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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Union et concorde. Ce n’est qu’en vivant en parfaite intelligence dans notre propre corporation que nous pourrons envisager l'avenir avec sérénité.
Nous avons en France tout ce qu'il faut pour reconquérir le premier rang dans un art qui est né chez nous. Mais sachons d’abord nous défendre contre nous mêmes. Nous sommes inconsciemment nos pires ennemis et nous faisons ainsi le jeu de nos concurrents en amoindrissant la valeur de notre production. Il n’est plus possible, en effet, de faire franchir la frontière à un film, si nous l'avons au préalable totalement déprécié chez nous.
Comment, au surplus, obtenir des concours financiers, s'il est avéré que tourner un film français en France est une opération toujours risquée et rarement fructueuse ?
Comment rendre la confiance à ceux qui l'ont perdue si nous décourageons, les uns après les autres. tous les hommes d'action qui se lancent vers la problématique réussite avec toute la foi de véritables apôtres ?
Assez de ces procédés ! Mettons-nous hardiment au travail. Lorsque le premier prêt nous présentera son œuvre, si nous ne voulons pas l’applaudir, accueillonsla au moins avec bienveillance et nous exprimerons ainsi notre feume volonté de défendre notre drapeau.
Charles Le FRAPER.
Mise au Point
ee. M. Bruneaud ayant été mis en cause dans uf de nos précédents articles, nous adresse, à titre de rectification, la lettre suivante que nous nou faisons, suivant l'usage, un devoir de publier :
LETTRE DE M. BRUNEAUD 9 Novembre 1920, Monsieur et cher Confrére. Si Verhylle et Cinædia sont petits, la qualité remplace la quantité et ils sont assez grands pour se défendre s'ils le jugent utile. Done, nel causons point
Quant à moi, votre Courrier apprend au* populations attentives que la feuille de Cinædia est « administrée par M. Bruneaud, administfa® teur de l'Ecran. »
1° J'aperçois le journal l'Ecran, comme le Courrier d'ailleurs, trois ou quatre fois par dl tout à fait par hasard ; car parmi la presse corporative, ces deux journaux sont les seulÿ dont le service ne m'est pas fait ;
2 J'ai vu M. Brézillon une fois dans ma vit deux minutes à peu prés, et il y a de cela déjà pas mal de temps.
Tout ceci pour vous dire, et vous prier de dires que j'ai été et je suis tout à fait étranger à l'at ministration de l'Ecran. J'en éprouve d'ailleur un vif regret, car si tout ce que raconte CON. ciemment votre rédacteur « Directeur syndique organisé » est exact, l'Ecran est certainement (© mieux administré de tous les journaux cinémdr tographiques, etson administrateur — que je n€ connais pas -estincontestablement un as
Bien cordialement votre
Paris,
BRUNEAUD
OBJECTIFS
OGC TNA D
AERMAGIS
PARIS -29, Rue du Louvre -PARIS
Adresse Télég. : HERMAGIS PARIS
1°" MARQUE
Téléphone : ARCHIVES. 24-55