Le Courrier Cinématographique (May 1919)

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6 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE \ en connaissent les secrets. Il faut d’ailleurs une certaine habileté professionnelle pour en obtenir des résultats satisfaisants. Il s'agissait donc de trouver une source de lumière électrique absolument stable, d’un emploi facile, tout en restant à la portée des bourses les plus modestes. Tel était le problème qui est maintenant résolu. Dans un précédent numéro, j ai dit quelques mots des lampes à incandescence susceptibles de remplacer l’arc électrique. Une simple note passée dans le Courrier m'a amené des centaines de lettres qui m'ont prouvé l'opportunité de nos recherches. Je suis personnellement satisfait de pouvoir annoncer à mes lecteurs que j'ai assisté à des démonstrations qui me pa raissent décisives. Cette lampe à incandescence existe. Elle répond à tous les desiderata des plus sceptiques. La lampe actuelle permet de faire une projection de 10 mètres carrés, à .15 mètres de distance. Elle donne une lumière d’une pureté exceptionnelle, sans aucun réglage, sans aucune mise au” point difficile, sans aucun risque d'incendie, avec le minimum de dépense d'énergie électrique fournie par un générateur d'une simplicité extraordinaire, d’un modèle aussi réduit et aussi peu coûteux que possible. Il ne m'est pas permis aujourd’hui d’être plus précis. Je puis dire cependant que les réalisations sont déjà effectuées, Il ne reste plus qu’à étudier des formules rapides de fabrication pour que la nouvelle lampe fasse brillamment ses preuves dans certains établissements parisiens où tous les directeurs pourront en apprécier le fonctionnement impeccable. | Bientôt, très bientôt, cette invention fera son apparition sur le marché. Elle constitue un des plus puissants facteurs de la prospérité de l’Industrie Cinématographique, puisqu'elle facilite la multiplication universelle des écrans. Elle nous fait franchir en même temps un premier pas vers la vulgarisation tant désirée du cinématographe qui nous permet, d'ores et déjà, d’entrevoir son entrée dans les écoles où il sera le professeur le plus aimé des élèves. Voilà, certes! une belle conquête de la science. : Elle nous ouvre des horizons magnifiques et justifie nos plus chers espoirs. L'art cmématographique français devra sa rénovation définitive au génie national. CHARLES LE FRAPER. . La Crise Cinématographiqué” | porte les nouvelles.de l’Art muet et c’est avec plaisir etil! que je lis les articles alertes et judicieux de ses bons “à rateurs. ! La question de la crise du film me préoccupe surtoul . lisant tous les articles sur le relèvement du film Frans me suis souvent demandé si vraiment il y avait 1. Chaque semaine, le Courrier Cinématographique ' bien, à mon humble avis, je ne le pense pas; tout au D versons-nous une période anormale et dans laquelle no! f débattons ne sachant comment et de quoi l'avenir sers Quoique la guerre soit terminée, la Paix, c'est-à“tl retour à la vie normale, n’est pas encore venue. Pendant à de quatre ans, les conditions de la vie étaient tellement bo versées, le commerce, l’industrie et l'Art aussi avalél lois nouvelles qui faisaient croire que les changemen venus étaient définitifs. Si nous réfléchissons un peu, nous devons bien n0 compte que ce qui s’est passé pendant la guerre n'a € temps et que peu à peu l’ordre reprendra. En ce qui con le cinéma, je crois que le film français sortira vainquet la lutte ou plutôt de l’envahissement qu'il a eu à sUPP# Il était facile d’arriver en dictateurs dans un paY$ a ment soucieux de sa défense et à coup de millions de " renfort de caisse et de tam-tam présenter des produif f veaux. Et chez nous s’acclimata peu à peu le goût dE étrangères ! : 20020 Pendant quatre’ années, il a fallu sacrifier au goût | clientèle étrangère, soit pour l’attirer, la flatter 04 cit des affaires! Mais il faut bien le dire, la bonne LE fl française, celle de nos auteurs connus et aimés, Cl* te. auteurs vrais, sincères, humains, celle-là n’est pas ms po Patience, ils reviendront, ceux qui quittèrent la plu” l’épée, des hommes nouveaux müris par l'expérience renforcer nos légions, l’ordre renaîtra, la vie reP' droits et l’Art français refleurira. Mais qu’il me soit permis de parler un peu de 1€ métrage. Il ne faudrait pas qu’à force de voir des de film nos auteurs et metteurs en scène prennent gueur » pour une nouvelle loi. Il fut un temps ou dé pa” de film étaient une longueur respectable; le recor " t dé et l’on dirait même que certains auteurs se cron2", À ou vidés en donnant des œuvres courtes ou con es , Le cinéma doit montrer toute l’action d'une P' ju doit bannir toute inutilité : le métrage doit donc < par l'intérêt qu’il comporte. S : Jab Mais sachons aussi nous servir de ce levier for up en matière commerciale et artistique, fait beau. : tout : la publicité. À eufft Fe Proclamer la supériorité du film français 2€, n'attendons pas que l’on vienne à nous; élare® champ d'action, il faut savoir lancer une affair a avons à apprendre quelque chose des Américall* o doi!” leur principale force), c’est la façon intellige” Ï savent battre la grosse caisse. ga Lieutenant CF: us 17 REX TC à ll }