Le Courrier Cinématographique (Mar 1920)

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14 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE français, anglais et américains, Il est inutile de souligner l'importance de cet accord. 11 n’est pas sans intérêt en revanche de constater que les Allemands s’étaient préparés bien à l’avance à cet évènement. En pleine guerre, ou peu après l’armistice ils ont filmé entr’autres La Tulipe Noire, d’après le roman bien connu de Dumas père, Le KRoiï s'amuse (Der Koenig amusiert sich) de Victor Hugo, Nana, de Zola, Ferréol de Sardou, Madame Dubarry, Le Galérien, ce dernier est une reconstitution du type légendaire de Vautrin, créé par Balzac dans sa comédie humaine, c’est une œuvre hybride faite d’après plusieurs des romans de Balzac. Citons encore les Noces de Figaro (Figaro’s Hochzeit). Cette énumération est suggestive, n'est-il pas vrai? Un dernier mot. J’ai eu l’occasion de voir une partie de La Maitresse du monde. C’est une œuvre grandiose, une scénario splendide, mais très mal joué. La fameuse Mia May est loin de valoir Pola Negri et ses partenaires sont très inférieurs. ALFRED PiGuEr. Le ‘Courrier ” à Lyon Lyon, 15 mars 1920. Dernièrement en parlant de l’organisation du prochain congrès des Directeurs de Spectacles à Lyon qui avait été reculé au 23 mars, je faisais des vœux pour la réussite de ce Congrès et je pensais qu’une fois notre Grande Foire Lyonaise terminée, un succes s’imposait pour les organisateurs de cette manitestation de l’esprit d’entente entre les Directeurs de nos établissements cinématographiques de province. Hélas! j’ai trop préjugé des sentiments de cordialité de tous mes collègues. À Lyon nous avons trois syndicats : un pour les Théâtres et Music-Halls, un pour les établissements cinématographiques importants du Centre et un autre, nouvellement constitué, qui groupe parmi ses adhérents les directeurs de cinémas et music-halis non seulement de Lyon mais aussi de toute la région. Malheureusement l’esprit d'entente n’a pas dominé dans l’organisation rationnelle du Congrès des 23 et 24 mars, et je crains que le peu de bonne volonté apportée par les dirigeants des diverses organisations syndicales ai nui au Congrès lui-même, Quoiqu'il en soit, dans l’espérance du contraire, je me tiendrai au courant des décisions prises par ce congrès dont la nécessité s’imposait pour lutter contre les exigences du fisc. Cette semaine, à Lyon, toujours un temps superbe pour les établissements de cinéma : Majestic-Cinéma qui regorge toujours de monde sous l’habile direction de M. Grosemi, présentait la délicieuse artiste Mary Miles dans une comédie sentimentale très bien venue : L'Aventure de Mary (Harry). Tivoli-Cinéma avec Capellani dans L’Etau (Phocéa) fut un succès pour notre Nouveau Palace Lyonnais. Aubert-Palace donnait La Dernière Heure (Aubert) qui fut très apprécié. Scala-Théâtre. Un petit incident : Les Musiciens quittent l'orchestre après avoir éteint leurs lampes pour protester contre le sans-gêne des spectateurs des Galeries qui les pre‘naient pour cible pendant la présentation de Simpiette (Phocéa). Des mesures de surveillance ont été prises immédiatement, et ces faits regrettables dans un établissements aussi bien coté que Scala-Théâtre ne se renouvelleront plus. La vigilance du Directeur ne fera pas défaut en cette occurrence. Fantasio-Cinéma. Ce coquet établissement placé au centre de la ville lutte avec avantage contre les grands cinémas qui l'entourent. Gette semaine une salle bondée a particulièrement bien apprécié la jolie Alice Brady dans À l'abri des Lois (Harry). Cinéma Grôlée. Cet établissement des mieux fréqnentés de Lyon connait toujours le succès avec Travail 4 chapitre (Pathé) ‘ainsi que les Cinéma Moncey et Alhambra-Cinéma qui passent aussi ce film en plusieurs semaines. La mise en scène et l'interprétation en sont parfaites et Pouctal est un véritable artiste. Gaieté' Gambetta: Salle comble chaque semaine. Aujourd’hui sur l’écran Le Nocturne (Gaumont). Cinéma. Bellecour face à la Foire. Ce cinéma en a profité pour donner Le Médecin des Folles (Super-Film). Le Cinéma Moderne tout voisin donnait deux films à épisodes. . Les syndicats des Directeurs de Lyon (Grands établissements) semblent oublier que parmi leurs membres honoraires est inscrit M. Lumière. Il est étrange de constater qu’au moment où tous les journaux cinématographiques chantent les louanges de cet homme de bien, ces syndicats n’ait pas pensé à offrir à leur compatriote une marque de leur témoignage de sympathie et. de reconnaissance. Nous avions souhaité qu’à l’occasion du Congrès des Directeurs de Spectacles qui va s'ouvrir à Lyon, cet oubli serait réparé, mais je crains, hélas! que les divisions fassent oublier le devoir. SAINT-JEAN BOUCHE D'Or. “Le Courrier ” à Nice Le hasard — qui fait bien les choses — m’a mis, cette semaine, en présence du délicat poète de la Suprême Epopée et du dramaturge puissant qui fit représenter La Reine Wanda au Gymnase et les Victimes du Soleil au théâtre Sarah-Bernhardt, Rencontre inattendue. aubaine heureuse et inespérée, dont je profitai pour demander à M. André Legrand quelques précisions sur le but de son séjour à Nice! C'était peut-être un peu osé. prétentieux sans doute! Mais J’âme d’un poète a de telles réserves de délicatesse et de bonté que M. André Legrand voulut bien, avec la meilleure grâce du monde, répondre à toutes mes questions. — Je suis à Nice, m’a-t-il dit, avec mon metteur en scène, M. Liabel, qui vient de réussir si magnifiquement le Sang des Immortelles, et quatre artistes principaux : deux femmes, Mmes Elmire Vautier et Renée Sylvaire; deux hommes : MM. Pierre Delmonde et René Legrand. COMPTOIR DU CINEMATOGRAPHE Téléph. : ARCHIVES 24-79 H. BLEÉERIOT 187, rue du Temple PARIS MATÉRIEL CINÉMA NEUF ET OCCASION Vente Achat Echange Concessionnaire pour la France et les Colonies de l'Electrocarbon S. À. CHARBONS LAMPES A ARC ET PROJECTION GROUPES ÉLECTROGÈNES “ASTER”