Le Courrier Cinématographique (Sep 1919)

M UNE DT PET ea LB LOUE) D CIE OS 32 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE La Neurasthénie vaincue par La joyeuse aventure du Grand-Hôtel Film “ÉCLAIR ” A Nice, le Roméo-Cinéma a ouvert ses portes le 5 septembre, sous la direction de M. Argaus. Au programme d’inauguration: /’Accuse, le grand film d’Abel Gance. M. Augier se propose, paraît-il, d'ouvrir un Cinéma à Aïn-Beida, centre important d'Algérie. ss Ceux qui partent. Notre Corporation perd cette semaine un de ses membres les plus actifs et les plus sympathiques, M. Jean Ferret, l’aimable directeur-propriétaire du Cinéma des Bosquets. Après avoir vendu son établissement à M. Bretel, il se retire défini M. Jean FERRET FF, tivement des affaires. Il quitte Paris et s’installe dans une petite propriété qu'il possède aux environs d’où il suivra, maintenañt, en spectateur, toutes les évolutions si laborieuses de notre industrie. | ERMOLIEFF-FILMS M. Jean Ferret est un des vétérans du Cinéma. Il est aussi l’un des fondateurs du Syndicat Français et de la Coopéralive du Film. Il fut longtemps à l’avant-garde des grands mouvements que nous avons enregistrés au cours des années qui précédèrent la guerre. C’est à Ferret que revient l’idée des présentations en commun qui s’effectuaient autrefois dans: un de ses établissements, « Le Cinéma Brasserle Rochechouart ». Il fut un des promoteurs du Congrès de la Cinématographie en 1912 et aussi un des parrains les plus dévoués: du Courrier. M. Jean Se est l'inventeur d’un nouvel écran qui eut beaucoup de succès à l’époque. * En enregistrant son départ, nous lui exprimons une fois de plus toutes’ nos sympathies et tous les regrets que nous éprouvois de perdre Fami fidèle et dévoué qu'il a toujours été pour nous. Mais nos regrets sont atténués par le fait qu'il va jouir d’un repos bien mérité après le dur labeur de tant d’années passées sur la brèche. Que la poignée de main que nous lui donnons à travers l’espace, lui porte tous nos souhaits de parfait bonheur. En Pas de vouvelle taxe sur les PRES : pour le moment. Le danger est écarté momentanément: À la suite des protestations énergiques de M. Franck, Président de l’Association des Directeurs de Théâtres, et de M. Antoine, il semble que lé ministre des Finances a renoncé à son intention de frapper les spectacles d’une nouvelle taxe de 10 0/0 qui compromettrait définitivement notre vitalité commerciale. M. Klotz a fait démentir par l'agence Havas cette information lancée, ‘paraît-il, à tort. Voici le texte de la note officielle: . « Le Président de la Société amicale des Hide de’ « Théâtre de Paris a communiqué à la presse une lettre qu'il « a adressée au ministre des Finances, pour lui signaler les « répercussions fâcheuses qu’aurait sur l’art français l’insti« tution d’une nouvelle taxe sur les recettes des « théâtres ». « Il est inexact que le ministre des Finances ait l’intention « de proposer la création d’une taxe de cette nature. »