Le Courrier Cinématographique (Oct 1920)

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44 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE PeTiTes NoUVELELS : Rae [RRIER D Le Courrier vient de recevoir des photographies d’Atlantide. Ce film tourné dans le Sud-Algérien, au prix de pénibles et laborieux efforts, verra bientôt les feux de l’arc électrique. A en juger par ces documents inédits, ce sera sans conteste un chef-d'œuvre que nous applaudirons et qui sera un fleuron de plus à la gloire de l’art cinégraphique français. Nous apprenons que notre excellent confrère Scénario va devenir bi-mensuel à partir du 15 octobre. En outre, cette Revue publiera à partir de la même date un Bulletin hebdomadairé, avec la critique de toutes les présentations de la semaine et qui sera envoyé gratuitement aux abonnés et à tous les exploitants de France et Colonies, ainsi qu'aux plus importants établissements de l'étranger. Le Moving Picture World du 11 septembre 1920 annonce que la Franco-American Artistic Corporation à été fondée en Delaware au capital de 2 millions de dollars. Nous notons cette nouvelle en informateurs soucieux de leurs devoirs, sans faire aucun rapprochement avec la fameuse Société dont nous avons déjà tant parlé, mais si c’est d'elle qu'il s’agit, quelle dégringolade, grand Dieu! Pourvu que le prochain numéro du Moving Picture World ne nous apprenne pas quelque chose de pire!.. Aujourd’hui, samedi 2 octobre, les Etablissements Gaumont présentent au Gaumont-Palace deux films: Le Colonel Chabert, d'après le roman de Balzac, interprété par Le Bargy, et Le Roman de Mary, avec Mary Pickford. Nous en reparlerons la semaine prochaine. La Société de l'Histoire de la Guerre, dont l'exposition est ouverte depuis le 20 juillet, au Pavillon de Marsan. fermeta ses portes le 15 octobre prochain. C’est une exposition qu'il faut avoir vu. On y remarque des œuvres d’art et des documents appartenant aux Bibliothèque et Musée de la Guerre de la plus haute documentation. L'Empire le coquet théâtre lyrique de l’Avenue de Wagram, vient de commencer sa saison d'hiver qui s’aznonce comme devant être des plus brillantes. Cette année, plus encore que les précédentes, les spectac!es de ce théâtre. examinés attentivement, seront très appréciés des familles, auxquels elles pourront se rendre accompagnées de leurs enfants. ———— om 4 Encore une victimé qui s'ajoute à la liste déjà longue: Miss Elisabeth Mackentry tournait une scène de naufrage près de la côte du Long-Island. Un requin indésirable sim misça dans les plans du metteur en scène et.quinze artistes dont miss Mackentry tombèrent à l’eau. Malheureusement: transportée dans une villa voisine, une pneumonie se déclara et la malheureuse artiste fut enlevée en quelques heures. Elle avait vingt et un ans. La série noire continue implacablement. Une étoile du firmament artistique américain, Anna Daly: qui était une intime amie d'Olive Thomas, dont la moït vient de se produire à Paris, s’est suicidée. Anna Daly était née, comme Olive Thomas, à Mc Kees”Rocks, et elle était une amie d'enfance de la belle-sœur de Mary Pickford. On donne comme raison de ce suicide la dépression dans laquelle l’avait plongée la mort tragique d'O'ive Thomas. Mais une histoire d'amour qu’on chuchote sans donner de détails, semble avoir été la grande raison de cette triste fin d'étoile. Notre collaborateur et ami le peintre Roger Irriera, vient d'achever un admirable pastel de la délicieuse vedette de Gallo-Films, Louise Colliney. Cetie œuvre, d’une ressem” blance merveilleuse, est la propriétaire de la grande firme amie, les Cinématographes Harry. Nous en admirerons un reproduction en trichromie dans les colonnes du Courriel très prochainement. Décidément, M. Harry est un as en toutes choses, il sait découvrir l’art partout où il se trouve, un beau crayon 0! une belle palette lui sont aussi familiers qu’un beau film. N.-B. — Notre excellent ami Irriera est très touché dés la critique louangeuse faite de ses affiches et brochures éditées par Pathé. Il s'étonne toutefois qu’un vieux journalisté assez fort pour se posér en apôtre de l'après-guerre en soil encore à confondre: caricature et fiel. Ce dernier ignoït qu’une des devises de notre ami est: Sourire de tout, curtoulk de ce qui est ridicule. La Montée Vers l'Acropole