Le Courrier Cinématographique (Oct 1920)

40 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUR L'ÉCRAN AVIS Nos lecteurs sont instamment priés, lorsqu'ils nous écrivent une lettre nécessitant une réponse ou une transmission de vouloir bien joindre un timbre à 0.25. Nous les avisons, en même temps, que nous ne faisons aucun envoi contre remboursement et que toutes les commandes d'abonnement, de volumes ou de publicité doivent être accompagnées de leur montant. Ii nous est matériellement impossible, au marchandises, de procéder taux actuel des autrement. CHANGEMENTS D'ADRESSE Tous les changements d'adresse doivent être accompagnés de O fr. 75 en timbres pour frais de réimpression de nouvelles bandes. ‘ ROSE A — Remerciements. MM. Georges LANNES, Louis CHILLOU, à Paris: Mlles Elmire VAUTIER, Francine MusseY, à Paris; M. PLATEL, à Bry-sur-Marne (Seine) ; MM. SamMama-CHicki, Tunis; GRIMOIN-SANSON, château d'Oissel (Seine-Inférieure), Van BASTELAËRE et VERBIÈRE, Blanc-Seau (Nord), sont avisés que leur abonnement au Courrier est inscrit. Tous nos remerciements. Les changements d’adresse de: MM. PaRisoT, à Paris; J. MENVILLE, Born (Landes) ; Mme BouLoT, Panissières (Loire) ; Mile THOREL, Arcachon (Gironde), sont effectués. Je Le Film de l’'Emprunt. On travaille ferme à la mise en scène du film de l'Emprunt sous la direction d'un « as » de l'écran qui met son art raffiné et sa technique savante au service de la bonne cause. Son passé artistique, ses récentes productions nous sont un sûr garant de la réussite de l'œuvre qui lui a été confiée. Ses collaborateurs: une phalange d'artistes qui tous sont, ou seront fameux. Qu'on en juge parmi tous ces noms que nous vous lancons comme les fleurs rares d’une gerbe superbe: Andrée Brabant, Signoret, le grand Bout-de-Zan, la petite Olinda Mano, Renée Sylvaire, le capitaine Fonck l'as des as, la jolie France Dhelia, Marcelle Pradot, Polin, Marguerite Deval, André Nox. Ainsi dans le rayonnement des arcs et le crépitement des projecteurs, dans la fièvre joyeuse du travail, les efforts, les bonnes volontés, les talents les plus divers sont groupés pour répondre à l'appel du Malin avec la solidarité que l’on trouve toujours en France lorsqu'il s’agit de réaliser une œuvre utile au Pays. Saint-Julien-en Communiqué. Nous sommes informés que M. Léon Lambert, un cinématographiste de la première heure, qui a édifié dans la région du Nord de nombreuses et toujours intéressantes salles de Cinéma, termine à Fourmies, la construction d’un impor tant établissement qui ne contiendra pas moins d’un millier de fauteuils. La salle, aux vastes dimensions, avec les derniers perfectionnements d'architecture, est superbement agencée. En s’assurant l'exclusivité des beaux films des Etablissements L. Aubert, le « Fourmies-Palace », c'est ainsi son nom, est certain du plus grand succès. Nos vœux et félicitations à M. Léon Lambert. Je Elle ne tournera plus. Elle ne tournera plus. Et pourtant c’est elle qui a le plus tourné. La grande roue n’est point morte, mais elle va bientôt mourir. Notre spiritue confrère Cur (nonski) a déjà prononcé son oraison funèbre dans les co'onnes de notre grand confrère Le Journal. En quelques phrases touchantes il retrace la carrière de l'immense vedette, qui domina de si haut l’art cinématogra’ phique (il y avait à ses pieds un Ciné). Mais quelques traits de cette carrière ont échappé à sa plume, notamment celui-ci: En 1916, un communiqué apposé par Irriera à Salonique devant le bureau d’une formation militaire, nous apprenait « On annonce le transfert de la Grande Roue de Paris, sur le front d'Orient, pour y effectuer des mouvements toui” nants. } Erratum. Une légère erreur s’est glissée dans la page de publicité de la Maison Glucksmann. Dans la rédaction de l'adresse par câble de cette firme à New-York, c'est: Cables: Gluxman-Newvork, qu'il faut lire et non Glucksmann. Voilà qui évitera toute confusion. Je Le Secret de Rosette Lambert. Ce sera le 23 octobre que Le Secret de Rosette Lambeï! verra le jour, à 10 heures du matin, à la salle Marivaux. On dit que le luxe et l'audace décoratifs qui atmosphé risent ce film seront choses auxquelles on n’a guère été habi tué jusqu’à présent. On comprend que la maison Osso qui débute dans ls carrière —— et avec du Tristan Bernard de derrière les fagol* — se soit piquée au jeu. Loïs Meredith, Sylvia Grey, Camille Bert, Charles Dul’ lin, Debain, Amiot, y sont admirables, et deux d’entre eu* (lesquels?) seront, paraît-il, une révélation. En tous cas on dit que la véritablé révélation, ce serû l’art unique avec lequel Raymond Bernard aura coordon!’ tous ces éléments,