Le Courrier Cinématographique (May 1919)

8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE AU FIL DU FILM à traters les retues d’Outremer (Par J:-E. HAUTECLAIRE) Choses et autres. — Le 15 de ce mois, le Kinematograph and Lantern Weekly de Londres a célébré le douzième anniversaire de sa création. Il résume ainsi les caractères de son action, les bases des directives qu’il s’est efforcé d’inculquer dans les milieux cinématographiques où il a, peu à peu et non sans obstacles, fait triompher la plupart de ses idées : « Un programme net et propre, un commerce cinématographique libre de tous abus et puissamment organisé en associations corporatives, et surtout la volonté arrêtée d'élever progressivement le niveau de la production, dans la persuasion que le spectacle de l’écran, en tant que distraction, peut s’adresser à toutes les classes du public anglais, et en particulier à son élite. » Il se propose de continuer à suivre cette ligne de conduite, en offrant à ses lecteurs, comme dans le passé, des informations toujours plus étendues et plus sûres sur toutes questions d'intérêt général ; n les accompagnant des commentaires de la critique la plus indépendante, pour le plus grand bien de la profession tout entière, et sans faire acception de personne. Par-dessus tout, il est bien décidé à ne pas se laisser entraîner dans les errements d’une politique commerciale à courtes vues, certain de trouver dans la suite des événements la Justification de son attitude. Nous adressons ici, à notre grand confrère anglais, pour le succès des idées saines et justes qu'il ne cesse de répandre et d'affirmer, nos vœux les plus cordiaux. — Les inventions modernes se prêtent, on le sait, un mutuel appui dont on ne saurait trop apprécier les bienfaisants résultats. Nous n'apprendrions rien à nos lecteurs en notant ici qu’on a déjà organisé le transport régulier des films par avion, du moins sur certaines lignes. Mais beaucoup ignorent sans doute que la United Picture Theatre C° d'Amérique fonctionnement garantis. SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE L'ACÉTYLÈNE 77, Avenue de Clichy, PARIS (17°) Le Poste CARBUROX produit une lumière régulière, fixe, égalant 20 ampères, permettant de passer COLORIS 4 VIRAGES, parce que son éhalameat ‘ CARBUROX ”’ est indéréglable, de fabrication vient d’inaugurer la visite de ses succursales, disséminées ta aux Etats-Unis qu’au Canada, par un voyageur-avil® 1 démobilisé de l’armée britannique, George L. Vezine. 1 usage d’un Curtiss J. N. 4 qui lui permet de transporté! LA seulement les dernières productions de la Compagnie: Is encore, parfois, « les gros bonnets » d’icelle.. Voilà, cf d él qui doit tenir en haleine et en bonne forme le personnel lointaines agences! pa Il y a mieux encore, Sous la raison sociale « Aero Ltd », une Compagnie vient de se constituer à Londres le but de fournir, à toutes les maisons d'édition de film d le désireront, les vues documentaires d’aviation les plus ré du et les plus précises (vues d'accidents de l’air, prises second avion -ou même en premier plan sur l'apparëi denté lui-même: prise de vues terrestres par avion évO we par exemple, au-dessus d’un champ de courses, etc.) . — Attention! j é Malgré les événements, l’activité de propagande C0 5 ciale des maisons d'édition allemandes ne chôme pa‘: résumons ici, d’après le Kinematograph and Lantern We l’évolution de l'exportation cinégraphique allemande perd” la guerre et pendant la période d’armistice. S’étant pratiquement heurtée à un insuccès en pay$ S . naves, c’est vers la Suisse que l’industrie du film alle” à tourna ses espoirs, avec l’aide de puissantes sociétés telles fo la Deutsche Lichtfeld Gesellschaft qui étendait ses un” tions et son action de propagande en faveur de la Kultur: qu’en Orient, à travers les Balkans. Une autre organs | résultat de la fusion de trois autres Compagnies, est / af versum-film-Aktiengesellschaft (U. F. A.). Mais, le © Ê En vente dans les Etablissements PATHÉ Frères, Paris et Probince