Le Courrier Cinématographique (Apr 1920)

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Give tedske Le N°: 1 Branc CINÉMATOGRAPHIQUE Leeds smtuge 0760: CINEMA EE ANNE ne en ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINEMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT Au Pauvre, la Besace. L'épée de Damoclès qui était suspendue au-dessus € nos têtes depuis quelque temps vient de tomber, tranchant du coup toutes nos illusions. | (Les Cinémas écopent rudement cette fois. Les nouvelles taxes qu’on leur impose sont presque prohibilives, et bien peu d'exploitations, surtout en province, Où les recettes sont généralement peu élevées, pourfont survivre] et boucler leur budget amputé de 10 à 3.0/0 de leurs ressources. © [On peut le dire, aujourd'hui, nous avons un traitement exceptionnel; nous arrivons bons premiers dans échelle des taxes, alors que nos confrères du théâtre et du concert sont largement favorisés Or, le Cinéma Sst un spectacle populaire qui doit sa vogue, je ne dis Pas sa réussite financière, au bon marché du prix de ses places. Comme toujours, c’est la classe laborieuse dE ays que l’on frappe le plus lourdement. C’est elle AU paiera les frais de notre incurie administrative, et AL, après avoir payé le tribut sanglant de la guerre en . à AC aCQuiitera les factures à tous les mercantis qui en Ont profité, un Le Parlement a décidément bien mérité de la Pa* Je ne peux résister au désir de publier in-extenso Ds LA LA je Le €xte qu'il a adopté dans sa séance du 21 avril. Le 1 k : ; Gi. Je le commenterai la semaine prochaine: . Sauf Jes institué sur Ment. Li exceptions prévues à l’article 66 ci-après, il est : pre spectacles et autres attractions ou divertisseça és une taxe dont le tarif est fixé comme suit: rets d’auten S, Cafés-concerts, concerts symphoniques, cabatres mécani rs, dioramas, panoramas, phonographes, orchesd'hypnotisns. musées de cire, séances de prestidigitation, attractions HR ménageries et tous autres spectacles, Sitions ne hibitions, concours hippiques, salons et expole publie ES Jeux et amusements assimilables auxquels rutes, des mis moyennant paiement: 6 0/0 des recettes Communale € 1on faite du droit des pauvres et de toute taxe 0 Ve établie par la loi: : ques, To courses vélocipédiques, pédestres, nauties d’escrime, de billard: 10 0/0 des recettes bru es, déducti c : ; Communale à se du droit des pauvres et de toute taxe ë EE ablie j: Ciném par la loi; atographes: 10 0/0 jusqu'à 15.000 francs de re. cettes brutes mensuelles, 15 0/0 pour les recettes comprises entre 15.001 et 50.000 francs, 20 0/0 pour les recettes comprises entre 50.000 et 100.000 francs, 25 0/0 pour les recettes au-dessus de 100.000 francs, déduction faite du droit des pauvres et de toute autre taxe communale établie par la loi; 4° Dancings, bals, skatings, matches de boxe ou de lutte, thés-concerts, soupers-concerts, thés-dancings-, dîners-dancings, soupers-dancings, 25 0/0 du prix des places ou entrées et de toutes les recettes effectuées, déduction faite du droit des pauvres et de toute autre taxe communale établie par la loi. Si, au cours d’une même représentation, les attractions offertes au public appartiennent par leur genre à deux catégories de spectacles différemment imposées, la taxe est calculée d’après le tarif le plus faible lorsque le spectacle passible de cette taxe, considéré isolément, a une durée au moins égale aux trois quarts de la durée totale de la représentation. En ce qui concerne les trois premières catégories, les entrées à titre gratuit sont imposées d’après le tarif des mêmes places payantes; les entrées à prix réduit sont imposées d’après le prix des places effectivement payé; les entrées avec des cartes d'abonnement sont imposées soit comme les billets ordinaires pour chaque entrée à laquelle elles donnent effectivement lieu, soit, sur la demande des établissements, d’après un nombre d’entrées égal au nombre de jours pour lesquels ces cartes sont valables; dans ce cas, l'impôt doit être acquitté au moment de la délivrance des cartes. Si à la perception de la place est jointe ou substituée obligatoirement celle d’un droit de location, de vestiaire, ou celle du prix d’un objet ou d’une fourniture quelconque, la taxe s'applique également au prix perçu à ces divers titres. Les législateurs ont eu la main lourde. Dans l’affolement du sauve-qui-peut, ils se sont rués sur notre industrie, quitte à la frapper d’impuissance. Mais les responsables, les vrais, les seuls responsables, ne sont pas à la Chambre. Ce sont tous ces lanceurs d’affaires, ces remueurs de millions, ces rédacteurs de circulaires mirifiques dans lesquelles ils accumulent les invraisemblances les plus fantaisistes, dans le seul but d’attirer à eux une clientèle trop naïve, en lui faisant miroiter le pactole cinématographique. . Ah! Messieurs les inventeurs des trusts du Cinéma, comment allez-vous justifier maintenant vos bénéfices, et amortir les capitaux énormes que vous cherchez à écumer? Hier, la vitalité de la majorité des salles de spectacle cinématographique était précaire, aujourd’hui, elle est irrémédiablement compromise. Et ce sabotage est votre œuvre, Messieurs. Voilà le premier résultat de vos combinaisons. Il n’est pas rassurant pour vos actionnaires. | CHARLES LE FRAPER.