Le Courrier Cinématographique (Oct 1919)

8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE RECENSEMENT des Cinémas Français et des Villes dépourvues de Cinémas (18 Liste) COTE-D'OR ARNAY-LE-DUC. — 312 kil. de Paris, 2.581 habitants. —— Il existe un établissement cinématographique di rigé par M. Menneveau. Un autre ne ferait pas d’affaires. AUXONNE. —— 347 kil. de Paris, 6.305 habitants. Gaz. — Il existe deux établissements cinématographiques: l’Eden-Cinéma, rue du Colonel-Redoutey, et le Bar de la Renaissance, rue Antoine-Masson. BEAUNE. — 352 kil. de Paris, 13.409 habitants. Gaz, électricité. — Il existe deux établissements cinématographiques: le Cinéma-Pathé, avenue de la Gare et le Cinéma-Familia, boulevard Madeleine. Un troisième établissement ne pourrait faire ses frais. CHATILLON-SUR-SEINE. — 234 kil. de Paris, 4,698 habitants. Gaz. — Il existe un Cinéma. Cet établissement paraît suffisant. DIJON. — 315 kil. de Paris, 76.847 habitants. Gaz, électricité. — Il existe cinq établissements cinématographiques: le Cinéma-Pathé, rue Guillaume-Telll, le Darcy-Palace, place Darcy, le Cinéma-Grangier, place Grangier, le Cinéma-National et le Cirque Tivoli, rue de Tivoli. Un nouvel établissement est en construction place de la Répu blique. IS-SUR-TILLE. — 306 kil. de Paris, 1.801 habitants. — Il existe un établissement cinématographique: le Cinéma-Français, installé dans une salle de Patronage. NOLAY. 335 kil. de Paris, 1.891 habitants. Electricité. — Il n'existe pas de cinéma dans la commune. NUITS-SAINT-GEORGES. — 337 kil. de Paris, 3.509 habitants. — Il existe un Cinéma au Café de la Bourse, Directeur M. Loidreau. SAULIEU. — 271 kil. de Paris, 3.397 habitants. Electricité. — Il n'existe pas de cinéma. Essai à tenter. SELONGEY. — 315 kil. de Paris, 1.113 habitants. — Il n'existe pas d’établissement cinématographique. Un cinéma ne ferait pas ses frais. SEMUR. — 263 kil. de Paris, 3.411 habitants. Gaz, électricité. — Il n’existe pas de Cinéma. Le Conseil municipal consentirait peut-être à louer la salle du Théâtre si des offres avantageuses lui étaient faites. Essai à tenter. SEURRE. — 360 kil. de Paris, 2.161 habitants. — Un exploitant de Dijon vient donner, deux fois par semaine, des représentations cinématographiques dans la salle de danse du Café appartenant à M. Guérin. Deux établisst ments ne pourraient vivre. BEGARD. — 15 kil. de Guingamp, 4.777 habitants — Îl n'existe pas d'établissement cinématographique. 1 cinéma aurait quelques chances de réussite. (A suivre.) LE DÉNICHEUR. Toutes les demandes de renseignements doivent être 4% compagnées d’un timbre-poste de O fr. 15 pour la réponst D LR SO PE Oo A ee — Nouveautés-présentations MEA-CULPA Je ne voudrais pas faire preuve d’un enthousiasme P® maturé. Cependant nous avons lieu d’être satisfaits et le me lier de critique devient des plus faciles. Chaque semaïf® nous apporte un succès nouveau pour l'édition française € n'en avons-nous pas une preuve éclatante avec « Me Culpa », présenté par la Phocéa au Ciné Max Linder? Le scénario et la inise en scène sont de M. Champavtit qui nous donna la mesure de son talent dans « l'Œil Saint-Yves ». Ce qui me plaît dans les œuvres de M. Cham! pavert, c’est leur clarté et la facture simple avec laquelle elles sont traitées. « Mea Culpa » peut se résumer en quels ques mots: Pour sauver l'honneur de sa mère, Suzanne d'Ur bane se laisse soupçonner d’une faute qu'elle n’a pas Coms mise et cette jeune fille, douée des plus rares qualités, trous vera sa récompense au dénouement en épousant celui qu'ell aime. Peut-être ce dénouement pourrait-il être amené Pl 4612 Nous n'avons pas à le regretter; mille détails amusants ou louchants nous tiennent sous le charme et c’est sans impe lience que nous attendons l'issue heureuse de cette comédi® sentimentale. Le rôle de Mile d'Urbane a été confié à Suzanne Graf dais. Le choix ne pouvait être. plus heureux. Le souple talen! de la grande artiste s'adapte à merveille aux diverses phas® du drame. Violente par instants, enjouée à son heure, émoW vante. toujours, Mlle Grandais incarne avec une rare P®” fection ce caractère de jeune fille, noble, fière, qui n'accéP lera jamais un compromis avec sa conscience. M. Heni} Bosc (Jean Marville) et tous ses camarades la secondenl brillamment. À Par des moyens très simples, M. Champavert a réa une œuvre de bon goût dont la mise en scène ést des Pl soignées. Tout est réglé minutieusement, légèrement cepel” dant, sans aucune recherche des gros effets, en un mot dar la bonne manière française. «€ Mea Culpa » est un succès certain’ pour nos salles d spectacle où le goût du public s'affirme chaque jour. F, CAMoIN. Jisé LA PLUS IMFORTANTE MAISON CINÉMATOGRAPHIQUE DE L’AMÉRIQUE DU SUD Exclusivité de tous BEAUX FILMS pour les Républiques ARGENTINE, CHILI, URUGUAY et PARAGUAY Maison principale : BUENOS-AIRES, Callao 45-83 [71 Saccursales : SANTIAGO DE CHILI, Agustinas 728 ; MONTEVIDEO, 18 de Julio 966 Maisons d'achat : NEW-YORK, 110-112 West 40 th. St. — PARIS, 80, Avenue Gambetta, Tél. : ROQUETTE 54-29