Le Courrier Cinématographique (Nov 1920)

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26 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE L'intéressant article que nous reproduisons ci-dessous est tiré des colonnes de notre excellent confrère l'Œuvre : Cachets et lettre de cachet Un grand journal Un jour, des affiches, sur tous les murs de Paris annoncèrent : Les Forces Françaises, titre d’un journal qui allait paraître et qui apparaissait, d’après les on-dit du monde professionnel, comme le paradis des journalistes. Une rédaction de choix avait en effet a été réunie, avec laquelle on ne marchandait point : — Fixez vous-même votre prix, disait le directeur éventuel. Le journaliste, un peu anxieux et déjà effrayé de sa prétention, répondait : — Mon Dieu, monsieur, je pense que 1.500, 1.200 francs minimum... — Je vous donnerai 2.000 francs. monsieur. Dans mon journal, on paie. Et c'est ainsi que ce directeur rêvé engagea journalistes sur journalistes — soixante-sept, affirme-t-on — fixant des dates pour les débuts du journal et qour des avances, car nombre de ceux qu'il avait ainsi engagés, avaient dû, d’après ses conseils et sur son désir, quitter le journal auquel ils appartenaient. Venez mercredi, à dix heures; la caisse sera ouverte. Elle ne l'était pas. — Revenez à quatre heures. À 4 heures, il n’y avait plus ni caisse ni personne. Un beau concert Ce directeur de journal (!) avait l'âme d’un organisateur. Quelques vedettes parisiennes viennent, à leur tour, de l'éprouver. Ces jours derniers, PCELLLLLELET PLLLECEEICETEECTTTE TT LA COCECCCECOCCCCCCCCCCCCDOPCODODCDCDDCCCCCCCCCCCCC COLLE LL LL 66 PYGM ALION 29 NOUVEAU PETIT MOTEUR Marchant indifféremment sur continu ou alternatif — Flasques aluminium Roulements à billes. Simple, R. JULIAT, Successeur de E. GALIMENT 24, Rue de Trétbise, PARIS-9° + LL DÉLLLE LEE LEE EEE LEE FO FOOOOTCPOTOTOCEOEC TOO TOI OONPENNNNNNnnrenenneennnrenrnennrnnreenenenRRRE EEE EE EE | le même personnage, oublié du monde des joufnaux, annonçait dans les coulisses du Casino de Paris qu'une soirée de gala allait avoir lieu à Aulnay-sous-Bois. au cercle L’Humour Aulnay sien, composé exclusivement d'anciens combat: tants. Et, tant à Mlle Mistinguet qu'à son camä rade Boucot, il offrait de fantastiques cachets : 5.000 à l’une, 2.000 à l’autre. Pour une soirée! À première vue, l’homme qui parlait n’imposait pas une confiance absolue. Il était petit et mal vêtu. Mais il se traînait sur des béquilles et parlait au nom d'anciens combattants. Il n'en fallait Pa® plus pour forcer les sympathies. D'ailleurs, Î faisait sonner haut ses références, tellement que à défaut de Mlle Mistinguett qui se méfia, le petit homme trouva le moyen de décider Boucot €t Serjius Ils partirent ensemble, mercredi dernief” pour Aulnay-sous-Bois. Voyage charmant, €? automobile. Et le concert eut lieu. Les cachets comme convenu, furent distribués. C’'étaient des « bons pour la somme de... » payables au Crédit Lyonnais. Le nom de l'agence était bien indiqué * Agence F, rue La Fayette. £ Les vedettes, après un sommeil réparateur, 8 Ÿ présentèrent. L'agence crut à une mauvaise plaï santerie. Cependant la police judiciaire a pris l'affaire el mains. Son enquête rapide a abouti à l'arrestatiO! du directeur de journal et de concert, distributeur d’appointements et de cachets hypothétiques..… Le gogotisme en France est sans limite. Une histoire semblable se développe actuellement dans la Cinématographie. On ne sait combiel d'anciens ministres, de politiciens louches d’académiciens naïfs et de financiers véreu* pataugent dans cette joyeuse affaire. Mais Le Courrier a vu clair. Bientôt nous assisterons 4 la conclusion qui sera exactement celle de l'a ‘ faire Croquet. Rien ne manquera à la comédies pas même les diners du Café de Paris et leÿ balades en automobile. Oh, ouilT le gogotisme est insondable.…. LE COURRIER COURANT UNIVERSEL robuste et de construction soignée Aunuuuansnnnunennnnsn Téléphone : BERGÈRE 38-36 *, Q