Le Courrier Cinématographique (Mar 1919)

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12 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Les Soirées Parisiennes MAX LINDER La réouverture si attendue du ciné Max Linder a eu lieu le 14 mars. Ne serait-il pas plus exact de dire l'inauguration du ciné Max Linder? Oui, sans doute; c'est, en effet, une salle nouvelle, ne ressemblant en rien à l’ancienne, qu'il m'a été donné de visiter. Ce n’est pas, en un jour, que l'on pouvait édifier un établissement aussl coquet et nous n’avons pas à regreller noire attente. Décoré avec le meilleur goût, d'un ensemble très discret, le ciné Max Linder est devenu ce qu’exigeaient son renom el sa situation exceptionnelle sur les boulevards. Avec quel plaisir, est-il besoin de le souligner, le public a revu sur l'affiche le nom de son artiste préféré? Le programme de cetie deuxième semaine comporte un sketch écrit par le sympathique fantaisiste en collaboration avec Mouézy-Eon. Cette pochade, sans prétention, intitulée The Bill (l'addition) ne manque pas d'esprit-el le joveux Max y est fort applaudi dans uñ rôle de viveur obstiné que le champagne a brouillé avec l’arithmétique. Mais ceci est presque du théâtre; me direz-vous, et la partie ciné? Elle est co” pieuse et bien choisie. Les Gosses dans les ruines (Cinémal: Harry) , excellent film français, tiré de la célèbre pièce de Poulbot et Gsell, mérite une mention toute spéciale. Cette scène, €f deux parties, où le tragique et le comique sont très adroïlement alliés, nous a permis d'admirer une fois de plus le grand talent de Mile Emmy Lynn; quant à tous les petits Poulbot qui fourmillent dans la pièce, ils sont, avec leur jeu sincère el plein d’entrain, des plus amusants. La note triste nous «est donnée par ufl drame de la série Vitagraph, Le Nid sous l'orage, dont l’action manque de clarté mais d’une exécution matérielle au-dessus de tout éloge. É Les actualités (Gaumont) sont aussi res intéressantes et j'ai beaucoup aimé des vues de Cauterets (sports d'hiver dans les + Pyrénées) . La vogue et le succès de la jolie salle du boulevard Poissonnière ne font qu'aug” menter depuis son inauguration. Nous en sommes particulièrement heureux pour l'atmable directrice, Mme Destannes. F. CAMOIN: