Le Courrier Cinématographique (Oct 1919)

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40 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE l'œil de franchir et aussi de montrer ce que l'esprit désirait regarder. Vas trouver cet ermite, lui dit le médecin, et il te prêtera sa lunette et tu sauras ainsi qui est la jeune fille que tu as sauvée, le pays qu’elle habite, et tout ce qui la concerne. Et Mourad partit aussitôt à la recherche de cette merveille, mais lorsqu'il arriva dans le réduit où habitait le vieil ermite, celui-ci ne put que lui raconter la visite qu’il avait reçue d’un envoyé du Sultan Malik et comment Saïd après avoir inutilement essayé d'acheter la lunette, la lui avait ravie. — Va donc retrouver le sultan Malik et reprends-lui la lunette, je te la donne et je te prédis que lorsque tu l’auras retrouvée, tes vœux seront bien prêts d’être tous exaucés. Et Mourad reprit sa route vers le palais de Malik. Il arriva en vue du palais de ce dernier juste à temps pour tirer des mains de Kadjar, qui allait le tuer, un être informe et contrefait: le bouffon de Malik. Eperdu de reconnaissance, le nain accepta de voler pour une nuit et d'apporter à Mourad la fameuse lunette. Pendant ce temps la sultane Daoulah gémissait dans le cachot où l'avait fait jeter Malik et fidèle à son amour, résistait à toutes les violences du cruel Sultan. Lassé de cette opposition, Malik réunit un jour toute sa cour, puis il fit amener la jeune sultane magnifiquement parée et lui montrant d’un côté le manteau royal qu’elle mettrait sur ses épaules et de l’autre côté le grand bassin où l’attendait sa mort, il lui donna à choisir entre le mariage immédiat ou la noyade. Daoulah a refusé le manteau royal, elle préfère la mort: les bourreaux s’approchent, la ligottent, la couchent dans le voud donrrexæ 7e Vuiele agréer Teiphone : Central 95.38 imprimeries LE DELEY. 1 | en bassin, ouvrent les jets d'eau sous les yeux de Malik dl écume de rage et devant toute sa cour tremblante d’hortlll Daoulah sent l’eau qui monte petit à petit et qui bientôt l’étouffer dans la plus horrible des morts. Elle s’est failéh cette idée, elle l’attend avec calme, mais tout à coup des € se font entendre, des hommes bondissent par les fenêtres, Pl les portes, par tous les endroits accessibles du palais de Mali Au même instant, frappé par le poignard de son bouffoll Malik roule ensanglanté sur le sol. Le bouffon dégring } dans le bassin, coupe les liens de la sultane et l’emmène ls des scènes d'horreur et de carnage qui se passent dans salle. | Kadjar est aux prises avec le prince Mourad qui arriél le maîtriser et par la baie grande ouverte le jette sur rochers où il se brise le crâne, car c'était Mourad qui, rec} naissant avec la lunette magique la sultane Daoulah, avi aussitôt réuni une petite armée et était arrivé au der moment pour sauver son amante et lorsque le petit naïñ À ramena Daoulah éperdue et que les deux jeunes gens demandèrent ce qu’il voulait pour prix de son dévouement — Un baiser de tes lèvres, répondit-il à la sultall étonnée. Le baiser fut donné et sous les yeux émerveillés de Moi rad et de Daoulah, le nain contrefait se changea aussitôt un superbe adolescent, car une méchante fée lui avait jeté 1 sort et il était écrit que seul le baiser d’une jeune vil pouvait lui rendre sa beauté première. Ainsi finissent les contes des Mille et une Nuits. M Allah est plus savant. | ebastono!.