Le Courrier Cinématographique (Jun 1919)

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4 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Les Croquis-Interview du ‘ Courrier ” Je n’ai pu, cette semaine, rencontrer la Beauté. Je l’espérais interviewer tandis qu’elle se masquerait pour recevoir des images charmantes des Liliane Greuze, Spinelly, Mussidora. Hélas! mes démarches furent vaines et l’eussent même été désespérément si, errant en les couloirs du Music-Hall, à la CAR o BARON Fils recherche de la loge où je la croyais trouver, je n'étais tombé ‘ nez à nez avec ma vieille amie, Mme Deslieux. Certes! la Beauté n'a point emprunté son visage L'Ouvreuse de Marivaux Mme Deslieux n’a rien des pimpantes ouvreuses qu'enfanta le goût délicat des créateurs de la « Salle Marivaux ». Elle fut, dit-on, fort attrayante au temps jadis, mais aujourd'hui, elle «tient » — ce sont ses propres termes — 102 kilos, 60 et quelques printemps, dont 30 de théâtre, et les loges les plus intimes de l'Etablissement. Qu'importe, j'aime son parler qui fleure le bon sens et que parfume l'expérience. — Tiens, c’est vous. Pas mal, merci et vous? Je ne vous demande pas des nouvelles du Courrier! Quelle vigueur! Tu parles d’une santé, comme eût dit Leconte de l'Isle. Et Le Fraper?... Allons, tant mieux. Bien, votre « interviève » du Courrier, galant et juste. Petit polisson, toujours passionné des beautés des jolies femmes. Oh! je ne vous le reproche pas : C’est naturel, mais moi, voyez-vous, ca me laisse froide. Dé ai te : < 1 PRINCE comme M. Sembat il ya trois ans. Parlez-moi de ‘beaux hommes, ça, ça m'intéresse. Tenez, moi je raffole de types comme Le Prince de Rigadin, comme Baron. Ils sont vrai Rey JS Madame DESLIEUX ment très bien, et spirituels avec ça — et puis, entre nous, J'ai toujours eu un petit faible pour la Noblesse. Une cliente —— la 3° en 3 minutes — vient interrompre Mme Deslieux. — Tiens, fis-je, ça marche les affaires, il paraît. — Ah! ne m'en parlez pas! Les spectacles n’ont jamais si bien marché. Tenez, ici, dans ma petite installation de rien, on fait de l'or! Roger IRRIERA