les preuves et démasquel vrai coupable. 4
Ce n’est point, à mon sens, une trop maladroite opéras
Au surplus, st je m'étais réellemen! trompé, j'aurais 6 mon mea culpa avec la même franchise, car, avouons-le 2 honte, je ne crois pas être Il Papa dans le dogme cinémalo graphique.
Bien cordialement à vous. Paul FÉVAL
Confédération Générale du Commerce
La Confédération Générale du Commerce et de l'Indus”
trie, fondée tout récemment, a adopté, lors de sa réunlo du 16 janvier, l’ordre du jour suivant : Ë
« L’Assemblée émet l’avis que la politique administrali® suivie pendant les hostilités est incompatible avec les intéi du pays et que cette politique d'infiltration de l'Etat dan$ K domaine commercial et industriel conduirait la vie économid® de la France au gâchis, au favoritisme et à la ruine.
« Elle demande que toutes mesures, décrets, réglementé contingentement, licences, réquisitions d'ordre commerclà industriel créés pendant les hostilités soient supprimés sn délai, sauf en ce qui pourrait concerner les mesures pouY? compromettre directement le ravitaillement de la populatio®
« Elle déclare que la guerre a mis en évidence l’incaP4® de l’Etat comme industriel et commerçant, que les mesui. prises sont allées à l’encontre des buts que les pouvoirs publi se proposaient en les instituant et qu’elles ont favorise cherté de la vie, la spéculation, la raréfaction des marcha® dises, i'embouteillage des gares maritimes et terrestres et l'af rêt du trafic commercial. » d
Nous ne pouvons qu’approuver les termes de cet ordre
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jour.