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Le Numéro :
10e Année N°51
1 fr, 50; par poste:
CINÉMATOGRAPHIQUE
1 fr. 65 18 Décembre 1!
ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
LA DÉFENSE DE M. HIMMELFARB
L 11 17 3
‘Lettre de M. Albert Dalimier
Aÿocat, ancien Député, ancien Sous-Secrétaire d'État aux Beaux-Arts
Par Charles
LE FRAPER
Toute la presse parisienne est aujourd’hui déchaïînée par l’affaire Himmelfarb...
Mais peu de journaux ont su éviter de se perdre hors de la véritable voie, par suite de l’imprécision de leur documentation.
La plupart d'entre eux discutent la personnalité de M. Himmelfarb, épiloguent sur son Âge, ses compétences, sa nationalité. . Que sais-je encore...
Que nous importe M. Himmelfarb. NUE ne voulons ici ne parler que de faits précis et la personnalité de ce jeune homme ne nous intéresse qu’en tant qu’elle est le support apparent d’agissements que nous jugeons préjudiciables aux intérêts de l'industrie cinématogra
phique française.
> Dans ses précédents articles, le Courrier a mis le general manager de la Franco American Cinemalo
graph Corporation en face de ses propres affirmations, lancées à l’aide de communiqués dans la presse Amé
à ricaine (New York Time du 30 juillet 1920. Moving
» Picture World).
Etant en Amérique, il affirmait qu'il contrôlait en
Europe 20.000 théâtres ou cinémas, notamment :
2.000 en France ; 2.495 en Allemagne ; 1.650 en Italie; 1.931 en Angleterre; 1.203 en Autriche; 725 en Espagne.
Parmi les Sociétés productrices et distributrices de films sa Société, dissoute aujourd’hui, aurait également contrôlé :
Les Compagnies Pathé et Eclipse, de France, Commercial Films Ltd., d'Angleterre, Société Monopole, d'Italie, et la Compagnie Belge Cinématographique.…
Les protestations indignées de MM. Jules Demaria, président de la Chambre Syndicale Française de la Cinématographie ; Louis Aubert, vice-président ; Fourel, directeur de la Compagnie Pathé-Consortium-Cinéma ; Henri Soulat, directeur de la Société des Films Eclipse ; Edmond Benoit-Lévy, directeur de l’'Omnia et président du Syndicat des Grands Cinémas Parisiens ; Charles Delac et Vandal, directeurs de la Compagnie Générale Cinématographique, ont réduit à néant ces affirmations.
(Voir les lettres que nous avons publiées dans nos
numéros du 24 août et du || septembre.)
De retour en France, il affirmait être à la tête d’une
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