Le Courrier Cinématographique (Jul 1919)

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 37 ET ON I SP NE VE ARR mr 2 ER ne EURE ATEN OO EE PS renommé, qui l’accompagne fréquemment dans ses périlleuses expéditions. Doué d’une perspicacité hors ligne Kendall sait distinguer Parmi la misérable clientèle que lui assigne sa fonction de détective, les comédiens tragiques de la fausse folie du fou iresponsable. Depuis quelque temps le Docteur Ritchey et Wililam sont Sur la piste d’un certain Joë Black, maître-chanteur, et de sa complice Palmyre Schwartz, plus connue de la police sous le nom de « L’Allumeuse » habiles malfaiteurs insaisissables autant que dangereux. Kendall est parvenu à attirer Palmyre et son complice Joë dans sa maison de New-York. À la vue des préparatifs fait en vue de la capture des deux escrocs et craignant pour la vie de son mari, Blanche supplie le Docteur et William de renoncer à l’expédition projetée, mais ses supplications restent vaines. Blanche s’endort bientôt sur une chaise longue et devient la proie d'un affreux cauchemar. Elle voit son mari aux prises avec les bandits et se réveillant subitement prend aussitôt la décision d’aller le rejoindre à New-York. Pendant ce temps, Palmyre et Joë qui se disposent à entrer chez Kendall afin d'essayer de le faire chanter, tandis que le Docteur les surveille derrière la porte de communication. Tout en causant avec Kendall, Palmyre s’aperSoit de la présence de Ritchey qu’elle enferme doucement dans la chambre où il s’est caché. Sur un signe de l’Allumeuse, Joë s’est empressé de monter cet tous les deux se Jettent avec acharnement sur le malheureux détective qui s'endort bientôt sous l’effet d’une piqûre. . À ce moment précis, Mme Kendall fait irruption dans l'appartement et se porte bravement au secours de son mari pendant que le Docteur, de son côté, cherche à enfoncer la Porte de la chambre dans laquelle il est enfermé. A la vue de Blanche qui cherche à lui barrer le passage, CREME vue Joë se précipite sur elle et la frappe de toutes ses forces sur la tête. À la suite des coups violents qu’elle a reçus, Blanche en proie à une amnésie cérébrale, perd totalement la notion des choses et après bien des jours durant lesquels elle ërre à l’abandon, elle échoue dans une pension de famille à Chicago, dans laquelle, coïncidence étrange, Joë après avoir quitté sa complice, s’est réfugié lui aussi. Mais elle en est aussitôt congédiée. Au moment de quitter l’hôtel, Blanche aperçoit par la porte entr’ouverte de la chambre de Joë des bijoux et des billets de banque laissés sur la’ table. Inconsciemment attirée par le reflet de l’or, la malheureuse s’en empare au moment où Joë rentre dans la chambre. Ayant constaté le larcin commis par la pauvre démente, Joë consent à ne pas la livrer à la police on devine pour quelle raison — à la condition qu’elle le suivra à New-York afin de recommencer les opérations fructueuses que jadis il accomplissait en compagnie de Palmyre. Après bien des péripéties émouvantes, Joë et Blanche sont surpris par Robert Stanton, détective au service de Kendall, au moment où ils essaient de faire chanter un vieil usurier avare et millionnaire qui habite précisément Riverside où Kendall possède une maison de campagne. Avertis par Île détective, William et le Docteur Ritchey arrivent à Riverside pour s'emparer de Joë et deBlanche qui se sont enfuis dans la campagne couverte de neige. Par un hasard extraordinaire Joë et Blanche poursuivis par des chiens policiers sont venus chercher asile dans Île cottage de Kendall. Ils sont bientôt appréhendés et gardés à vue. Blanche est trépanée par le Docteur Ritchey et finit enfin par reconnaître son mari et sa fille qu’elle embrasse en pleurant. Kendall et Ritchey consentent à rendre la liberté à Joë à condition qu’il s’expatrie et qu’il devienne un honnête EXPLOITANTS ARTISTES...