Le Courrier Cinématographique (Oct 1919)

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 51. s M. Henri-Jules Bachelier, demeurant à Paris, a vendu P Jacques Vergnol et à Mme Blanche-Adèle-Josèphe Fi épouse de M. Louis Gillardi, le Coquet-Cinéma, JUIL exploitait à Paris, rue des Ursulines, 10. 5 ee Petit, le loueur bien connu, vient d'acheter 1 Ille, le Palace-Cinéma qui était exploité par M. Boutin, yon. \ à ne ses Sutto compte aujourd’hui un collaborateur de it € s'est assurée le concours de M. René Louis qui upera des services de la location. ‘4 sit que M. René Louis — qui est une des figures autrefoi. sympathiques de notre Corporation — appartenait relois.., au temps lointain de la Paix, à la Maison Pathé, où 1 L , , PR x ë tenait un emploi de premier plan, précisément à la locaOn des films. On d:; : D : : de dit que le Cirque d'Hiver cessera très prochainement ne Consacré à l'écran. M. Gémier doit — paraît-il — y T un vaste théâtre populaire. Ge LExcelent ami P. Clerfeuille, ancien directeur du tation. à osquet, à Paris, un des vétérans de notre Corpo a ‘re — à la date du 17 octobre le direction fsianaCe Issements cinématographiques d attractions de Pa et Cha néma, de Saint-Dizier, Langres, Joinville, Thaon umont, dont il est le propriétaire et après entente avec raber. De P. Clerfeuille a l’intention d'ouvrir de nouveaux éta m 2 : a le régionaux. On ne saurait trop l’encourager dans ole, Mai + : k Son de Danses, la belle pièce de Nozières, sera très Prochai Chainement éditée. ——————— On . . lès ne fait part des fiançailles de M. Francis Aron, le Femand Dee directeur de L'Omnia, avec Mile Suzanne enoît-Lévy. Tous nos compliments. Contraireme nt aux inf 1 1 été iées, 1 Ekact que l nformations qui ont été publiées, il est adaptation cinématographique de Kismet doive … Cllectué D EU Den Films tuée par une firme américaine. C’est la Société des Ë à i SAS Ycanton qui est l’unique propriétaire, pour le monde . le martyre des régions envahies. IE Père Se en 6 Parties entier, des droits cinématographiques de la célèbre pièce de Knoblock et c’est M. Louis Mercanton qui dirigera lui-même, cet hiver, la mise en scène du film qui en sera tiré et dont l'exécution aura lieu à Bagdad et en Afrique. Je Bibliographie. Les Lois, Décrets, Circulaires, Tarifs dé douanes, et tous Documents officiels concernant ces industries et leurs corporations ; La Liste des Films présentés dans le mois, avec une critique très impartiale; Une revue détaillée: des Brevets d'invention; Des Petites Nouvelles, des Formulaires et Renseignements utiles; Une revue très développée de la Presse technique et corporative ; Des Bibliographies; Un Bulletin commercial de ioutes les industries précitées: constitutions, modifications, dissolutions de Sociétés, ventes de fonds, etc. ; Des Petites Annonces à prix réduit: offres, demandes, occasions, échanges. Un Bureau d’études, de renseignements et d'informations industrielles et commerciales est mis gracieusement à la disposition des abonnés, auxquels il est répondu dans le Cinéopse, ou directement. Le Gardien de la Ville, par André OBEY (Paris Librairie des Lettres). — M. André Obey publie un ouvrage, Le Gardien de la Ville, d'une conception vraiment neuve et d’une réalisation singulièrement heureuse. Son héros est un mannequin d’osier, Gayant, un de ces géants que toutes les villes des Flandres promènent une fois l’an dans leurs exubérantes kermesses. Du fond du poussiéreux entrepôt de Douai, où il était relégué, il a assisté à quatre années d'occupation allemande: pillages, bombardements, incendies, raids d'avions, il a vu tout cela avec son âme de bonne grosse poupée naïve et son vieux cœur de capitan médiéval. Cette manière d’épopée à la fois burlesque, héroïque tendre et grandiose, promet au plus bel avenir le jeune écrivain dont elle marque le début. Le Gardien de la Ville deviendra le livre du Nord sup plicié, mais obstinément fidèle, l'œuvre en laquelle revivra tout fe