Le Courrier Cinématographique (Mar 1919)

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24 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUR L'ÉCRAN Ciné-Studios. M. Nalpas, qui fut autrefois directeur du Film d'Art, et qui vient d'achever son grand film, La Sultane de l'amour, a constitué une Société ayant pour but la construction, à Nice, de studios modèles qui seront mis à la disposition des auteurs et metteurs en scène français. Notre ami nous a exposé, au cours d’une aimable visite, ses projets d'avenir. Il veut donner à l’industrie du film l'outil indispensable à son développement, mais il veut que cet outil réunisse tous les perfectionnements. Que les professionnels (auteurs, metteurs en scène, artistes, opérateurs de prise de vues) qui auront à utiliser ses studios pour tourner leurs films, veuillent bien lui faire part de leurs desiderata. Ainsi, tous les intéressés collaboreront avec M. Nalpas à cette édification opportune. Il les invite à lui écrire : Villa Liserb, Cimiez-Nice et à lui dire ce qu'ils pensent de ses projets et comment ils en entrevoient leur réalisation au point de vue technique. Tous les avis seront pris en considération dans la mesure du possible. Le Courrier se fera même un devoir de publier et de transmettre ceux qui lui seront adressés sur ce sujet de brülante actualité, pour la plus grande gloire du Film français qui se réveille après cinq années de léthargie provoquée par la guerre, uniquement par la guerre, n’en déplaise à tous ces mauvais plaisants qui l'ont enterré avec tant de désinvolture. = Ceux qui passent. Le lieutenant Charles Tavano du 107° d'infanterie, en perme de détente, était lundi dernier, 10 mars, de passage à Paris. Le vaillant officier, engagé volontaire au début de la guerre, rentrera dans la vie civile vers la fin de mars. Il compte reprendre aussitôt le fil de ses affaires cinématographiques abandonnées si délibérément lors de la mobilisation générale, à l’appel de la Patrie en danger. Le lieutenant Tavano nous revient après cinquante-quatre mois de front, avec deux blessurés, je ne sais combien de citations, la fourragère et la médaille d'Italie. C’est un brave qui a fait noblement son devoir. Il convient de l’accueillir avec toute la sympathie qu’on doit à ceux qui se sont sacrifiés pour la plus grande gloire de la France et dont l’héroïsme a gagné la victoire. Au temps de la Paix, M. Tavano était directeur de cinéma. Il est également membre de la Société des Auteurs. C’est un professionnel de première valeur. Nous signalons sa rentrée et nous espérons que notre ami ne restera pas plus de temps qu’il ne faut au repos. | M. Auguste Mignon, du 119° d'infanterie, retour de Bavière où son régiment monte la garde, est de passage à Paris, en permission. Notre bon camarade est venu lui-mêm® nous faire part de ses projets d’avenir. Il nous a rappelé qu! dirigeait, avant la guerre, le Cinéma de Poissy. à M: Mignon compte bien, dès qu’il sera démobilisé, € està-dire dans un mois au plus tard, rechercher une nouvelle direction. Son long séjour aux armées ne lui a pas fait oublier le prestigieux écran du cinéma. Nous le retrouverons certäl” nement bientôt, à la tête d’une nouvelle affaire. C'est dans cet espoir que nous lui souhaitons un prompt retour parmi nous. M. Aïmé Michel et M. Moers, Directeurs du Ciné du Grand-Salon de Maubeuge-sous-Bois, sont cette semaine passage à Paris, où ils viennent traiter des affaires de films: Toutes nos sympathies. Je Ceux qui rentrent. M: Charles Bourbonnet est démobilisé depuis le 10 mar Il rentre à Toulouse, pour y installer une agence de locati0! très importante, où les Directeurs du Sud-Ouest trouver”! un choix de films de premier ordre. : M. Bourbonnet représentera, en effet, les maisons G-. Petit et Sutto qui possèdent une série de contrats intéressants. Pour ses débuts, M. Bourbonnet emporte dans ses baga£* Le Kaiser, Bras d'acier, Jack Cœur de Lion, Le Secrel de Jack, et bien d’autres nouveautés qui ont été consacrées pal le plus vif succès à leur présentation aux Directeurs, auxqu®”* nous signalons l’adresse de son agence, 2, rue Roquelaïn® Toulouse, afin qu’ils l’inscrivent sur leurs tablettes. M. Léon Auzias nous confirme aujourd’hui son arrivée À Toulouse, mais son arrivée à titre définitif, car notre ex” lent ami est démobilisé. , Je me souviens comme le temps passe, que nous avons fait connaissance en 1911, lors d’un voyage à Toulouse où j'ét2 allé fonder le Syndicat des directeurs du Sud-Ouest, en ©0” laboration avec mon ami Alibert. M. Léon Auzias adm” mstrait à l’époque L’Apollo de Toulouse, et déjà s’occupä! de location pour les Etablissements Aubert dont il instal? l’agence. Le lieutenant Auzias partit aux armées comme adjudar Promu successivement sous-lieutenant, puis lieutenant, 1 toute la campagne au quartier-général du 16° C. A. Il renti° avec la Croix de guerre, deux citations et de brillants ét4* de service. 2 3: . CA Rappelons que notre ami eut, au cours de la guerre, l'o