Le Courrier Cinématographique (Mar 1919)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

22 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE La Propagande Française telle qu'elle est On nous écrit : Constantinople, le 21 février 1919. La S.-P. C. A. à concédé, à Constantinople, le monopole de ses films à une Société ottomane semi-unioniste, semi-boche. Voici dans quelles conditions La Puissance militaire de la France a été projeté : Ladite Société possède trois: établissements. Le plus grand, à la fois cinéma et théâtre, compte 1.300 places. Le second, 450 places seulement, mais il est très fréquenté. Le troisième n’a que 250 places. Le film fut projeté pendant deux jours dans l’établissement de 1.300 places, puis retiré, parce que le théâtre était sous-loué à une troupe grecque. | On ne pouvait plus alors le donner au cinéma de 450 place:, parce que la semaine était commencée et que le film n'était plus inédit. Il fut donc projeté au cinéma de 250 places, établissement sans aucune importance et des plus mal fréquentés. Ce qui fait que La Puissance militaire de la France, un beau film, paraît-il, n’a pas été vu du grand public. : Vous direz que le fait s’est passé après guerre, ce qui en diminue l'importance !.… En ce qui concerne les autres films, ils doivent être variés, mouvementés et renouvelés à chaque programme, sans quoi ils fatiguent le public. Alfred BOMsEL, notable francais. D { ÿ C.. Si je fais un pas en Ÿ avant pendant que mon ÿ voisin en fait deux, je ù suis distancé...» ” | (Discours de M. POINCARÉ, Président du { Conseil, aux Commerçants { et Industriels, 1e 13 Novembre 1912) Ÿ ; d CE] Faites LE 28 MARS PATHÉ-REVUE JEN : EN EX Art Science Industrie Sport Voyage . LA PROPAGANDE BOCHE Nous recevons de Trieste l'intéressante lettre suivante 94 montre comment, pendant que nous perdions du temps Fa vaines palabres, les boches travaillaient l'opinion Pi Cinéma : Pendant tout le temps de la guerre, nous n'avons pas €! uni film digne d'attention : l'Autriche, comme l'Allemagl® permetlait seulement la confection des films de guerre repris duisant les grandes victoires. des boches et la démoralisa® tion. des armées de l'Entente. Par les journaux cinémal®” graphiques, les Allemands, tentaient de former une conscience nationale, de rendre la guerre impopulaire dans les cœurs des peuples opprimés. Ceci est le bilan de notre vie pendanl que nous étions isolés du monde entier. Les événements cinématographiques pendant toute la guerre furent bien rares. Même actuellement, le chroniqueur ne P* en enregistrer aucun de bien sensationnel. Depuis plus. de quatre ans, le public triestin attend impa” üiemment les films célèbres des maisons Pathé, Gaumoñh Eclair, etc., qu'on ne voit plus dans nos régions adriatiques: Nous avons vu, ces derniers temps, quelques tableaux de mai sons italiennes, aui Séduisirent nos spectateurs, mais nous Gi riens applaudir prochainement quelques films plus grandios® el intéressant particulièrement les maisons françaises. Actuellement sont ouverts au public le Théâtre Fens avec spectacles exclusivement c‘nématographiques, le Théâlré Eden, et les élégants cinémas Italia, Edison, Roma. Novo ce . Ciné, etc. « , : slless J'attends quelque succès de l’art du silence dans nos vill pour pouvoir l'enregistrer en ces colonnes libres, dévouées % splendide avenir du Cinématographe. En attendant, un cher salut à tous les amis et à tous Le chers lecteurs, après le long et forcé silence, passé au milieu du tourbillon de la guerre immense, vaincue par la volonlé latine. Dr. Bruno LUZZATTO: À