Le Courrier Cinématographique (Jul 1920)

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6 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE des places: il en résultait qu’un billet de faveur de 3 francs était taxé comme le fauteuil de 10 francs auquel il donnait droit. L'Etat eut la sagesse de renoncer à cette prétention exagérée. « Mais l’Assistance publique, sans tenir compte de ce précédent, obtint que son droit de 10 0/0 serait désormais perçu non seulement sur le prix fort des billets, mais encore sur les 6 0/0 pris par l'Etat! Que resterait-il à l'Etat? Bien peu de chose! Que resterait-il. aux directeurs ? Absolument rien | « La plupart d’entre nous ont refusé de se soumettre à teurs. Je me souviens qu'ils fondèrent, en 1914, une Ligue contre cette triste institution. Toutes les organisations du Spectacle y adhérèrent avec enthousiasme. Qu'est devenue cette Ligue? I] serait opportun de la réveiller et de regrouper tous les hommes qui en prirent l’heureuse initiative. Je me souviens également que M° Meiïgnein, un de nos juristes les plus éminents, prononça, à l’époque, un réquisitoire d’une documentation irréfutable contre CEE abus intolérable. Il me semble utile de ces prescriptions insensées. L’Assistance publique les a fait publier à nouveau ce document (1), On se rendra prévenir, par le préfet de police, que, « s'ils persistaient dans compte en le lisant de l’impopularité de l’Adminis« leur refus, leurs établissements seraient fermés. » « L'opinion publique saura juger comme il convient une . procédure si contraire aux termes du code. Je ne crois pas que les entreprises théâtrales et cnématographiques soient tration de M. Mesureur. Le droit des pauvres est immoral, injuste et arbi traire dans son application. Il compromet, sans autre | hors la loi commune. raison que l'entretien d’une foule inutile de fonction« L'administration de M. Mesureur nous a fait observer naires grassement rétribués, la vitalité déjà précaire que les théâtres subventionnés se sont soumis à ces exigences. de l’Industrie du Spectacle. Tous les gens sensés se Nous pouvons répondre qu’ils ont reçu l'assurance que les sommes perçues en trop leur seraient rendues, si les législateurs modifient le funeste article 96 de la loi du 25 juin. « Nous qui ne sommes pas subventionnés, nous ne crain joindront à la Fédération du Spectacle pour demander au Gouvernement de réfréner le zèle intempestif . , . à . ‘ des. ronds-de-cuir de l’Assistance publique qui sont drons pas de faire acte d'indépendance. Nous agirons sage chargés de le percevoir. . ment et solidairement: examiner la situation, tel est le but CHARLES LE FRAPER. de notre réunion. » M. A. Franck, président, était assisté de MM. Dufrenne et Brézillon et de M“ Mathiot et Meignien, conseils des thé ) A 4 deux autres associations que groupe la Confédération NatioLe Cinéma a échappé belle nale des Spectacles de France. : Et c’est au nom de cette Confédération que l’ordre du Les directeurs de spectacles, frappés lourdement par les jour suivant, qui clôtura la séance, fut voté à l'unanimité: nouvelles taxes que leur impose la loi du 25 juin 1920, se : sont réunis le lundi 5 juillet, à l’Electric-Palace, 5, boulevard Les directeurs d'établissements de spectacles — théâtres, ‘ des Italiens. cinémas, music-halls, cafés-concerts — réunis le 5 juillet; M. Alphonse Franck, Président de la Confédération sous la présidence de M. Alphonse Franck, président de la Confédération Nationale des Spectacles de France, en présence des menaces de fermeture de l’Assistance publique, décident de maintenir leur attitude première, déclarent être prêts, sous loutes protestations et réserves, à déposer les sommes conlestées voit à la Caisse des dépôts et consignations. soit entre les mains d’un séquestre nommé par M. le prési(1) Lire le réquisitoire de M° Meignein, page 35. dent du tribunal civil ou désigné d’accord avec l’administra Nationale des Spectacles de France, a exposé ainsi les origines du différend: —— L'Etat avait fait voter à son profit un impôt supplémentaire de 6 0/0 sur la recette. Il voulut que cet impôt fût perçu non pas sur l’encaisse réelle maïs sur le prix fort Tableau de Distribution tout en marbre blanc AVEC OU SANS RHÉOSTAT DE RÉGLAGE Système BURY, breveté S. G. D. G. RÉGLAGE PARFAIT, SOLIDITÉ, INCOMBUSTIBILITÉ Prix défiant toute concurrence “Concessionnaire exclusif: I. JULIAT Successeur de E. GALIMENT : 2A, Rue de Trévise :: PARIS (9°) TÉLÉPHONE : Bergère 38-36