Le Courrier Cinématographique (May 1919)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Ode à la L'airain de toutes parts hurlait dans la fournaise, Le sang coulait à flots sur la terre française, Des cris retentissaient ébranlant tous les cieux, Les régiments fonçaient dans la horde sans nombre, Le combat bouillonnait quand nous vîmes ton ombre Paraître enfin devant nos veux. LS O! sublime Victoire! au sein de la Bataille Qui te dresses soudain dominant la mitraille, Dont les ailes de feu recouvrent nos guerriers! Qui jonche d'un flot d’or ta route triomphale Donne de ta main virginale A nos fiers soldats tes lauriers. LY2 PLIS Un délire de gloire agite notre armée Quand près de toi paraît l'auguste Renommée. Eñntendant ce hourrah, l'ennemi tout tremblant, Voyant le monde entier grisé de sa défaite Se parer richement comme pour une fête, Vaincu, hisse son drapeau blanc. LT ETS T'errassé, le Germain comme un flot qui s'écoule Repasse notre Rhin avec un bruit de houle Et traîne ses canons comme un pesant fardeau. Son aigle bicéphale äppesanti de crimes Recherche en vain les hautes cimes Et fuit blessé vers son tombeau. LS Dans le couchant vermeil je te vois magnifique Guidant tous ses héros sous un ciel olympique Vers l'éternel séjour de l’Immortalité, Entrant majestueux, vivant dans notre Histoire Qu'auréole à jamais l'impérissable gloire Du flambeau de « La Liberté ». 3 < La palme, que ta main porte lourde d'étoiles, Etincelle à nos veux dans les célestes voiles, Tel le glaive vainqueur d'un antique tribun, Tu graves dans l’atrain de l’Histoire*immortelle Le grand nom de la citadelle Glorieuse que fut Verdun. < se LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Victoire A Monsieur Georges Clemenceau, qui en est l'organisateur, 4 n0$ glorieux soldafs qui nous la donnent. R. H. Sous les cieux radieux résonne‘ta trompette ! Comme un chant qui grandit ainsi qu'une tempête Il gronde, roule et vibre ardent et magistral, DeParis jusqu'à Londres et de New-York à Rome, Soutenu par la voix de huit millions d'hommes Hurlant notre succès final. e 5 Le soleil, rutilant de ses feux les plus roses, V'oulant contribuer à ton apothéose Inonde ton visage où la Paix vient briller; Et tous les océans, de leur voix formidable Dans le tumulte impénétrable, S’unissent pour te saluer. èe av O7 Déesse divine! O! Victoire immortelle! La colombe de Paix s'envole de ton aile; Inscrit de cette guerre, au front du Panthéon, Le nom. des grands vainqueurs de l'aigle d’ Allemagne Qui voulait morceler le sol de Charlemagne Et celui de Napoléon. CLR De notre Arc de Triomphe — autel de la Patrie — Quand lu verras passer la noble Infanterie Souviens-toi de nos fils qui reposent là-bas. Courbe ton large front et dis une prière, Pour ceux qui dorment sous la T'erre Où firent rage les combats. 5 Déesse au nom changeant qui tour à tour se nomme Ou la Marne, ou Verdun, ou l'Yser, ou la Somme, Qui décida du sort de notre Humanité, Renonce à l'avenir de graver dans l'Histoire Des noms auréolés d’une sanglante gloire, Appelle-toi : La Liberté! René HERVOUIN, mai 1919. <>