Le Courrier Cinématographique (May 1919)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE d'où partit le mouvement qui aboutit à Zurich, de 1916 à 1918, à toute une série de combinaisons trop difficiles à suivre ici, ce centre paraît bien être la Nordische-Film G. M. B. H. de Berlin. Depuis la cessation des hostilités, toute cette activité s’est légèrement transformée et affecte les allures d'une « propagande de paix ». Il n’en demeure pas moins que, s'il apparaît bien difficile pour les Allemands de reconquérir le marché scandinave, la Suisse semble bien être restée le ‘centre de leur exportation cinématographique dans l’Europe du Sud et du Sud-Est, M. J.-E. HAUTECLAIRE En Hollande, leur expansion, à cet égard, ne paraît pas avoir rencontré d'obstacles sérieux. Ils se sont rendus acquéreurs de nombreux emplacements de futures salles de spectacle dans les principales villes. Les soutiens financiers sont, ici, la Noïdische, de Berlin, l'Union-Olliver et la Dresdner bank. Les efforts sont dirigés par un officier allemand, ancit! directeur d’un théâtre à Berlin. h: En Espagne, il semble bien qu’un grand nombre de ciné mas sont passés entre des mains allemandes pendant la guet Et l'on s’attend à voir une banque à fonds allemands lan une importante combinaison pour s’emparer dans ce pays marché cinématographique. | Notre confrère anglais ne doute pas, néanmoins, di triomphe à venir du film d’origine latine ou anglo-saxon! en raison même de sa supériorité intrinsèque. À son &V l'examen de la production actuelle d’outre-Rhin montre bi! que nos ennemis sont loin de s'être défaits de cette lourdlll de cette grossièreté qui ont toujours caractérisé leurs créatioln dites « artistiques ». Traités d’une façon pseudo-scientifidl® les sujets qu’ils présentent ne rentrent pas moins dans la calé gorie de ceux que des peuples plus civilisés réservent pouf laboratoire, l’amphithéâtre, la clinique d’hôpital, tout 4 moins pour les salles de spectacles où l’on ne craint pas 4 côtoyer les limites de la moralité. Un des films les plus 14 qui ont obtenu chez eux le succès le plus net n’avait-l P pour titre : La Vie d’une fille publique ? 1 Nous connaissons trop le bon goût de nos grands és pour ne pas être entièrement d'accord avec la revue 29 nous résumons ici les considérations. Ils sauront, de PUS ‘ plus, mettre sur le marché des œuvres avec lesquelles n€ Ÿ ; raient entrer en concurrence sérieuse les produits frelatés te la mentalité teutonne. Mais, de grâce, sachons appuyer © F supériorité primordiale d’une organisation commerciale + | | | EDITEURS..." EXPLOITANTS ....… (e 24 Doire ublieile ue poire ARTISTES... Afiches regain Notices LE DEL CL:CL95.38—127 Éulevand S bo