Le Courrier Cinématographique (Jun 1919)

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liers trop étroits où succombent de nouvelles victimes dont le nombre allonge la triste liste funèbre. Enfin, le public de la seconde galerie vient fondre à son tour dans les couloirs, déjà embouteillés, et mettre le comble au désarroi, culbutant les enfants, renversant tout sur son passage. Pendant que le drame poursuit ses ravages dans les quatre tours aux escaliers tournants, en bas, l'orchestre ne s'interrompt pas. Les spectateurs ont obéi à la voix de la raison qui a pu dominer le tumulte, aucun accident ne se produit. Le parquet s’est préoccupé immédiatement de rechercher les responsabilités. Il s’est transporté à la salle Sainte-Madeleine. Nous ne connaissons pas encore ses conclusions en ce qui concerne l’'aménagement de la salle et de la cabine de l'opérateur. Mais il a constaté surtout quel fut l’affolement des spectateurs. Dans ces conditions, cet événement tragique paraît avoir pour principale cause l’émotivité trop prompte des infortunées victimes. L'odieuse et éternelle « panique » supporte donc encore une fois les responsabilités de cette catastrophe. Une panique comme nous en avons enregistrée bien souvent, et dont les motifs sont multiples et divers. La foule étant essentiellement impressionnable, partout où elle se masse, les mêmes accidents sont à craindre. Nous devons cependant tirer de ce grand malheur un enseignement : Jamais on n'isolera trop la cabine de l'opérateur, Jamais on n’ouvrira trop de sorties, jamais on ne prendra trop de précautions en aménageant les galeries supérieures. Mais je tiens à marquer, pour conclure, que toutes nos salles de spectacle sont pourvues de toutes les garanties de sécurité. La salle SainteMadeleine n'était pas une salle de cinéma et, s’il fallait rechercher à fond les causes de l'accident, on Pourrait peut-être découvrir que l'installation générale, faite pour un seul et unique spectacle exceptionnel, a peut-être été établie avec trop de hâte et pas assez de Précautions, par suite de l'inexpérience des Organisateurs. L'appareil n’était point pourvu de cuve à eau. Possédait-il un volet de sécurité ? En quel état de fonctionnement se trouvait-il au moment du spectacle? N Ous ne serions pas fâchés de le savoir. Mais je reviendrai à la question. I] faut dans l’intérêt supérieur de notre industrie qu’elle soit tranchée une fois de plus. Charles LE FRAPER. LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Maconnaises Jolies Paroles et Musique de-F. VÉLON Créée par FARJOT le CouPLET. En parcourant le monde Parfois j'ai rencontré Des brun’s et mêm’ des blondes Souvent fort à mon gré. J'ai conservé'd’entre elles Des souvenirs charmants Et leur nom me rappelle De délicieux moments! Refrain. Mais cells qui m plaisent Sont les Mâconnaises, Les veux de braiïse, La peau de velours Blond’s ou brunettes Fraïches et coqueites Ells aim'nt la toilette Ells ador'nt l'arour! 2° COUPLET. On chan® les Parisiennes Leur minois chiffonné; Les ardent’s Italiennes A l'amour embrasé. On découvre aux Anglaises Des charmes surprenants. Pourquoi des Mâäconnaises Ne pas en dire autant? Car... (Refrain.) 3° COUPLET. Ce fut toujours là mode En Franc’ de plaisanter : Bien sûr, c’est plus commode De rire que d’ raisonner. Mais, Messieurs, j' vous en prie, Voyez d’un seul coup d'œil : Est-il chos’ plus jolie nr Que cet” rangée d’ fauteuils? Ou... (Refrain.) 4 CoUPLET. O vous, célibataires, Désireux de finir Votre triste carrière, Vous n'avez qu'à choisir. Puisqu'à Mâcon fourmillent Les minois délicieux, Les plus mignonnes filles Et les plus jolis veux... Car... (Refrain.) , nés) 7e) (Tous droits re 1)