Le Courrier Cinématographique (Mar 1919)

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30 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE désintéressés. Ainsi que je le disais plus haut il montre la réaction que les maisons réellement françaises tentent de faire contre la Kamelote qui a envahi la plupart de nos écrans. Puissent-elles réussir dans leur œuvre si française et si patriotique. Le même jour, toujours chez Pathé, j'ai remarqué avec intérêt la petite Marie Osborne, qui, dans la Reine des Poupées est toujours gracieuse et qui sait, ainsi que son petit camarade L'Afrique charmer son public par sa grâce et sa gentillesse. Séville Pittoresque, très beau Pathécolor qui ne nous laisse qu’une pensée : voir en réalité ce que l'écran déroule si superbement à nos yeux. £’est là je crois le plus bel éloge que l’on puisse lui faire. Pour terminer, il ne me reste plus à parler que de La Bague Fatale, drame interprété par Miss Carmel Meyers et présenté par l'Agence Générale Cinématographique, au cours duquei j’ai apprécié commesil convient le jeu de l’excellente artiste et la somptuosité princière de certains décors. DES ANGLES. Chambre Syndicale de la Cinématographie. La Chine du Nord, voyage (l'Orient inconnr). — L'ange du foyer, comédie dramatique interprétée par la petite Madge Evans. — Les espions de l’arrière, drame. Nous avons eu la satisfaction de pouvoir recommander un film d’une fort grande originalité. C’est la première scène d’une série intitulée L’Orient inconnu dans La Chine du Nord. Nous visitons toutes ces régions, maintes fois décrites par les voyageurs et dont nous ne pouvions nous rendre compte que par l'imagination. C’est un voyage féérique que l’on effectue par le cinématographe, et je doute qu’il soit possible de voir mieux et en moins de temps, toutes les beautés insoupçonnées de ce pays, dont l’antique civilisation a laissé les traces impérissables sur toutes les parties de son sol. Si j'avais une petite critique à formuler, ce serait en ce qui concerne la prise de vue, fort bien photographiée d’ailleurs. II m'a semblé que l'opérateur usait un peu trop du coup de panoramique, notamment en cé qui concerne la cérémonie d’une sorte d’auto-da-fé. L’œil est quelque peu fatigué par des à coups successifs que l’on pourrait éviter, et auxquels il serait facile de remédier par quelques adroiïites coupures. Les directeurs seront heureux d’apprendre que depuis le temps que nous réclamions des films interprétés par la petite Madge Evans, les cinématographes Harry nous en donné un : L’ange du foyer, qui est, de bout en bout, mené par cette mignonne et délicieuse artiste, Les deux fils du baron Jam Harrison sont épris de la même femme; la jeune fille, Hélène, préfère le cadet Georges. Celui-ci qui désire l’épouser en fait part à son père, homme austère et imbu de ses vieilles idées de caste. II refuse nettement et catégoriquement de donner son consentement à son fils. Georges passe outre cette décision et épouse Hélène malgré la menace qui lui a été faite d’être déshérité à tout jamais. : : 15 Pendant dix ans, Georges et sa femme vivent tou? deux laborieusement du fruit du travail de Georges du est peintre, et qui, par force, est obligé d’habiter dan une sorte de cité artistique où se réunissent tous 2 peintres et sculpteurs de la ville. Une petite fille leur est née. Elle est la joie € chantement de la maison, c’est la petite Madge Evans: Cependant le baron Harrisson est mort, exécutant menace, et déshéritant son second fils. : L’aîné devient seul propriétaire des grandes richesse | de son père; il est marié, lui aussi; maïs les deux frères ne se voient point. ë Autant l’un, dans la misère, jouit de toutes les satis. factions de la famille, autant l’autre, père d’un char mant garconnet, ne trouve aucune joie à l'existence, Un deuil terrible vient le frapper dans son affection son fils meurt, et la pauvre maman désolée, traine une existence désespérée, ; La gouvernante qui a élevé les deux frères vient sup plier le père de Lily de lui prêter sa petite fille pendan quelque temps, afin qu’elle puisse, en passant pour t l'en sa rs : : se Ja nièce, ensoleiller un peu l'existence endeuillée de pauvre maman. ï: Et c’est ici que se place toutes les scènes qu a À charmantes, amusantes, souriantes, qui porteront nues le nom de la petite Madge Evans. ë Pour abréger, nous dirons que c’est grâce à elle qu les deux frères arrivent à se réconcilier, et si, dan, futur, les deux familles réunies continuent leur €X* tence dans la joie et le bonheur. 458 Ce film est éminemment public; c’est au premier titr un spectacle de famille. . Il n’y a plus d’éloges à faire sur la photographie la inise en scène, tous les qualificatifs dont ï pourrait se servir ont déjà été employés. Il nous M. fira de dire que la scène L'Ange du Foyer les mér tous. En ce qui concerne Les espions de l'arrière, n01° dirons que c’est un des meilleurs films du genre qu été exécuté. À C’est le roman véridique, entouré d’épisodes roma nesques, de l’espionnage allemand dans toutes les par ties du monde. Un affillié du centre d’espionnage de Berl ee. chargé, vu sa ressemblance physique avec un capital” anglais d’aller le retrouver au Caire et de se subsiste à lui. : à Cet agent est lui-même surveillé par un de ses sup rieurs dont il ignore la qualité et qui le suit dans tou ses déplacements. . Son attitude est assez étrange car nous l’avons ÿ prendre la défense d’une jeune américaine molestée pa des policiers allemands, et favoriser sa sortie d’AIle magne. Cependant, il exécute à la lettre les instructions lui ont été données; il se substitue effectivement a capitaine anglais Wood, et arrive sous son unifor chez le gouverneur de la forteresse de Gibraltar. | Là, grâce aux agissements d’autres agents de VAI magne par lesquels il s’est fait reconnaître, il doit je: mis dans la possibilité de s'emparer des plans de mines qui doivent, sur un ordre, faire sauter toute flotte anglaise ancrée dans le port. et ol in es qu Î