Le Courrier Cinématographique (Oct 1919)

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14 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Là, les élèves sont mis au pied du mur. Il leur est facile de prouver qu'ils sont de bons spécialistes. M. Vignal, M. Postollec, anciens camarades de misère, votre entreprise, menée sérieusement, répond à une nécessité. Vous avez la foi qui soulève les montagnes, la bonne foi, qui établit les solides renommées. Vous avez la science et le désir de bien faire. Vous avez, par conséquent, le succès dans la main. Je suis certain, parce que je vous connais, que vous ne le laisserez pas échapper. RENÉ GUILBERT. invités une jolie et artistique notice…., ce qui simplifie mn tâche). Mais la place me manque, et il ne me reste plus qu’à féliciter les heureux propriétaires de ce film hors pair qui fera époque dans les Annales du ciné-roman. Le public en aura pour son argent, car il sera intéressé, amusé, et ému tout à la fois. Bravo Aubert! Vous aviez le sourire du triomphe, cela se comprend, comme je comprends aussi la joie du brave Goirand, votre populaire représentant qui, pareil à un demi-roi, avait sa petite cour de quémandeurs. C. GRAND. Une Présentation Sensationnelle LE ROI DU CIRQUE L. Aubert nous avait fait conviés, lundi 29, dans le somptueux Palace du Boulevard des Italiens à la présentation des six premiers ép'sodes du ciné-roman Le Roi du Cirque. Je suis encore sous l'impression produite par ce film, car il fallait un sujet vraiment extraordinaire pour tenter ce coup d’audace de présenter six épisodes ininterrompus. Dès le premier épisode, nous vîmes bien que la partie était gagnée et nous assislâmes à une présentation vraiment unique. Au point de vue cinégraphique pur, aucun reproche. L'aclion ne traîne pas, les scènes les plus variées et d’un réalisme puissant se succèdent sans interruption et l’on est empoigné par l'intrigue claire, simple et surtout peu banale. Le principal protagoniste, Eddie Polo, qui remplit le rôle écrasant du Roi du Cirque, est certes l’artiste le mieux doué pour les acrobalies et les tours de force, et l’on reste ébahi devant ses prouesses el ses luttes. Le public a été empoigné par les scènes pathétiques de la lutte avec un lion, avec un tigre, le périlieux passage de la rivière sur un fil électrique. Il faut voir toutes ces scènes pour comprendre l'engouement dont Eddie Polo est l’objet en Amérique. Dès le premier épisode, Le Puits en flammes, nous avons eu en des tableaux rapides et cependant très clairs le fond de l'intrigue. Tous les épisodes sont remplis de clous extraordinaires laissant les spectateurs confondus devant tant de force, d'adresse et de bravoure. Ce que j'ai goûté tout spécialement, c’est la vie du cirque dans toute sa grandeur, avec ses rivalités entre artistes; ses éléphants, ses chevaux dressés, ses numéros (il v a même un singe qui joue un rôle le plus sérieusement du monde). Ah! que tout cela nous change des sempiternelles histoires d’amour, de poison, de trahison, etc. Dans Le Roi du Cirque, c’est le « struggle for life », la vie trépidante au plus haut point. Que dire de la photo ? Depuis que je vois des films américains, dont on a lant vanté les savants éclairages, jamais je n'ai vu une pareille perfection comme dans ce film. Je dédie ce pasage à mes bons amis et camarades du film : Allez voir la photo présentée par L. Aubert et vous comprendrez mon enthousiasme; certaines scènes paraissent en relief et tous les détails, même les plus infimes, ressortent admirablement sur l'écran. Je voudrais bien donner un aperçu du scénario (L. Aubert avait même poussé le luxe et la gracieuseté en offrant à ses th Ils n’ont jamais « tourné », mais ils vont « tourner » tous trois pour la même marque qui va naître et sur l’Ecran, cette glorieuse Trinité — le Père, le Fils avec Max Dearly pour Saint-Esprit — va dans quelques mois faire les délices de la foule. * * * On se souvient de l’étrange aventure dont, il y a deux ans, Ginette Darcourt fut l'héroïne amusée: Attente à la terrasse d’un grand café des boulevards. Avec une amie, elle devise en... javanais. Soudain, un monsieur éprmion << ÉCLIPSE ” Prochainement LE PREMIER FILM x u sue RENE CRESTE HATEAU DU SLNCE Ciné-Location ‘ ÉCLIPSE ” 94, rue Saint-Lazare, PARIS