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sents étaient loin de connaître exactement l’objet de leurs délibérations.
L'ordre du jour comportait: 1° Proposition de la création d'une Fédération. Et Je vous assure qu'après un court exposé de M. Hollens (music-hall) sur la nécessité d’une union étroite entre les directeurs de tous les spectacles de province, ce fut une stupeur générale: On parlait de Fédération régionale, de Fédération nationale, de. cinés, de théâtres, de music-halls, etc.
Un journal quotidien lyonnais notait cette situation en ces termes:
« On croirait assister à quelque répétition... où tous les rôles ne seraient pas très bien sus. »
Finalement, le Président du Syndicat Français des Directeurs de Cinémas, appelé à donner son appréciation, dit: ( Je ne savais pas que vous étiez dans l'intention de former une Fédération du Spectacle, mais puisque la discussion s'engage sur ce point, je vous déclare, au nom du Sundicat Français des Directeurs de Cinématographes, que j'en suis nettement partisan ». Il parla ensuite de la lutte engagée dernièrement par les directeurs parisiens devant les exigences des musiciens et conclut en souhaitant qu’une union parfaite S'établisse entre « tous les directeurs de tous les spectacles de France ».
M. Bizet-Dufaure qui, pendant toute la discussion, eut
éaucoup à faire, fit un long exposé des diverses taxes imposées aux spectacles. Il expliqua qu'une délégation des directeurs parisiens devait être reçue le soir même au Ministère Pour discuter sur les nouvelles charges dont on menaçait les
ÉTOILE :
CHRISTY VERNON
LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 9
LS
spectacles de France. Il comptait recevoir un télégramme lui faisant connaître le résultat de l’entrevue et, en attndant d’être fixé, il préconisa chaleureusement la fondation d’une Fédération Nationale.
Le principe de cette création fut voté à l’unanimité, restant entendu que cette Fédération Nationale n’agirait que pour des questions générales et que les cas spéciaux resteront soumis aux divers groupements (cinémas, music-halls, théâtres) qui garderont alors leur entière liberté d’action.
H fut décidé ensuite que des Fédérations régionales pourraient se constituer à Lyon, Marseille, Bordeaux, etc., mais que le siège de la Fédération Nationale des Spectacles devrait se trouver à Paris.
On comprendra l’extrême importance de ces décisions. En présence des charges croissantes dont sont accablées les directeurs, en face des charges nouvelles dont on les menace, il fallait faire bloc.
Après avoir décidé, par un vote spécial, que le bureau du Congrès remplirait les fonctions de bureau provisoire de la Fédération nouvelle, on le chargea de soumettre à tous les Syndicats de France un projet de statuts fédéraux et on lui donna mission ferme de représenter, avec tous pouvoirs, la Fédération nouvellement constituée.
Le Congrès décide ensuite, après une longue discussion, la création d’une caisse destinée à assurer l’action immédiate de la Fédération et qui sera alimentée par des annuités de 600, 400, 200 et 100 francs, suivant la catégorie des établissements.
Disons, pour être précis, que presque tous les congressistes
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