Le Courrier Cinématographique (Nov 1919)

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46 LA rer LE CoUrRRIER CINÉMATOGRAPHIQUE contre le projet de loi déposé au Sénat en juillet dernier, qu'étant auteur dramatique depuis 1889, j'ai toujours été un adversaire acharné de toute censure. Vous pouvez même me compter au nombre de vos défenseurs, et veuillez agréer, Messieurs, l'expression de mes sentiments distingués. » ME: Stranard, avocat, partage ses idées: « Je ne serai jamais député; néanmoins, je ne vois aucun inconvénient à répondre à votre demande. Un projet comme celui que vous me signalez ne peut pas être voté par la Chambre. La censure n’est pas possible en cette matière, pas plus qu’en matière de presse. » Et les lettres se suivent, autant de protestations énergiques contre la censure à laquelle le peuple Belge tout entier est hostile, Mais pendant ce temps, que faisons-nous en France? ‘ Rien. On nous fabrique une censure d'état et. nous nous inclinons piteusement. Les Présidents de nos Syndicats, ceux qui ont mandat de défendre notre industrie, y adhèrent et se laissent inscrire sans protester. Pauvres, pauvres gens! Quelle triste figure vous faites. I LECTEURS. On nous écrit: Paris, 31 octobre 1919. En parcourant votre estimé journal dont je suis un fidèle lecteur, je constate que vous vous intéressez à nos camarades qui cherchent à reprendre leur place dans la vie civile en, rentrant des armées. Me trouvant de. ceux-là, de plus j'ai reçu à la guerre une grave blessure qui ne m'empêche bas de continuer mon mélier d’opérateur, je vous serais très obligé de m’aider à trouver un emploi, si vous le pouvez, et de me prêter l'appui du Courrier. S’il était possible de trouver une place à Paris ou en banlieue, je pourrais fournir toutes références utiles. JEAN PERRIN, 114, rue de Courcelles, Paris (17°). Y a-til un directeur qui prend:a én considération cette Maison principale : BUENOS-AIRES, Callao 45-83 ®s demande d’emploi? Nous le souhaitons de tout cœur. Les blessés de la guerre ont droit à toute notre sympathie, mais il s’agit de le leur prouver par des actes. COMPTOIR DU CINEMATOGRAPHE Téléph. : ARCHIVES 24-79. EH. BLERIOT 187, rue du Temple PARIS MATÉRIEL CINÉMA NEUF ET OCCASION Vente Achat Echange Concessionnaire pour la France et les Colonies de l’Electrocarbon S. À. CHARBONS LAMPES À ARC ET PROJECTION GROUPES ÉLECTROGÈNES “ASTER” A Messieurs Lucien et Sacha Guitry Si nous savions profiter de l'expérience de nos Aïeux, il y a longtemps dué le Monde serait parfait! Mais tout se renouvelle et l’inconséquenct seule est immuable. MON PERE AVAIT RAISON ! Je ne sais rien encor de la nouvelle pièce Que vient de nous donner La Porte-Saint-Martin. Mais le titre en est beau comme le clair matin Ravissant à la nuit la pauvre âme en détresse! Avoir vingt-et-un ans! se rire du Destin! Mieux que ne l’ont pu faire, au temps de leur jeunesse, Tous les bons vieux parents courbés par la vieillesse, C’est là tout l'idéal d’être majeur! Enfin! ! Pas plutôt hors du nid, c’est la fête! On est libre ! ! On aime! On est aimé! tout en vous chante et vibre! Et tout le paradis est en votre maison! Puis la vie âpre et dure à vos veux se révèle! Alors on se souvient: « l'enfance était plus belle! » Et, trop tard, on se dit: MON PÈRE AVAIT RAISON! Bois de Boulogne, 12 octobre 1919. HENRI CHAPELLE. NEAN GC SMEANN LA PLUS IMFORTANTE MAISON CINÉMATOGRAPHIQUE DE L’AMÉRIQUE DU SUD Exclusivité de tous BEAUX FILMS pour les Républiques ARGENTINE, CHILI, URUGUAY et PARAGUAY Succursales : SANTIAGO DE CHILI, Agustinas 728 ; MONTEVIDEO, 18 de Julio 966 Maisons d'achat : NEW-YORK, 110-112 West 40 th. St. — PARIS, 80, Avenue Gambetta, Tél. : ROQUETTE 54-29