Le Courrier Cinématographique (Apr 1920)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE autres arts, de nourrir ses fervents d'illusions, et partant de mensonges; laissez-le transfigurer pour nous un visage que nous savons fané et que, fée bienfaisante, il peut seul nous livrer paré de factice jeunesse; laissez-le faire d’un décor en carton un immense et somptueux palais, et d’une quelconque poupée, la merveilleuse beauté que ses moyens doivent permettre au seul ciné d'offrir à l'ignorance des foules pour la joie desquelles l’écran ment et doit mentir. Projetez devant ces foules l’image d’une actrice blonde et même dont l’âge a lentement — oh! très lentement — fané la délicate et fine beauté, puis aussitôt après le visage d'une de nos vedettes de l’écran qui obtint, il ny a pas longtemps, un premier prix de beauté — celui-là très mérité. À la presque unanimité, la voix populaire désignera la première comme étant la plus belle. Présentez-les ensuite aux mêmes foules, mais en chair et en os, cette fois au grand soleil, à l'unanimité encore elle désignera la secondé, n’ayant plus d’yeux que pour elle. Pourquoi? Parce que la pre mière aura tout à gagner — jusqu'à la beauté qu’elle n’a: plus — du mensonge pieux de l’écran et qu'aucune pellicule connue ne sera l'interprète sincère, exact, de l’éclat et de la couleur délicate qui font le charme de la seconde. Donc, connaissance insuffisante du produit dont il fallait vanter les vertus. Conséquence, oubli du facteur photogénie qui permet de donner à l'Ecran trompeur tout ce qu'il lui faut pour vêtir de beauté son mensonge. Il fallait tout simplement mettre sur la marchandise la seule étiquette qui lui convient et dire: Quelle est la beauté féminine la plus photogénique de France? On aurait ainsi, comme on le fait d'ail EXCLUSIVE AGENCY 16, Cilé Grévise, 18 PARIS leurs, mais en évitant l'emploi de termes démesurés, aidé à la découverte d’artistes charmantes, dont toute l'ambition se devrait borner à ceci: « être jolie à l’Ecran », quitte à ne posséder dans la réalité que la beauté du diable puisqu'aussi bien savent faire angélique cette beauté du diable les fonds de teint habiles et les'éclairages savants. ROGER IRRIERA. Le ‘‘Courrier” à Lyon Congrès des Directeurs de Spectacles de France Création de la Fédération Nationale Lyon, le 29 mars. Le Congrès des Directeurs de Spectacles, tenu dans la Salle du Casino, à Lyon, les 23 et 24 mars dernier, fut un succès. Il marquera une date dans nos annales: La Fédération Nationale des Directeurs de Spectacles est créée. Malgré toutes les questions de personnalités qui divisaient les trois Syndicats lyonnais, le Président du Congrès, M. Bizet-Dufaure (théâtre), de l’ Association des Directeurs de Marseille, sut diriger très habilement des débats difficiles et il n'est pas trop osé d'affirmer que le succès complet du Congrès lui est dû pour une très grande part. : Disons, tout d’abord, que presque tous les*membres pré [rl AUTEUR : | Seul Concessionnaire Maurice de MARSA!