Le Courrier Cinématographique (Jun 1919)

? Année N° 23. (Édition de querre). 000000 TT ABONNEMENTS : D UE tr. Un an. Docs RS Qu événement tragique vient de marquer cette LT de grèves générales. Au cours d'un Cle cinématographique offert par Monseigneur Mn EU évêque de Valence, en l'honneur de la Que + de Jeanne d Arc, une effroyable paniAzar de Par qui à réédité la catastrophe du tombe a Charité. Il ya plus de cent morts et de D. lessés. Aujourd'hui, la ville de Valence Vent, Je ul. Les joyeuses bannières qui flottaient au ù er de la fête, sont cravatées de crêpe. Les Que allégresse se sont mués en sanglots. in po: donc passé? La lecture des journaux os ions nous l’apprend, et Dieu sait combien d'agit du < confrères sont peu bienveillants lorsqu'il & l'esp Cinématographe! Pas un seul ne lui mpute frs onsabilité. Les cinéphobes en seront pour leurs € fois-ci. L tombe se inte-Madeleine, où s’est déchaînée cette L'Vètogr A8lante, n’est pas une salle de spectacle CiREP Que permanente. Elle a été édifiée par êché q Rene « © Ge Valence, peu de temps avant la ou à d autres fins. à Cent + Immense bâtisse octogonale, en pierre et fo ere aïmé. Extérieurement, elle offre un aspect Le + avec ses quatre tours accolées aux angles ei ue un Chacune un étroit escalier. L'intérieur EC une | Magnifique et vaste salle de spectacle Fleries, EL scène, un immense parterre et trois e es 4 Peut contenir six mille personnes. N. Le N°: 50 centimes VGOGO0000000000000 0 0 0 O O0 O0 O O OU Nsp\ he Courrier CINÉMATOGRAPHIQUE | Directeur: CH. LE FRAPER Rédachon et Administration : 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. cÉSSeRcéeness ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT TÉLÉ PHCNE * Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central €6-64 ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS Un drame de la peur (Par Ch. LE FRAPER) Mais, si les dégagements du parterre paraissent suffisants, il n’en va pas de même de ceux des galeries qui se composent en tout et pour tout de quatre escaliers d'angle dont l'ouverture, paraît-il, n’est que d'un mètre cinquante. La bousculade habituelle des sorties y est aggravée du fait de plusieurs coudes brusques. On avait donc organisé, salle Sainte-Madeleine, dimanche après-midi l° juin, une représentation gratuite à l’occasion de la sanctification de Jeanne d’Arc. Megr de Gibergue, évêque de Valence, entouré de ses chanoines, présidait la séance. Il avait pris place à la première galerie, près de la cabine de l’opérateur. Plus de cinq mille personnes, en majorité des femmes et des enfants, étaient rassemblées devant l'écran sur lequel défilait une suite de scènes de la vie de Jeanne d’Arc. À un moment donné, paraît:l, quelques étincelles jaillirent de la cabine de l'opérateur, et, bien qu'il ny eut aucun danger, bien qu'aucun incendie ne se fût déclaré, quelqu'un dans cette foule cria : Au feu | Une panique indescriptible sensuivit. Dans leur hâte de fuir un imaginaire danger, les spectateurs des galeries, en dépit de tous les efforts des personnes qui avaient conservé leur sang-froid, se ruent, affolés, vers les sorties où se produit une bousculade mortelle. On trébuche, on s'écrase, on s'étouffe. Le flot huil roule sur ceux qui agonisent main ne s'arrête pas ; iser aux tournants des esca par terre pour aller se br be