Le Courrier Cinématographique (Oct 1919)

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?* Année N° 43. Le N°: 1 Éranc 25 Octobre 1919 ne ruban REIN SAN de Aer ue ie RENE D 0 0 0° Ù O 0.0 0 Ô 0 0 0 00 0/0 0\0'D9 0 Cr Et Le Courrier 'oNeÉatetehe CINÉMATOGRAPHIQUE evene retens ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT Imprimerie : Central 66-64 : : É : { Direction : Nord 56-33 : N RUMENTS| Directeur: CH, LE FRAPER TÉLÉPHONE : | Direction NRA 15 fr. LAPS LES ÉTRANGER Rédaction et Administration : 90 fr: || 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS I1 était temps ! (Par Ch. LE FRAPER) Certes! nous venons deux fois de suite de l’échapPer belle. La semaine dernière, on s'en souvient, un LS trop zélé demandait à la Chambre d'augmen € taux des taxes de guerre déjà très onéreuses et °nt nombre d'exploitation supportent difficilement le te À peine remis de nos émotions, nous avons failli ne tout vifs en pâture aux Cinéphobes qui sont € légion dans notre pays. Ce qu’ils auraient pu AUber, les sales bougres, sur le Cinéma, ce pelé, ce Saleux d'où viennent, paraît-il, tous nos maux. no) nest guère impressionnable quand on a vécu es tranchées et connu l'horreur sans nom des : mps de bataille. C’est un fait. Eh bien, ce matin a J'ai senti la caresse glaciale du frisson de la Ur meffleurer en assistant, par le plus grand des ards, à la projection d’un film remarquable de : René d'Auchy, La Rançon de l'Honneur. je “a drame affreux a donc mis en scène l’excel Fe eur, allez-vous penser? Vous n'y ÉReS pese in LES plus émouvant : une des scènes de ce Une a plus pathétique sans aucun doute, évoque en, assez obscure et très compliquée qui resbe F. éement à celle dont un de nos parlemen Ut récemment le triste héros. toire à d'entre nous n’a oublié cette mystérieuse his. * un député et d’un billet de banque qui défraya, êCce ï S Mment, la chronique scandaleuse de la grande res De $e quotidienne. — « L'Intran » du jour, auquel j'emprunte les quelques lignes ci-dessous, relate l'incident qui fourmille de détails suggestifs. Le voici : £ La scène se passe dans un café du Boulevard SaintGermain, à Paris, vers le 24 septembre 1919. « M. Prat, député de Seine-et-Oise, s’entretenait, dans un coin de la salle presque déserte, avec deux autres personnes: M. Stern et M. Gilbert, négociant en ferro-cérium. Soudain, M. Gilbert bondit sur le député, qui, sa serviette sous le bras, gagnait la porte, et, lui saisissant le, poignet, se mit à crier: &« Au voleur! ». M. Prat fut bientôt entouré par la foule et l’on s'apercut qu'il avait, dans la main, un billet de mille francs. Au commissariat, les explications que fournirent les intéressés n’éclairèrent pas le conflit d'un jour définitif. M. Gilbert prétendit que M. Prat avait accepté d'écrire une lettre au ministère des finances, et qu’il avait reçu 2.000 francs de lui, M. Gilbert, pour son intervention. M. Prat, de son côté, protesta avec indigration. — M. Gilbert, qui avait appris que j'étais intervenu pour empêcher l'entrée en France de marchandises dont la provenance me sémblait suspecte, est venu me trouver pour m'éclairer sur la moralité de la maison visée. Les renseignements qu'on m'a donnés à ce sujet à l'ambassade des Etats-Unis m'ont déterminé à écrire une lettre au directeur des douanes pour lui faire part de ma conviction. Quant aux faits qui se sont déroulés au café, je n'y comprends rien, si ce n'est que j'ai été victime d’une tentative de chantage dont le. sens s'explique peut-être par un mot qui échappa à M. Gilbert devant le commissaire de police. Il s’écria: « Maintenant, votre réélection est assurée. Vous n'avez pas que des amis! »