Le Courrier Cinématographique (Apr 1919)

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9% Année N° 15. (Édition de guerre). PE 0 0.00 Le N°: 30 centimes CINÉMATOGRAPHMIQUE ra | 12 Avril 1919 O5: 0 0 0 0 0 0:90 Ù 0 0 0 O°0 Ü 00-00 0 0 00 dE Le Courrier ses ee si isa ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DELA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT a ABONNEMENTS : | TÉLÉPHONE : | Direction : Nord 56-33 FRANCE | Directeur : CH. LE FRAPER Imprimerie : Central 66-64 LEE 15 fr. near — u ÉTRANGER Rédaction et' Administration : ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE 2 Nan. , . . . . . 90fr. | 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. COURCINÉ-PARIS A l'Ordre du jour (Par Ch LE FRAPER) ; Une grande effervescence règne depuis quelques a + les cinématographistes. La semaine qui € s écouler, loin de calmer les passions, semble Re les avoir exacerbées, car aucune améliod n a été apportée pour remettre un peu d'ordre Sans le chaos des présentations hebdomadaires de Nouveautés. M. les directeurs de salles de spectacle se plaien amèrement d'être aujourd'hui dans l'impossibi, “© Voir foute la production. Leurs fournisseurs | nn je tomber d’accord ou pour toute autre raime a eo rester les seuls juges, présentent ie e. es mêmes jours, à des heures identiques tées, Ex à es écrans différents dans des salles sépaout Cinémapolis est en révolution. AS approuver le petit coup de force des loueurs Darvau modus vivendi qu'ils ont peut être trop blème _. adopté, je dois reconnaître que le pro+20 Ien difficile à résoudre. La présentation Fe ce. devient, en effet, de plus en plus comes uïuret à mesure que le métrage hebdomaue one Et je me demande si les directeurs émettant £ ne versent pas dans une sombre erreur en Sister N a prétention, toujours et quand même, d’asSon interminable défilé. Après tout, les SéMaines n° Lan . à S nont que six jours. Il viendra un temps, et] lorsque les Maisons de location Américaines et les Maisons Belges, dont on annonce l’arrivée, seront installées à Paris, où ces jours, mis bout à bout, ne suffiront pas à permettre de dévider-les kilomètres de films qui s’allongeront à l'infini sur le marché FranCas Alors? Comment faire? Les loueurs et les directeurs vivent dans une collaboration absolument étroite. Si les premiers ont besoin des seconds, la réciproque est absolument vraie. On ne conçoit pas, en effet, une Maison de location dépourvue de clients, mais que deviendraient ces clients s'ils n’avaient plus les films que réclame leur public ?.. Examinons donc la situation avec le «plus grand calme. Et, sans souci d'un referendum qui -embrouillera certainement les choses, parce que trop d'intérêts antagonistes y seront défendus, essayons tout bonnement de dégripper notre moteur en y mettant un peu d'huile de bonne volonté. Je suis encore de l'avis de mon éminent collaborateur de Morlhon qui posait dans un de ses derniers articles le paradoxe suivant : « La meilleure manière d'aller en avant, c’est de revenir en arrière ). | Au temps de la paix, en 1914, on présentait aux directeurs un métrage à peu près équivalent à celui