Le Courrier Cinématographique (May 1919)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

36 Le COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 1 Il a le Béguin, de la même maison, assez bon comique, dans lequel les pauvres. sergents de ville jouent un rôle qui oblige au fou rire. Le Cinabar intéresse toujours : lorsque la maison Georges Petit aura terminé la présentation de ce ciné-roman, j'en donnerai le résumé. L’Eclair a donné avec La Vie de Christoplie Colomb ct sa découverte de l'Amérique une très bonne reconstitution historique de la vie et de l’œuvre du grand homme qui fut victime de la plus noire ingratitude des hommes de son époque. Sous tous les rapports, ce film, dont la mise en scène impeccable surprendra même les érudits, est merveilleux. L’Eclair en donnant cette résurrection du passé nous indique une fois de plus les ressources qui peuvent être tirées de l'Histoire par la Cinématographie. On ne peut qu'appiaudir et encourager ce genre de reconstitution historique. Après un bon comique Charley et la piste des bonbons acidulés très bon comique qui, par ses situations impossibles, déchaîne le fou: rire durant un bon quart d’heure, la Maison Harry .a présenté Jackie. termine ses études, interprété par la toute gracieuse Margarita Fischer, créatrice de la Série des Jackie qui, pendant longtemps, seront célèbres à l'écran. M. HARRY . M. BATES Directeurs de la Société des Cinématographes Harry. Voici du reste, un résumé aussi concis que possible de cette comédie humoristique qui est un joyau de plus à ajouter à cette charmante couronne que constitue pour Miss Margarita Fischer sa fameuse série de créations. 2 Jackie, cette fois-ci, est au pensionnat dans lequel ‘elle compte terminer ses études. Dès son arrivée, l’autère maison chañge d’aspect, un rire enfantin emplit de ses joyeux échos les dortoirs et les salles : Se d'études dans lesquels vivent bon nombre d’écolières qui ne songent qu'aux jeux de leur âge. Jackie, malgré l’interdiction édictée par le règlement, réu1. ses compagnes et leur offre un goûter nocturne au grand am de la directrice qui sacrifie ses cheveux gris au plus noir désespoir. | >] ne p » ière is 1 Pour la premiére fois, Jackie est pardonnée ét cette prene finit sur le goûter interrompu et les regards de convoitise jetés par les petites pensi i ê ) S : sionnaires sur la € e défendue. di Peu de jours plus tard un jeune romancier écrivant sa Première œuvre — un roman -policier naturellement — joue au naturel une scène de cambriolage et d’effraction en péné . trant nuitamment dans la chambre de notre héroïne qui al lieu de le dénoncer, le fait cacher dans un coffre. Vaine précattion, on fouille la maison et le jeune homu est découvert par la directrice qui ne sait que penser sa présence à minuit dans la chambre de la nouvelle per sionnaire. 3 Jackie, pour sauver la situation, ne trouve rien de mieu” que de dire qu’elle s’est mariée secrètement et que sonpo} bien-aimé est venu lui faire ses adieux avant de s’embardl® pour l’Europope, car il est soldat et doit aller combattre Ë le front français. \ Stupeur dé la directrice qui parle de renvoyer Mme M kie à Monsieur son père à explications embrouillées de À jeune pensionnaire qui, ingénuement demande à voix pe au pseudo cambrioleur : Comment vous appelez-vous; ne petit mari ? LE bles Le pensionnat est visité la nuit suivante par de vérita & cambrioleurs qui sont arrêtés grâcé au « mari de Ja À cé moment tout se découvre, lé mensonge de la jeune a devient pour le bonheur des jeunes gens, la charmante F4 lite, car leurs vœux sont comblés par la bénédiction du pa teur. : En résumé, très bon film qui, en plaisant au public, rera de bonnes recettes aux directeurs avisés qui le T dront. : pas IL faut remaruer, avant de mettre de point final at ne de ce compte-rendu, combien l’homogénéité des progreme je Harry est remarquable. Chaque semaine, on est obligé ju. constater. Jamais aucune faiblesse, jamais une défailla® 4 les Directeurs qui sont les clients de cette maison, n’hésité pas à se le dire et nous tenons à le publier. , Han! Entre toutes les maisons de premier ordre, la Maison ©; gagne sûrement le premier rang. Toutes les semaines ie s’écoulent sont autant d'étapes de franchies vers la 4 tive et complète victoire: etien Des ANGLES: Gros Tout ce qui concerne le Cinéma ) F. DELMAU | 21, Faubourg-du-Temple -:PARIS Téléphone Nord 49-43 () ] % # MATÉRIEL NEUF ET OCCASION # & , El CONSTRUCTION RÉPARATION VEN ACTUELLEMENT EN MAGASIN PLUSIEURS POSTES COMPLETE PATHÉ, GAUMONT ET AUTRES MARQUE PRIX AVANTAGEUX Des à BOBINES ENROULEUSES PETITS MOTEURS N, 22 =] =] PIÈCES DE RECHANGE Poste OXY-THOR . ci Oxy-Acétyléniau FAUTEUILS A BASCULE BOIS ARMATURE él TOUTES OUANTITÉS