Le Courrier Cinématographique (Mar 1919)

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32 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE ‘ AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE Présentation à Majestic du 31 mars 1919. LIVRABLE LE 2 MAI Distractions d'hiver en Suède, plein air. ..... . env. 130 JE ériace drame te Ce ee CRE env. 300 La Serrure introuvable, comique. ,......... env. 270 La Voie dangereuse, drame en 5 parties, interprété par Dorothy PHILIPS EREPE EE EREENT env. 1300 Le Meilleur Film de Thomas Graal, comédie interprétée par Victor Sjôstrom et Karin Molander. env. 1800 Fuller Pep va à la campagne, dessins animés. . env. 165 UNION-ECLAIR Présentation du 2 avril 1919, au « Crystal-Palace ». Messipor. — L'Impasse, drame, affiche, photos. : 1365 EcLAIR. — EÉclair-Journal.. ... A SES LES env. 180 CINÉ-LOCATION-ÉCLIPSE Présentation du 31 mars à la C. S. F. C., LIVRABLE LE 2 MAI PARISIENNE. — La Belle et la Bête, drame inter prété par Andrée Bill. .*.............:... 1415 TRIANGLE-KEYSTONE. — Ambroise forçat, co TIQUE ADR ee te MA OM te SRE ARR OSTÉ 625 B. RaBier. — Misti et le Géant Rustic, dessins Et Se DR MACRO AE BD ME TE 200 C. L. E. — La Vie des araïgnées, documentaire. . . 118 L. SUTTO & Ci Présentation du 2 avril 1919 (Palais de la Mutualité) . Marzy l'audacieuse, comédie sentimentale. ....... 1455 L'Hôtel du gevser, comique...........:.:.... 320 Tribune de nos Lecteurs On nous écrit : Paris, le 12 mars 1919. J'ai reçu avec plaisir le numéro du Courrier Cinématographique dans lequel vous avez publié un article à mon sujet ce dont je vous remercie. bien sincèrement. Je tiens: à vous faire savoir que je n’ai pas seulement été mobilisé en usine. J'ai été vingl mois aux Armées, dont seize mois au front avec la 51° division, 243° et 233° rég. d'inf. J'étais à Hébuüterne le 10 juin 1915; à Arras au mois d'août, dans la Somme en septembre, en Champagne le 1°" octobre, face à Souain; près de Saint-Mihiel en novembre; aux Eparges en décembre et janvier; à Verdun le 21 février, jour de l'attaque des Boches. Relevé le 27 février, je suis parti dans la Haute-Saône au repos, puis en Alsace près de la frontière suisse; en juin, j'étais au camp d'Arche, près d'Epinal, pour des manœuvres, puis je suis retourné dans la Somme, à Lihons, où je suis resté jusqu’au 7 octobre, date de mon départ pour l'usine. Si vous crovez comme moi que votre article puisse laisser supposer que je n'ai pas élé au front, je vous serai reconnaissant de bien vouloir faire paraître un petit article complémenjaire, qui pourrait indiquer aussi que c’est au Cinéma des me Bosquets, 60, rue de Domrémy, que j'étais chef de poste, el non pas au « Cinéma Domrémy », que personne ne connaïl: VERGIN. : Lä réclamation de M. Vergin est trop juste. Nous n’hési tons pas à lui donner toutes les satisfactions qu’il nous demande. Voilà qui est fait, mon cher camarade. : Soignons les Détails Le bon combat que vous menez dans votre journal pouf la cinématographie française, l’accueil que vous faites dans vos colonnes à ses défenseurs, m’encouragent à vous adresser ces quelques réflexions, dont vous ferez tel usage qu’il VOUS plaira. Au surplus, ne sont-elles qu’un P.-S. à l’article de votre collaborateur -E.-L. Fouquet, paru dans votre dernier Courrier, sous le titre « Soignons les détails. » La jeune « Phocéa-Films », dont la louable ambition est de se placer au premier rang des maisons d'édition françaises vient d'offrir au public, la semaine passée, le film Vieillir, de M. de Marsan, que vous n'êtes pas sans avoir applaudi: Je ne discuterai point le scénario dont l’idée n'est Pa$ neuve, car il m'a rappelé entre autres une exquise comédie de M. Daniel Riche, Le Cœur n’a pas d'âge, qui ne fut pas avant la guerre un des moindres succès de la S. C. A. G. L: Mais peut-être me sera-t-il permis, non pas de vous signa” ler, car le fait ne vous a certainement pas échappé, mais d@ vous remettre en mémoire un détail dont l’effet fut assez désas” treux sur le public. A plusieurs reprises, dans le courant de ce film, les rideau* et brise-bise d’un salon parfaitement clos, flottent au vent, €! complète unisson avec les cheveux et la robe de Mile Militza ingénue fort charmante sans doute, mais un peu inexpéri” mentée. J'ai vu projeter ce film dans deux salles différentes, et devant fort nombreuse assistance. Ce fait qui, je le répète, s€ produit à plusieurs feprises, souleva maintes protestations amu” sées, qui n'en ont pas moins valeur de critiques. Ai-je besoin de vous dire que je n’ai jamais relevé pareille faute dans les films... étrangers ? . Le public n’est pas obligé de savoir, et le saurait-il, que cela n’excuserait rien, que les salons de la Phocéa sont montés sur un plateau découvert. Funeste mistral ! Or, le cinéma, s’il n’est pas un art parfait, peut être l’art de la perfection. Lui seul permet de présenter des choses sinon! définitives, du moins absolument mises au point. Les metteurs en scène... américains ne l’ignorent pas. Et s’il me fallait chercher un exemple de l’application, outre: atlantique, du fameux précepte : « Vingt fois, sur le métier… », 1] me suffirait de rappeler la façon de travailler du prodigieux Chaplin. Est-il donc admissible qu’un metteur en scène de goût: qu’une maison d'éditions soucieuse de ses intérêts — et je n€ vise ici spécialement n M. Vorins, ni la Phocéa (qui me paraît être en ce moment la seule firme française vraiment active) offrent au jugement du monde des scènes où de pareilles fautes hurlent l’invraisemblance. Je dois d’ailleurs reconnaître que Vieillir ne m'a pas offert