Le Courrier Cinématographique (Jun 1919)

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26 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE permet d'assister à des drames palpitants d'émotion dans lesquels le vicé est toujours châtié et la vertu récompensée ; il nous fait aussi voir les grands drames policiers, où le génie du bien, représenté par les ingénieux détectives, triomphe méthodiquement du génie du mal incarné en d’audacieux bandits. On sait combien les drames policiers ont été reprochés ju‘cinéma. Les films cinématographiques nous ont aussi conservé les épisodes de la grande guerre mondiale ; il nous est ainsi permis d’être les témoins des actions de nos braves soldats et de leurs victoires. À côté de tout cela viennent s’ajouter les choses d’une gaieté et d’un comique irrésistibles. Bref, la cinématographie produit les spectacles les plus variés et les plus amusants, elle procure les plaisirs les plus délicats, elle développe chez les spectateurs les sentiments de la morale et éveille leur intelligence. Il est certain que la fréquentation du cinéma diminue celle du cabaret ; en tout état de cause, on constate dans la génération actuelle une sensible diminution de l'alcoolisme. Ce fait est reconnu par des personnes d’une incontestable compétence. Loin d'exercer une influence néfaste sur la jeunesse, le cinéma exerce sur elle une action bienfaisante et de haute moralité. De plus pendant le temps qu’elle passe au Ciné, elle est à l’abri de toutes les fréquentation douteuses et des embüûches de la rue. Pour terminer, il paiaîtrait que Landru, le fameux BarbeBleue, avait les films policiers en horreur. La chose n’est pas étonnante. Au cinéma, on constate d’une façon tangible que la vertu est toujours récompensée et que le crime est toujours découvert et puni. Les reproches adressés aux spectacles cinématographiques ne tiennent pas debout et n’ont jamais eu la moindre apparence de raison; loin d’être l’école du crime, le cinéma est, au contraire, une école où se développent les sentiments de moralité. EUR Dee Er ee LS V. de GREENBAY. Tiré de notre excellent confrère : Le Film (Belge). Dernière Heure Cambriolage * La maison Gleyzal a été cambriolée dans la nuit du 26 au 27 jun 1919. Elle nous communique l'inventaire des objets dérobés dans son magasin, 19, rue Bouchardon, à Paris. : Un appareil projecteur portant la marque Pathé frères, et lé‘numéro 28.327, du type renforcé 1919 (dernier modèle). Cet appareil est neuf; : Un appareil projecteur portant la marque Pathé frères, et le numéro 21.824, du type renforcé 1914. Cet appareil est d'occasion, mais comme neuf ; Un appareil. photographique pliant, métallique 9x 12, marque allemande, avec objectit de la marque Voitglander; Long Island où les millionnaires américains tiennent Une lanterne Pathé grand modèle pour 90 ampères, neuve: Une lampe à arc Pathé 90 ampères. Une lanterne Pathé pour 50 ampères, modèle spécial, sans châssis au-dessous, corps surbaissé permettant aux glissières de la lampe de passer à l’intérieur de la lanterne. Une lampe à arc Pathé 50 ampères, neuve. Deux moteurs courant continu, fabrication Marelli, force 1/6? de HP, forme olive, neufs; * Un moteur courant alternatif 110 volts, à balais, fabrication Marelli, forme ronde aplatie. Les personnes à qui ces objets seraient proposés, soit avec les indications et numéros, soit démarqués, sont priées d'en informer M. Gleyzal, : 46, rue du Château-d'Eau, Nord 72.95, qui récompensera. Les Avant-Premières Samedi dernier au Ciné Max Linder, devant la plus grande partie des Cinématographistes Parisiens, la Maison Harry donnait én présentation spéciale trois excellents films auxquels il convient d’attacher une importance assez considérable. L’un surtout a surpris agréablement les directeurs PAGE sents ei si je m’en rapporte aux murmures approbateurs entendus ce matin 1à je puis lui prédire une brillante Cal” rière, : Je veux parler de Fille de Pirate, comédie sentimentale interprétée par Miss Clara Kimball Young, la grande actrice américaine. Du reste, pour que le lecteur ne puisse me taxer d ration, je vais donner aussi succinctement que possl résumé de cet excellent film. à Parmi les somptueux palais édifiés dans la coquette île fe d'exagéble le de à : à ri es honneur de posséder une maison de campagne, la villa d Kaye est le rendez-vous de la haute Société new-yorkaise C’est dans cette magnifique propriété que réside actue ment les descendants du fameux corsaire James Kaye GR digne émule de nos Jean Bart et de nos Surcouf S'illustra par sa bravoure pendant la guerre de l'Indépendance. FA . Devenu vieux, après la pacification, James Kayes fit © affaires et fonda notamment « l’Union Railway » Depuis ce temps, cette importante compagnie de de fer fut toujours dirigée par un descendant du « ee corsaire ». Jalousement les Kaye en conservait la présiden . c'est-à-dire la royauté qu’ils considéraient comme le san visible, le symbole en quelque sorte de leur situation I diale et de leur fortune princière. À proximité de la villa des Kaye, séparé un mur mitoyen, s'élève la demeure de F ; le nouveau milliardaire enrichi par d’heureuses Sp€ sur les valeurs de l’Union Railway. demeure Morgan passe quelques jours dans cette luxueuse « de sa où il se repose des tracas des affaires en compagnie a fenime, personne restée simple et sans prétenttion et du fille unique Daisy, charmante enfant sortie depuis pe pensionnat. lle” chemins « Vieux e seulement pal rédérie Morgalr culations < : itié qui unisFiers de.leur origi rs surtout de l’amitié 4 ss gine, fiers ant les Mor sait leur ancêtre âu Baïlly de Suffren, considér inférieure gan comme des parvenus d’une extraction bien 1° leurs À : à inviter 4 à la leur, les Kaye n’ont jamais voulu les 0 a de Daisy réceptions mondaines, raison pour laquelle le te ir £ à ; v a voué une profonde rancune à ses orgueilleux | a. | a. |