Le Courrier Cinématographique (May 1919)

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14 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE le mieux s'établir cette compénétration entre les goûts du public et la qualité de son spectacle habituel. Dans les grandes cités, l'exploitant peut faire son programme à sa guise : il s’adresse à une clientèle instable, mais qui ne risque pas de lui faire défaut. a Un des exemples les plus nets de l’action bienfaisante de ces lignes, c’est le succès obtenu dans l'organisation de séances cinématographiques pour la jeunesse, à Salt Laks City. De concert avec la Better Photoplay League, la Home and School League (Ligue du Foyer et de l'Ecole) de cette ville a triomphé des premières difficultés. Notons ici comment on sut en tirer parti pour s'instruire et faire mieux. La jeune clientèle manifestait un certain dédain pour des séances dites « enfantines » : on se hâta de les baptiser « matinées pour jeunes gens et jeunes filles ». On fit plus. L’écolier en veut pour son argent : il n’admet le programme de films dits instructifs que pour la salle de classe, à l’école. Cela fait alors partie de son travail journalier. Mais, au cinéma, les jeunes clients exigent un « vrai spectacle », comme pour les grandes personnes, et ne tolèrent le documentaire ou vue de voyage qu'à titre d’intermède. Satisfaction leur a été donnée dans la plus large mesure et le succès a couronné les efforts des organisateurs. Le samedi matin, la salle du Paramount Empress est louée par la Ligue (chauffage, éclairage, orchestre et opérateur | (7 Lomptoir du | Cinématographe TS H. BLÉRIOT* CONSTRUCTEUR 187, Rue du Temple, 187 PARIS Téléphone : ARCHIVES 24-79 Fournisseur des plus Importantes Exploitations pe) POSTES COMPLETS POUR EXPLOITANTS ACCESSOIRES, PIÈCES DÉTACHÉES et d'occasion Stock important de Films en solde VENTE ÉCHANGE ACHAT DEMANDEZ LISTE LOS Ne traitez aucune affaire avant de consulter le Comptoir du Cinématoéraphe où vous trou verez certainement fout ce dont vous aurez besoin. #4 « sin En Magasin, toujours du Matériel neuf | compris). La Ligue se charge de la location des films, de Le publicité, de la vente des billets — car le spectacle n'est 1 gratuit, ni obligatoire. Les institutrices font fonction vreuses. Bref, par tant de bonne volonté mise au service un. . 7 » jy: 4 aussi bonne cause, on a trouvé le moyen de réaliser des bét® fices, et, par-dessus le marché, de plaire à cette turbulent clientèle particulièrement difficile. C'est que l'organisation de la Home and School Leagu est parfaite. Chaque district scolaire de la ville est représen® par deux délégués, dont un, membre du corps enseignant: plus, les membres du Comité appartiennent tous aux dive” groupes mondains, religieux ou scolaires de la ville, que toutes les classes de la société sont appelées à donner 1€ avis sur la gestion du Cinéma de la Jeunesse. ( 4 Sans vouloir faire remonter aux drames cinématog® lesquels on est trop heureux de découvrir, après coup: Lanteï! ] incons” a SAS Ÿe * st OP plus cruelles illusions. Car le réalisme de l'écran n'est ! souvent qu'un réalisme faux, un réalisme trompeur: ge Par exemple, les jeunes démobilisés anglais montrent We propension de plus en plus grande à s’expatrier, à Eloi plutôt que de reprendre au magasin ou au bureau | modeste, mais sûr, qu’ils occupaient avant la guerre: * Cela peut être, pour quelques-uns, un parti très sage. m8 pour combien d’autres n'est-ce pas une folie dont le ci reste, jusqu’à un certain point, responsable ? : 0 Vit-on jamais un film américain dans lequel le Ré per « se débrouillât » pas? Dans lequel un homme püt cher. ; vainement du travail où « ne pas réussir », après ao par en obtenir? Vit-on jamais un drame du Far-West au lequel le personnage sympathique pût chercher un ds san fère sans finir par le découvrir? ou acheter un troupe" Le) être exposé à le voir anéanti par une épizootie quelc 9 Sur l’écran, une seule chose est requise pour réussir eo neufs : le courage. Quant à l'expérience, quant au di au capital, tout cela est tenu pour chose parfaitement pitué geable. Voilà comment, à son insu, le jeune et ardent e du Cinéma de quartier se forge, de la vie de l'émigra? ‘oi idée revêtue des plus fausses couleurs et se prépare: trop went, les plus amères désillusions. EU La Tee dès Nous le savons tous, d’ailleurs, cette critique 5 à bats longtemps, non seulement au spectacle cinématograP qu mais aussi à la plupart des romans d'aventure. LE se ten! tant, une remarque très juste dont les éditeurs pourra! nsai” compte pour tourner des films peut-être moins « nels » et moins réalistes, mais plus « vrais »RE: J.-H. HAuTECL? ge Erratum : Dans le dernier numéro, une erreur gs phique nous a fait dire : RS pour d'ou SRE gi bi à