Le Courrier Cinématographique (Oct 1919)

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9% Année N° 40. ——— eu) fe ma Le Le N°: 1 Eranc Mo beHolaenolsluoNemeneterebonenrouchaers Le Courrier CINÉMATOGRAPHIQUE _ 4 Octobre 1919 CRC ONENE see Mae de ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Un an. : RARE 15 fr. ÉTRANGER Une ve is 90 fr. | Directeur: CH. LE FRAPER Rédaction et Administration : 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. TÉLÉPHONE : | Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central 66-64 ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS L'ÉCRAN D'OR (Par Ch. LE FRAPER) Îl faut avouer que depuis quelque temps, en dépit de toutes les incohérences de l'heure, nous commenCons à sortir des sentiers battus de la vieille routine. OUS nous modernisons.… Déjà, une tendance très nette vers le progrès se fait sentir dans l’installation des salles de spectacle “Mématographique. La formule désuète du ciné construit à la diable, à peu de frais, plus ou moins bien adapté aux nécessités immédiates d’une salle de spectacle, semble avoir vécu. On édifie maintenant de Yastes Palaces, admirablement agencés, tout étincelants de mille feux qui rivalisent avec les théâtres les PUS orgueilleux. De puissantes sociétés n'hésitent pas à mettre en ligne, pour ces installations superbes, des effectifs imposants de bank-notes. Et la foule reconMalssante vient de plus en plus au cinéma qui gagne ÿ que Jour quelques milliers d'adeptes. aïis, tout naturellement, est à la tête de ce mouYment vers le mieux. Bientôt, chaque quartier posS SA Son académie du cinéma, véritable monument erigé à la gloire impérissable du film: bientôt toutes FE grandes villes de France auront aussi leurs Pala“es. Voilà une innovation de première importance. st indispensable de la marquer car elle ouvre à notre industrie les débouchés nécessaires à son déve°Ppement et à sa prospérité. Kid une autre industrie complémentaire est née, emps derniers. C’est la publicité par le film. Nous vivons, en effet, dans un siècle où la rapidité possède le coefficient le plus élevé. Le problème qui se pose à tout industriel, à tout commerçant moderne qui veut lutter victorieusement contre la concurrence et réussir, est avant tout de pouvoir faire connaître ses produits le plus sûrement possible, dans le laps de temps le plus réduit, au plus grand nombre d'hommes susceptibles de les acquérir. Comment résoudre ce problème? Toutes les publicités en usage, (catalogues, affiches, prospectus, prix courants, annonces dans les journaux), sont limitées à un certain secteur. Elles ne frappent pas forcément l'attention, ne provoquent pas mathématiquement le désir d’achat, touchent un nombre très limité de clients éventuels, tout en étant coûteuses et d’un maniement difficile. Elles ne conviennent plus à la vie trépidante du moment qui emporte tous les hommes dans son tourbillon effréné. Quel est celui d'entre nous qui peut dire, en fin de _ Journée, qu'il a accompli ce quil avait projeté le ma: tin? Quels que soient l’acticité déployée, les moyens de correspondance ou de locomotion employés, lorsque tombe le soir on s'aperçoit qu'on a franchi à peine la moitié de son itinéraire. Il importe donc, à des besoins nouveaux d'adapter des moyens plus puissants. Seul, le film est universel, seul le film parle une langue vivante qui est comprise de tous les peuples de